Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg.1 et suivants. En effet, grande est la différence entre le livre de Josué et celui des Juges. Le premier montrait Israël prenant victorieusement possession du pays de Canaan. Le second va nous raconter l’histoire du peuple habitant dans son héritage. En apparence, le sujet continue. Mais certains signes indiquent déjà que nous ne sommes plus au temps de Josué. Tout en se portant avec zèle contre le Cananéen, Juda semble compter moins sur l’Éternel que sur son frère Siméon. Puis le roi ennemi, laissé en vie, est traité d’une manière barbare.

La page glorieuse est tournée; nous allons assister au déclin. C’est ce qui est arrivé aussi à l’Église responsable. La force et, dans une grande mesure, la bénédiction collective ont aujourd’hui disparu. Mais Dieu n’a pas changé. Sa puissance est toujours à la disposition de la foi individuelle. Othniel s’emparant de Debir en est un exemple. La bénédiction est aussi à notre portée (1 Pierre 3, fin du v. 9 1p 3.8-9). Il suffit de la demander comme fait Acsa (verset 15). Elle découle pour nous de l’Esprit de Dieu qui, tel ces «sources» fertilisantes promises en Deutéronome 8:7 dt 8.1-9, rafraîchit nos âmes par la Parole de Dieu. Demandons à notre Père cette bénédiction.

À peine commencé, ce livre des Juges nous fait assister à un déclin aussi triste que rapide. Quelle en est la cause principale? L’oubli de la présence de l’Éternel. Il n’est plus question de Guilgal, lieu du jugement de soi-même, et où se trouvait l’Ange de l’Éternel (ch. 2 v. 1 jg 2.1-5). Quelle en est la conséquence? La puissance des hommes est redoutée, leurs chars de fer sont un sujet d’effroi (Prov. 29:25 pv 29.25). Il peut y avoir une ressemblance apparente avec les temps de Josué. La prise de Luz fait penser à celle de Jéricho. Mais il n’est question de foi ni chez les fils de Joseph, ni chez l’homme qui révèle l’entrée de la ville. Rahab avait été épargnée à cause de sa foi. Tout différent est le cas du traître de Luz qui, au lieu d’habiter avec le peuple, va reconstruire sa ville ailleurs. Une victoire qui n’est pas le fruit de la confiance en Dieu n’est jamais durable.

Le déclin est général, mais chaque tribu se caractérise en tolérant ou subissant, avec plus ou moins de force de résistance, la présence d’ennemis sur son territoire. Dans l’Église aussi le relâchement collectif est la conséquence du relâchement individuel. Chaque chrétien y a sa responsabilité personnelle. Demandons-nous, vous et moi: Quelle est la mienne? Quel a été mon témoignage depuis le jour de ma conversion?

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Israël s’installe en Canaan :

Conquêtes des païens par Israël

-Jos 6.20 L’ange de Dieu lui dit: Prends la chair et les pains sans levain, pose-les sur ce rocher, et répands le jus. Et il fit ainsi.

-Jg 1.8 Les fils de Juda attaquèrent Jérusalem et la prirent, ils la frappèrent du tranchant de l’épée et mirent le feu à la ville.

-Jg 3.30 En ce jour, Moab fut humilié sous la main d’Israël. Et le pays fut en repos pendant quatre-vingts ans.

-Jg 4.16 Barak poursuivit les chars et l’armée jusqu’à Haroscheth Goïm; et toute l’armée de Sisera tomba sous le tranchant de l’épée, sans qu’il en restât un seul homme.

De tout ce qui précède, nous notons que Dieu avait bien des raisons pour exiger la destruction totale des ennemis d’Israël. Il voulait en particulier juger les Cananéens à cause de leur idolâtrie abominable, et aussi protéger Son peuple contre l’influence de leur idolâtrie. Moralement, le même danger existe pour nous. Une partie de notre temps se passe au contact de personnes inconverties: camarades de travail; parfois même certains membres de notre famille. Nous ne pouvons pas, en général, éviter ces relations. Mais nous devons veiller à ce qu’elles n’exercent aucune influence sur notre vie spirituelle. Prenons garde aux mauvaises compagnies (1 Corinthiens 15:33 1cr 15.33-34). Il y a des gens qu’il est nécessaire de fuir, même s’ils doivent se moquer de nous. Autrement ils ne tarderaient pas à nous «repousser dans la montagne», comme l’ont été les fils de Dan (verset 34), c’est-à-dire à nous empêcher de jouir paisiblement de ce que Dieu nous a donné. L’Ange de l’Éternel, chef de Son armée (Josué 5:14 js 5.13-15), a attendu qu’Israël revienne à Guilgal, point de départ des glorieuses victoires d’autrefois. En vain! Alors il monte à Bokim, lieu des larmes. En comparant la faiblesse actuelle au glorieux commencement de l’histoire de l’Église, n’est-ce pas l’humiliation qui nous convient? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’Ange de l’Éternel monte de Guilgal à Bokim ». Jg 2

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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