Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 1 et suivants. En effet, David est maintenant un vieillard. Fatigué par une vie de souffrances et de combats, il continue à se confier en Dieu selon la prière du Psaume 71: «Ô Dieu! tu m’as enseigné dès ma jeunesse… Et aussi, jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu! ne m’abandonne pas…» (versets 17, 18 – voir aussi verset 9 ps 71.9-19). L’Éternel va lui répondre et lui accorder son secours dans la dernière épreuve qui l’attend. Après Absalom, voici qu’Adonija, un autre de ses fils, conspire pour s’emparer du trône. La fin tragique de son frère aîné ne lui avait rien appris. D’une manière générale d’ailleurs, l’éducation de ce jeune homme avait laissé à désirer. Son père ne l’ayant jamais repris ni contrarié, Adonija, depuis sa plus petite enfance, avait toujours fait tout ce qu’il avait voulu. Nouvel exemple à méditer pour ceux de nos plus jeunes lecteurs qui trouvent quelquefois leurs parents trop exigeants. Dites-vous bien qu’être «contrarié» de cette manière tant que l’on est un enfant, un jeune homme – ou une jeune fille – évite à l’âge adulte des contrariétés autrement douloureuses. Dieu n’agit pas différemment avec Ses enfants (Héb. 12:6 hb 12.4-8; Lam. 3:27 lm 3.25-33). Combien de fois Sa sagesse et Son amour nous auront empêchés de faire notre propre volonté pour notre bien présent et peut-être éternel!

À En-Roguel la fête bat son plein. Les invités sont là autour d’Adonija. L’astucieux Joab est présent, ainsi qu’Abiathar qui a oublié la parole de grâce de David («Reste avec moi…» — 1 Samuel 22:23 1s 22.20-23). Les autres fils du roi, par opportunisme et faiblesse de caractère, ont rallié la cause de leur frère. À l’exception d’un seul: Salomon, qui n’a pas été invité. Et pour cause! N’est-il pas le roi choisi par Dieu pour succéder à David? Que ferait-il à cette fête? Mais tout ce plan, savamment machiné, va être réduit à néant par quelques âmes fidèles et soumises à la pensée divine. David informé agit aussitôt: Salomon montera maintenant sur son trône. Et toutes les instructions sont données à ce sujet.

De nos jours, dans tous les domaines, l’homme s’élève, cherchant sa propre gloire. Une seule pensée ne le préoccupe pas du tout: connaître la volonté de Dieu. Or cette volonté divine est de donner au monde le Roi qui lui est destiné: Jésus Christ. Ce Roi-là est encore aujourd’hui rejeté et méprisé; il n’est pas invité aux fêtes joyeuses que le monde organise. Et ceux qui craignent Dieu n’y ont pas non plus leur place. Le second livre de Samuel présente l’établissement, par David, du royaume d’Israël1; le début du premier livre des Rois nous montre ce royaume, définitivement établi par Salomon. Il est à remarquer que le règne de Salomon forme un tout continu avec celui de David.

À le considérer dans son unité, ce règne commence par la réjection du vrai roi d’Israël (1 Samuel), se consolide, après la victoire, au milieu des dissensions du peuple et des combats (2 Samuel), se trouve enfin établi en paix, en justice et en gloire, au commencement du livre qui nous occupe. Nous trouvons ainsi, dans ces livres, l’exposé de l’ensemble des conseils de Dieu quant à l’héritage terrestre du Messie, Oint de l’Éternel, vrai David et vrai Salomon. À part la période des afflictions de David, ces conseils n’ont pas encore trouvé leur plein accomplissement, mais se réaliseront dans le millénium, quand le Seigneur sera établi sur son trône, comme roi d’Israël et des nations, comme roi de justice et de paix, vrai Melchisédec, sacrificateur à perpétuité.

Ces livres présentent encore un autre caractère, très important à considérer, sans lequel on courrait continuellement le danger d’appliquer faussement les types qu’on y rencontre. Ce caractère, nous l’avons déjà fait ressortir au sujet du second livre de Samuel: Le roi établi de Dieu est un homme responsable. Cette responsabilité, qui reposera sur le Christ avec toutes ses conséquences glorieuses et bénies, mène nécessairement à la ruine des hommes faillibles et pécheurs, lorsqu’elle est placée entre leurs mains. Les deux livres des Rois nous présentent donc la ruine de la royauté entre les mains de l’homme, et son jugement définitif.

Tout ceci est d’autant plus frappant que les deux livres des Chroniques nous présentent la royauté sous une autre face. Ils racontent l’histoire de la maison de David ou point de vue de la grâce, comme nous aurons amplement l’occasion de le constater, si le Seigneur nous permet d’arriver à l’étude de ces livres. Au contraire, les deux livres des Rois nous retracent l’histoire des rois d’Israël et n’introduisent ceux de Juda que comme jalons du récit, ou pour faire ressortir les relations mutuelles des deux dynasties. Dans ces livres, les principes selon lesquels Dieu gouverne son peuple, restent les mêmes que dans tout l’Ancien Testament. Israël, aussi bien que ses rois, est placé sous le régime de la loi. Il ne s’agit point ici de la loi, sous son premier caractère de justice absolue et sans mélange, telle que Moïse la reçut au début.

C’était une loi mitigée, offerte à l’homme pour l’accomplir, si sa chair était capable, ne fût-ce que d’un bien relatif. Elle proclamait, en tout premier lieu, ce que la loi pure ne pouvait nullement manifester, la miséricorde et la grâce de l’Éternel. «L’Éternel, l’Éternel! Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, gardant la bonté envers des milliers de générations, pardonnant l’iniquité, la transgression et le péché». Elle proclamait, en second lieu, la justice: «Qui ne tient nullement celui qui en est coupable pour innocent». Elle annonçait, en dernier lieu, la rétribution selon le gouvernement de Dieu ici-bas: «Qui visite l’iniquité des pères sur les fils, et sur les fils des fils, sur la troisième et sur la quatrième génération» (v. 6-8). Au cours de l’histoire qui va nous occuper, nous aurons l’occasion de reconnaître l’application des principes dont nous venons de parler, soit à l’égard des rois, soit à l’égard du peuple.

Enfin ces livres mettent en lumière une dernière vérité générale. Depuis sa ruine, la sacrificature avait cessé d’être le moyen de relation publique entre le peuple et Dieu. Le roi, l’Oint de l’Éternel, avait été substitué au sacrificateur pour remplir cet office (voyez le commencement du premier livre de Samuel). Toute la bénédiction d’Israël, son jugement aussi, dépendaient désormais de la conduite du roi. Le roi manquant à sa responsabilité, c’en était fait, à proprement parler, des relations du peuple avec Dieu. Mais alors se produit un phénomène qui persiste pendant toute la durée de la royauté, et au-delà: le prophète entre en scène. Son apparition prouve que la grâce et la miséricorde de Dieu ne peuvent être anéanties, quand même tout est ruiné. Sans doute, la prophétie existait avant le temps dont nous parlons. La chute de l’homme a donné lieu à la première parole prophétique. Abraham est prophète (Gen. 20:7); Jacob prophétise, Moïse est prophète (Deut. 18:15; 34:10); mais Samuel inaugure la série des prophètes que nous voyons à l’œuvre dans les livres qui nous occupent (Actes 3:24).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

 La vieillesse de David :

-Ps 71.9 Ne me rejette pas au temps de la vieillesse; Quand mes forces s’en vont, ne m’abandonne pas!

-Pr 16.31 Les cheveux blancs sont une couronne d’honneur; C’est dans le chemin de la justice qu’on la trouve.

-Ec 12.1 Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton coeur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton coeur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement.

-Es 46.4 Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver.

En ces jours sombres, le prophète devient, à défaut du roi, le lien entre le peuple et Dieu. Il est le porteur de la Parole; c’est à lui qu’est confiée la révélation des pensées de Dieu. Immense grâce! Sans doute, le prophète annonce les terribles jugements qui fondront sur le peuple et sur les nations, mais il présente en même temps à la foi la grâce comme le moyen d’y échapper. Il rend témoignage contre l’iniquité, délivre même le peuple, comme Élie, par l’exercice de la puissance, pour le faire recommencer, si possible, à marcher dans le chemin de Dieu, Il enseigne; il donne au peuple, pour me servir des paroles d’un autre, «la clef des voies de Dieu, incompréhensibles sans lui». Il console aussi, en dirigeant les regards vers un avenir de bénédiction, «temps du rétablissement de toutes choses», «royaume qui ne sera pas ébranlé», et où la responsabilité de la maison de David sera portée par le Christ, fils de David, à la pleine satisfaction de Dieu lui-même. Attachant les yeux de la foi sur la personne glorieuse de l’Oint de l’Éternel, il annonce les souffrances du Messie et les gloires qui suivront. Il sent en même temps l’abîme qui sépare le temps actuel de cette «régénération» future. Il s’humilie pour le peuple quand ce dernier n’a pu, ni su le faire. Sans lui, dans les jours sombres de la royauté, il ne restait pas un rayon de lumière à ce pauvre peuple, coupable et châtié. Le prophète relève et fait renaître l’espoir. Au milieu de la joie du peuple fidèle, le jeune Salomon monte sur le trône de son père. Grand est le contraste avec Adonija! Le nouveau roi n’agit pas de lui-mêmeon le fait monter sur la mule royale, on le mène à Guihon où il est oint par Tsadok dans l’allégresse générale. Cependant à En-Roguel le festin se termine. Un bruit inaccoutumé, persistant, vient de la ville. Joab, en militaire expérimenté, entend la trompette et s’inquiète. Et, en même temps, survient Jonathan, le porteur de nouvelles. En ce qui le concerne, celles-ci sont bonnes, car David est resté le roi son Seigneur. Mais quel désastre pour Adonija et ses invités! Tout le complot s’effondre en un instant et les conjurés désemparés se dispersent de tous côtés. Terrifié, Adonija l’usurpateur saisit les cornes de l’autel, implore le pardon du roi. Un sursis lui est accordé, mais l’orgueil et la méchanceté de son cœur n’ont pas été jugés pour autant. Quelle folie de s’opposer à Dieu et à Son Oint! C’est pourtant ce que fera bientôt l’Antichrist, mais il sera détruit pour faire place au Seigneur Jésus et à Son règne. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David approchait du moment de sa mort, et il donna ses ordres à Salomon, son fils, en disant: » 1 R 2

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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