Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 31.1 et suivants. En effet, pendant ces événements, la bataille s’est engagée entre Israël et les Philistins. Elle tourne vite à l’avantage de ces derniers, car ils disposent d’un corps d’archers contre lequel les Israélites, frappés à distance, ne peuvent faire usage de leurs armes. Alors soudain tout manque à Saül. Et, en contraste avec David au chapitre précédent (verset 6 1s 30.1-6), Dieu lui manque aussi. La seule ressource tragique qu’il voit, est de s’ôter la vie. Ainsi fera Judas. Mais, comme tant d’incrédules que leur désespoir a conduits au suicide (plutôt que dans les bras du Seigneur), en voulant échapper au déshonneur sur la terre, Saül ne fait que se précipiter plus vite dans le malheur éternel. Homme misérable! Il avait eu le royaume et tout ce qu’on peut souhaiter dans ce monde. Mais à quoi cela sert-il pour celui qui fait la perte de son âme? (Marc 8:36 mc 8.34-37).
Les hommes de Jabès de Galaad, ville liée par le sang à la tribu de Benjamin (Juges 21:14 jg 21.1-15) montrent leur reconnaissance envers celui qui les a délivrés jadis (ch. 11 1s 11.1-15). Au commencement du livre, nous avons vu la ruine de la sacrificature. Parvenus à sa fin, nous assistons à la chute de la royauté selon l’homme. Elle s’écroule en un moment sur cette montagne de Guilboa. À présent tout l’ancien ordre de choses est mis de côté pour faire place au roi selon Dieu, David, image de Christ venant régner en gloire.
Selon la parole de Dieu annoncée par Samuel (28:19), Israël tombe devant les Philistins, sur la montagne de Guilboa. Les trois fils de Saül – Jonathan est l’un d’eux – périssent. Saül reste le dernier. Il avait été extrêmement effrayé à l’annonce du jugement par Samuel (28:20), il avait eu peur, et son cœur avait tremblé très fort devant le camp des Philistins, devant les simples préparatifs du jugement (28:5); combien plus, quand le jugement s’exécute: «Il eut une très grande peur des archers» (v. 3). Ainsi, du moment que le pécheur se trouve devant le jugement de Dieu, toute sa force l’abandonne pour faire place à la terreur. «C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant» (Héb. 10:31), quand, ayant professé la foi, on l’a abandonnée. Saül veut mourir pour échapper à cette angoisse sans nom, et il ne fait que se précipiter dans une bien autre angoisse, dans les tourments du lieu invisible, où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Bataille de Guilboa; mort de Saül :
-Nb 11.15 Plutôt que de me traiter ainsi, tue-moi, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, et que je ne voie pas mon malheur.
-Job 3.21 Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu’un trésor,
-Jon 4.3 Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie.
-Ap 9.6 En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux.
De tout ce qui précède, nous notons ces paroles de Saul : «Tire ton épée et perce-m’en, de peur que ces incirconcis ne viennent et ne me percent, et ne m’outragent» (v. 4). «Ces incirconcis» exprime jusque dans la mort sa religion extérieure basée sur son mépris pour ce qui n’est pas hébreu. Car Jonathan leur donnait le même nom (14:6), les jugeant au point de vue de Dieu, et sachant que la puissance de Dieu était avec lui, pour les vaincre. Saül les compare avec lui-même et en parle avec mépris et la colère de ne pouvoir leur échapper. Et sa circoncision à lui, pouvait-elle le sauver? N’est-ce pas à la circoncision du cœur que Dieu regarde? Saül et son page s’ôtent la vie pour échapper aux outrages de l’ennemi. La crainte de Dieu les en aurait empêchés s’ils l’avaient eue devant leurs yeux. Saül ne sent plus l’outrage, mais le subit. Les Philistins décapitent le roi, et peuvent penser avoir pris leur revanche de la mort de Goliath. Ses armes sont placées dans la maison d’Ashtaroth (v. 10) et proclament en apparence la victoire de leurs idoles sur le vrai Dieu. Pareille chose était arrivée lors de la prise de l’arche. Israël s’enfuit, l’ennemi s’empare de ses villes et s’y établit. Jabès de Galaad, sauvé jadis par Saül (v. 11), use de piété envers les morts, mais Dieu reste muet, comme indifférent à toute cette ruine; on pourrait le croire vaincu par l’homme. Ce livre est comme la fin de tout : Nous y assistons à la fin de la sacrificature, à celle des juges, à celle de la royauté selon l’homme. Tout croule; Dieu laisse faire, car c’est précisément ce qu’il lui faut. Tout doit tomber devant David. Que lui demeure, cela suffit. Cette défaite, ce jugement, cette ruine de l’homme sont pour Dieu l’aube du règne de son Bien-aimé! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La mort de Saül et de Jonathan annoncée à David. » 2 S 1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.