Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 11.1 et suivants. En effet, à Gabaon, au ch. 10 js 10.1-6, la confédération des rois du Sud a été taillée en pièces. À présent le Nord du pays se rassemble autour de Jabin roi de Hatsor, un peuple innombrable, pour faire la guerre contre Israël. «Tous ces rois-là se donnèrent rendez-vous» (v. 5). «Les rois de la terre se soulèvent, et les princes se liguent ensemble contre l’Éternel et contre son Oint», annonce le Ps. 2 en parlant des temps à venir.
Que dit l’Éternel à Josué? «Ne les crains pas… je les livrerai tous tués devant Israël» (v. 6). Et la victoire est suivie d’une destruction qui n’épargne personne. Nous avons de la peine à comprendre ces terribles jugements. Ne sommes-nous pas les disciples d’un Maître qui recommande: «Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haïssent…»? (Luc 6:27 lc 6.27-31). Ne sommes-nous pas les enfants d’un Père qui exhorte: «Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire…»? (Rom. 12:20 rm 12.9-21). Mais s’il y a un temps pour la grâce (c’est le nôtre), il y aura de même un temps pour la colère. Elle atteindra ceux qui auront refusé la grâce. Le jugement des Cananéens après les siècles de la patience de Dieu en est une illustration solennelle.
Les ennemis qu’Israël vient de combattre et de vaincre représentent ceux qui font la guerre aux chrétiens, autrement dit Satan et ses anges. Notre lutte est «contre les seigneuries… contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes» (Éph. 6:12 ep 6.10-13). Beaucoup de personnes s’imaginent que le diable et les démons sont actuellement en enfer. Mais la Bible nous montre Satan encore dans le ciel, ou parcourant la terre pour nuire aux hommes (Job 1:6, 7 jb 1.6-12). Sans doute, si nous sommes croyants, l’Ennemi ne peut nous ôter notre salut (Jean 10:28 j 10.27-30). En revanche il s’efforce, en nous faisant la guerre, de nous empêcher de jouir de nos bénédictions célestes; il essaye de nous reprendre le terrain que des victoires précédentes nous ont permis d’occuper. C’est pourquoi le même chapitre 6 des Éphésiens nous exhorte non seulement à combattre et à tout surmonter, mais ensuite à tenir ferme (Éph. 6:13 ep 6.10-13). La Parole nous rappelle aussi dans de tels moments, que nous sommes les bien-aimés du Seigneur. Elle affirme que ni seigneuries, ni puissances, ne pourront nous séparer de l’amour de Dieu. Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés (Rom. 8:37-39 rm 8.31-39).
Arrivés à la description du combat final qui ouvre définitivement toute la Palestine à Israël, rappelons-nous que la possession de Canaan est le grand sujet du livre de Josué, et que le pays de la promesse répond pour nous aux lieux célestes. Mais, au milieu des choses qu’ils contiennent, nous avons une possession spéciale qui est Christ. Nous sommes «bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ». Dieu veut que nos cœurs s’approprient les richesses de Celui dans lequel nous sommes, et qu’ils entrent dans ces choses, en sorte qu’elles deviennent nôtres. Je ne parle pas d’y entrer par l’intelligence; celle-ci peut en quelque façon les saisir, mais jamais d’une manière durable. Tout ce qui n’a pas été saisi par la foi s’écoule entre nos mains comme de l’eau. Il faut que nos affections soient à ces choses pour qu’elles soient réellement notre propriété, et avant tout, il faut un objet aux affections, car, hors de Christ, les choses célestes elles-mêmes ne rempliraient pas nos cœurs. Voilà pourquoi il est dit: «Cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu».
Tel est le grand sujet du livre de Josué, mais un autre sujet s’y rapporte. Lorsque Dieu place les choses célestes devant nos âmes, Satan cherche, par tous les moyens, à nous empêcher d’en jouir. De là le combat ouvert ou caché que nous avons à soutenir, et dont l’issue est fatalement une défaite, dès que Satan réussit à détourner nos regards de Christ pour les porter sur le monde, sur «les choses de la terre», ou sur nous-mêmes. Entre les chap. 1 et 11 du livre de Josué, vous rencontrez tous ces genres d’attraction. Mais Dieu se sert de ces expériences, quand le cœur est net et droit devant lui, pour nous apprendre davantage à nous défier de nous-mêmes et à nous confier en lui, et pour nous amener finalement à prendre sur la terre cette position élevée, la seule grande, celle d’un chrétien qui marche humblement dans ce monde, ayant son cœur et ses affections dans le ciel.
Au chap. 11, nous voyons une dernière confédération réunie à celle du chap. 9 (celle du chap. 10 ayant été détruite), pour constituer une armée formidable, «un peuple nombreux, en multitude, comme le sable qui est sur le bord de la mer» (v. 4); Satan cherche maintenant à écraser Israël sous le nombre. C’est l’inimitié ouverte, avouée, du monde contre le peuple de Dieu. Il ne s’agit plus d’artifices, mais d’une lutte en rase campagne, et c’est ce que nous rencontrerons toujours, lorsque, dans un esprit d’humble dépendance et d’obéissance à la Parole, nous aurons déjoué les ruses de l’ennemi; il soulèvera le monde contre nous. Les hommes s’allient pour faire la guerre à Dieu, quand leur inimitié contre Dieu est à son paroxysme. D’ordinaire ils s’allient dans le but d’améliorer, de réformer le monde; de là toutes les sociétés politiques, philanthropiques, religieuses, qui veulent civiliser, instruire, moraliser leurs semblables. Combien peu les hommes, hélas! même les chrétiens, se doutent que toute cette activité, en apparence louable, n’est que l’opposition cachée contre Dieu, sa Parole et ses desseins de grâce. Dieu ne cherche pas à améliorer l’homme; il mentirait à sa Parole qui le déclare perdu sans ressource; or, si cette vérité humiliante, mais fondamentale, n’est pas acceptée, il n’est besoin ni de salut, ni de rédemption par le sang de Christ.
En somme, les meilleures alliances des hommes ne sont au fond que la guerre déguisée de l’homme naturel contre Dieu. Dans notre chapitre, nous trouvons la guerre ouverte contre Lui, mais dans la personne de ses saints. Les temps de la fin manifesteront cette inimitié de l’homme parvenue à sa dernière maturité, lorsque le résidu fidèle d’Israël sera le point de mire du monde, ameuté par Satan contre le témoignage de Dieu. La présente confédération a un chef; un centre de ralliement, la grande ville de Hatsor qui «était la capitale de tous ces royaumes»; une armée innombrable, une quantité de chevaux et de chariots. Le monde entier, avec toutes ses forces, est ligué contre Israël. En principe, ces choses se répètent pour nous aujourd’hui. Il est dit que «tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde; et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi» (1 Jean 5:4). Il est dit (1 Jean 2:14): «Vous êtes forts, et la parole de Dieu demeure en vous, et vous avez vaincu le méchant», c’est-à-dire le prince du monde. Nous remarquons dans ces deux passages que les armes de notre guerre sont: la foi et la Parole.
Versets compilés pour votre édification et pour votre meilleure compréhension.
Bataille de Mérom :
Ennemis de Dieu leur châtiment
-Ex 15.6 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi.
-Dt 32.41 Si j’aiguise l’éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent;
-Jg 5.31 Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.
-Ps 68.2 Dieu se lève, ses ennemis se dispersent, Et ses adversaires fuient devant sa face.
De tout ce qui précède, nous notons que c’était par la Parole que ces «jeunes gens», semblables à Christ au désert, avaient vaincu Satan. Ici la même vérité reparaît. Dès la fin du chap. 8, la parole de Dieu avait pris sa place dans le cœur et les pensées de Josué et du peuple. Au chap. 10, ils lui gardent cette place; au chap. 11, elle est devenue comme l’habitude de leur conduite en toutes choses. «Josué leur fit comme l’Éternel lui avait dit». «Il les détruisit entièrement, comme Moïse, serviteur de l’Éternel, l’avait commandé». Nous lisons encore: « Comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse, son serviteur, ainsi Moïse commanda à Josué, et ainsi fit Josué; il n’omit rien de tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse». «Il les détruisit entièrement… comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse». Sur cela, il est à remarquer que Josué ne se contente pas d’obéir à un commandement spécial, comme on le voit au v. 9, et comme il le fit tant de fois auparavant, ni de laisser à d’autres le soin d’accomplir tout ce que Moïse avait commandé (8:35), mais cet homme de Dieu, parvenu au terme de sa grande carrière, n’avait rien omis de tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. La Parole tout entière, telle qu’elle lui avait été communiquée alors, était l’objet de son attention scrupuleuse et dirigeait sa marche. Quelle puissance cela donne! Au chap. 8, la Parole formait le cœur et les pensées de Josué; ici, cette épée de l’Esprit arme son bras. Satan ne peut rien contre elle. Remarquez comment, à cette école de la parole de Dieu, on est enseigné à juger toutes les ressources de la puissance humaine. Ce ne sont, le fidèle le discerne, que des objets du jugement; il ne saurait qu’en faire. Selon la parole de Dieu, «il coupa les jarrets à leurs chevaux, et brûla au feu leurs chars». Puis «on brûla Hatsor par le feu». La capitale du monde ne peut en aucune manière devenir un centre pour Israël. La chose reste toujours vraie, qu’il s’agisse de Hatsor, de Rome, ou de Babylone; et si Babylone n’est pas encore brûlée au feu, qu’elle soit telle pour notre esprit. Tous les principes de ce monde, ce qui le gouverne, ce qui constitue son centre d’attraction, doit être pour nous une chose jugée, à laquelle nous n’ayons aucune part, comme Israël n’en avait aucune à Hatsor. Les autres villes subsistent; Israël en pille le butin, affirmant ainsi, en accord avec la parole de Dieu, son droit à la prise de possession pleine et entière de Canaan. Mais la victoire était grande et l’action fut complète: «Ils n’y laissèrent rien de ce qui respirait». L’épée avait exercé son jugement de destruction, comme l’Éternel l’avait commandé. Au spirituel, c’est fidélité pour le croyant de placer l’homme entièrement, sans merci, sous l’épée du jugement. De l’homme, rien ne doit subsister dans la terre de la promesse. Ah! si cela durait, ce serait beau et digne de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Liste des rois vaincus à l’est du Jourdain ». Jos 12
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.