Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Marc 11.22-23. En effet, le soir venu, il quitte la ville souillée, mais il y retourne le jour suivant en passant devant le figuier. En réponse à la remarque de Pierre, le Seigneur Jésus ne souligne pas son propre pouvoir, mais dirige sur Dieu la pensée des disciples. Car c’est comme s’il leur disait: Celui qui m’a répondu est prêt à exaucer aussi vos prières et à ôter tout obstacle de votre route, serait-il aussi grand qu’une montagne. 

Car avoir foi en Dieu, ce n’est pas nous forcer à croire à la réalisation de nos désirs, c’est plutôt compter sur quelqu’un que nous connaissons, qui nous a fait des promesses et est fidèle pour les tenir, et qui nous aime. Comme il eut faim, et voyant un figuier, il s’en approcha pour voir s’il y trouverait des figues; mais il n’y vit que des feuilles, “car ce n’était pas la saison des figues”. Voyant cela, il dit: “ Que jamais personne ne mange de ton fruit. Et ses disciples l’entendirent.”

En effet, ce figuier est une image de l’homme naturel dont l’Eternel Dieu s’était occupé en s’occupant de son peuple Israël, afin d’en obtenir du fruit(Luc 13.6-9). Au lieu de fruit, Dieu n’a pu obtenir qu’une profession extérieure représentée par les feuilles, car la nature humaine se soumet facilement à l’exercice d’une religion imposée, dont les résultats se manifestent par des changements extérieurs qui peuvent se produire sans la nouvelle naissance; et c’est la religion de la chair qui n’est pas le fruit que Dieu réclame. Car il n’y a que l’apparence de vigueur, rien de plus. Tel le peuple juif, au temps du Seigneur pratiquait la loi cérémonielle que Moïse avait donnée; sa conduite extérieure faisait contraste avec le paganisme qui l’entourait; les Juifs honoraient Dieu de leurs lèvres; mais, dit Ésaïe: « Leur cœur est éloigné de moi » (Ésaïe 29:13). 

Telle est aussi aujourd’hui la chrétienté, civilisée en bonne partie par l’influence de l’Évangile qui a produit chez les hommes des changements avantageux, mais qui ne sont pas les fruits de la vie de Dieu; en effet cette civilisation avancée et chrétienne rejette Christ. Il y a la forme de la piété, mais on en a renié la puissance qui est Christ lui-même(2 Tim 3.1-5).

Car l’Eternel Dieu veut de la réalité, il veut du fruit, si la nature de l’homme en Adam, si Israël favorisé n’en produit pas, il ne sert à rien; et après un long temps de patience, Dieu le met de côté à cause de sa nature stérile, comme celle du figuier.

Le temps de la loi durant lequel Dieu s’occupait de l’homme naturel, “n’était pas la saison des fruits“; car la saison des fruits est le temps de la grâce, où le vieil homme a été condamné à la croix et où une nature nouvelle remplace la nature stérile de l’homme en Adam. Et le Père peut alors cultiver cette nature et obtenir même  “beaucoup de fruit”(Jn 15.8).

En fait, le Seigneur Jésus juge Israël dans le figuier maudit. Car la gloire du Seigneur, celle de la maison de l’Éternel, est revendiquée avec autorité, cette autorité que le Seigneur Jésus réclame et qu’il exerce dans sa propre personne. 

En effet, les scribes et les principaux sacrificateurs reculent devant l’ascendant que sa parole lui avait donné sur le peuple; et quelle qu’ait été leur malice, il sort de la ville sans être inquiété. Car le lendemain, quand ses disciples voyant que le figuier était devenu sec jusqu’à la racine s’en étonnent, il les assure que tout ce qu’ils demanderont avec foi sera accompli, mais qu’ils devront agir en grâce pour jouir de ce privilège. 

Or les scribes, les sacrificateurs et les anciens confondus, Lui demandent quelle est son autorité; mais le Seigneur Jésus s’adresse à leur conscience, de manière à démontrer leur incompétence à Lui faire une pareille question, en dévoilant en même temps leur manque de sincérité. Car ils ne savent quoi répondre au sujet du baptême de Jean: par quel droit donc le soumettaient-ils à leurs questions à l’égard de ses propres droits? Et ils ne savaient rien décider quand il y avait lieu de le faire. 

D’un autre côté, par leur réponse, ils auraient ou bien sanctionné l’œuvre du Seigneur Jésus, ou bien perdu leur autorité sur le peuple en reniant le baptême de Jean, qui avait rendu témoignage de Christ. Et quant à les gagner, il ne s’agissait plus de cela. Car c’est une chose vaine que la sagesse de l’homme en présence de l’Eternel Dieu et de la sagesse de Dieu. C’est qu’en fin de compte, nous serons toujours plus petits et plus faibles face à Lui.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension:

  • Pouvoir non compris:

-pour calmer la tempête: Mt 8.27 Ces hommes furent saisis d’étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? 

-pour pardonner les péchés: Mc 2.7 Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?

-pour guérir les malades: Mc 2.12 Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil.

-pour nourrir la foule: Mc 8.4 Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert?

-pour chasser les démons: Mc 9.22 Et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.

-pour maîtriser les forces de la nature: Mc 11.21 Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus: Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché.

-pour descendre de la croix: Mc 15.31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même!

-pour ressusciter les morts: Jn 11.37 Et quelques-uns d’entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point?

-pour conquérir la mort: Jn 20.25 Les autres disciples lui dirent donc: Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit: Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.

  • Les raisons qui commandent d’avoir la Foi:
  • elle assure le succès: 

2 Ch 20.20 Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et dit: Écoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez.

  • c’est un devoir fondamental: 

Jn 6.28-29 Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.

  • c’est une arme défensive: 

Ep 6.16 prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;

  • c’est un élément indispensable de la vie chrétienne: 

He 11.6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

  • elle est essentielle dans le domaine de la prière: 

Jc 1.5-6 Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre.

  • elle doit être unie à l’amour: 

1 Jn 3.23 Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné;  Lc 8.50 Et c’est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné;  

  • les bénédictions sont proportionnelles à la foi: 

Mt 8.13 Puis Jésus dit au centenier: Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri; Mt 9.29-30 Alors il leur toucha leurs yeux, en disant: Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent. Jésus leur fit cette recommandation sévère: Prenez garde que personne ne le sache; Mt 17.20 C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible; Mc 9.23 Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit;  

  • La Foi est honorée par Christ et les apôtres:  

Mc 1.41 Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur; Lc 7.10 De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade; Jn 4.51 Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit; Ac 14.9 Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri.

  • Obstacles ôtés du chemin: 

Es 40.4 Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées! Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons! Es 49.11 Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées; Mt 21.21 Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait; Jn 11.41 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé 

  • En vérité en vérité, paroles de Christ: 

Jn 1.51 Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme; Jn 8.34 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole; Jn 13.16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé; Jn 16.23 En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. 

De tout ce qui précède, nous notons que  ce figuier est une image de l’homme naturel dont l’Eternel Dieu s’était occupé en s’occupant de son peuple Israël, afin d’en obtenir du fruit. Or, au lieu de fruit, Dieu n’a pu obtenir qu’une profession extérieure représentée par les feuilles, car la nature humaine se soumet facilement à l’exercice d’une religion imposée, dont les résultats se manifestent par des changements extérieurs qui peuvent se produire sans la nouvelle naissance; et c’est la religion de la chair qui n’est pas le fruit que Dieu réclame. Car il n’y a que l’apparence de vigueur, rien de plus. Tel le peuple juif, au temps du Seigneur pratiquait la loi cérémonielle que Moïse avait donnée; sa conduite extérieure faisait contraste avec le paganisme qui l’entourait; car les Juifs honoraient Dieu de leurs lèvres; mais, dit Ésaïe: “Leur cœur est éloigné de moi.” Alors c’est une chose vaine que la sagesse de l’homme en présence de l’Eternel Dieu et de la sagesse de Dieu. Car sans la foi, il est impossible de lui être agréable; et il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. C’est qu’en fin de compte, nous serons toujours plus petits et plus faibles face à Lui. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts sur l’impératif de produire des fruits et non simplement de porter des feuilles, au risque d’être asséché.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur la pauvre veuve: “Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *