Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de He 2.1 et suivants. En effet, «Dieu… nous a parlé dans le Fils…», c’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues… Déjà, sur la sainte montagne, une voix du ciel avait solennellement enjoint aux trois disciples d’écouter, non plus Moïse ni Élie, mais le Fils bien-aimé. «Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul» (Mat 17.1-8). Nous aussi, par la foi, «nous voyons Jésus…». Nous avons dans l’enseignement précédent Jésus présenté selon ses titres divins de Créateur et de Premier-né. Il nous apparaît ici comme l’Homme glorifié et le vainqueur de la mort. Tous les anges de Dieu Lui rendent hommage; ici Jésus a été fait un peu inférieur à eux à cause de cette mort dont Il a dû connaître le goût infiniment amer.

Mais le Ps 8 cité ici, nous révèle l’ensemble du propos de Dieu à l’égard de «l’homme Christ Jésus». Une couronne de gloire et d’honneur est sur son front; la domination universelle Lui appartient de droit; bientôt tout pliera sous sa loi. Mais déjà la place occupée par «le chef de notre salut» proclame l’excellence de ce salut. Comment échapperons-nous si nous le négligeons (Hb 10.23-31)? Remarquons bien: il suffit d’être négligent, de remettre à plus tard… Oui, hâtons-nous de saisir «un si grand salut». Il convenait pour Dieu… de rendre parfait par des souffrances le chef de notre salut. «Il plut à l’Éternel de le meurtrir; il l’a soumis à la souffrance», dit par ailleurs Ésaïe 53.10-12. Et dans quel but? Afin d’amener plusieurs fils à la gloire. «S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, Il verra une descendance» – ajoute aussi le prophète. On peut remarquer dans toute l’épître que l’exposition de chacune des parties du sujet est suivie par une exhortation ou un appel adressé à la conscience, au cœur, ou à la responsabilité du lecteur de la Parole. C’est ce que nous trouvons dans les quatre premiers versets de notre chapitre.

Car si Dieu nous a parlé dans le Fils, dont la grandeur divine vient d’être placée sous nos yeux, quelle attention ne devons-nous pas porter aux choses que nous avons entendues de sa bouche, avec quelle énergie ne devons-nous pas nous y attacher! Nous sommes sans cela en danger de nous «écarter», ou de «glisser loin», comme un navire qui, au moment d’entrer dans le port, est entraîné par le courant et risque de périr. «La parole prononcée par les anges» : Souvent des messagers célestes furent employés sous l’ancienne alliance pour apporter des communications divines, mais ici il s’agit spécialement de la loi. Elle a été «ordonnée par des anges», dit Paul (Ga 3.19). «Vous qui avez reçu la loi par la disposition des anges», dit Étienne (Actes 7.53). Or cette loi a été inexorable à l’égard de toute transgression et de toute désobéissance, comme le démontre l’histoire entière d’Israël. Comment donc échapper à une juste rétribution, au châtiment et à la condamnation, si l’on méprise la grâce qui apporte un si grand salut?

La grandeur de ce salut ressort de toutes manières. Il est grand en lui-même, car il s’étend à tout ce qui nous concerne: aux transgressions, aux difficultés journalières du chemin, à la délivrance finale du résidu, à la délivrance de notre corps d’humiliation. Que trouver à sa place, si nous le négligeons? Comment échapper? Mais il est grand surtout, quand nous considérons Celui qui nous l’a apporté et qui l’a annoncé. C’est le Seigneur, le grand Apôtre de Dieu, qui l’a proclamé de son vivant et l’a accompli dans sa mort. Ensuite les apôtres, qui l’avaient entendu annoncer de sa bouche, l’ont confirmé dans leur prédication après sa mort, sa résurrection et son ascension. Mais il y a plus encore: Dieu lui-même a rendu témoignage avec eux. Le Saint Esprit qui était en eux manifestait sa puissance divine par des signes, des prodiges et des miracles – distributions diverses de cet Esprit, selon qu’il plaisait à Dieu. Tout cela fait ressortir la grandeur du salut apporté par l’évangile.

Il est beau de voir ici l’auteur de l’épître, se placer au milieu de ceux à qui il s’adresse, comme étant lui-même au bénéfice du ministère des douze – «nous a été confirmé», dit-il. L’apôtre Paul n’avait point part à ce témoignage, dont le Seigneur dit, en Jean 15.27: «Et vous aussi, vous rendrez témoignage; parce que dès le commencement vous êtes avec moi». Il fallait, comme le dit Pierre, avoir été avec ceux que Jésus avait d’abord choisis, pendant tout le temps que le Seigneur Jésus entrait et sortait au milieu d’eux, depuis le baptême de Jean jusqu’à son ascension. Il fallait avoir été témoin de sa résurrection (Actes 1.21-22). Or le témoignage de Paul était autre : Il avait vu Christ dans la gloire. Quand il s’agit de la révélation du mystère, de l’Église comme corps de Christ, Paul est le plus grand apôtre. Il n’avait rien reçu des autres quant à son ministère spécial; ceux même qui étaient des colonnes ne lui avaient rien communiqué (Gal. 2). Mais ici, se plaçant au milieu des Hébreux croyants, il est, comme eux, un disciple des douze.

C’est un bel exemple de la dépendance des ministères entre eux (2 Pierre 3.15-16). Christ est représenté ici comme un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur en faveur de ceux qui sont encore ici nommés ses frères; il devait donc en toutes choses leur être rendu semblable, participer à leur condition (à part le péché). La sacrificature de Christ pour les croyants occupe une grande place dans l’épître aux Hébreux. Christ est devenu un homme ici-bas, afin de pouvoir accomplir cet office de sacrificateur dans le ciel. Premièrement, il a accompli ici sur la terre tout ce qu’il fallait pour expier les péchés: cela concernait Dieu, sa justice, sa sainteté et sa gloire. Notre Sauveur a été en cela miséricordieux envers nous qui, sans cela, périssions; et il a été fidèle à l’égard de Dieu pour accomplir sa volonté et le glorifier.

Car en passant sur la terre, il a passé par des douleurs et des épreuves de divers genres, auxquelles nous-mêmes nous sommes exposés comme chrétiens dans un monde ennemi de Dieu. Il a souffert dans son cœur, il a rencontré l’opposition des hommes, il a été tenté – non par le péché – mais éprouvé dans son caractère d’homme obéissant et dévoué, il a été exercé de toutes manières, et c’est ainsi qu’en sympathie profonde il peut nous secourir dans ces exercices, ces épreuves, ces tentations, par lesquels nous avons à passer. Ainsi maintenant il se montre constamment un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur. Combien il est précieux pour le cœur et encourageant pour l’âme de le contempler ainsi dans le ciel, s’intéressant à nous devant Dieu. Nous remarquerons qu’en général, quand l’auteur parle des sacrifices et de l’office des sacrificateurs, il fait allusion à ce qui se passait au grand jour des expiations, selon ce qui est développé en Lév. 16. C’est ce que l’on voit dans ces paroles: «Pour faire propitiation pour les péchés du peuple» (Lév 16.17, 24, 33, 34). En ce jour-là, Aaron remplissait un double office: il offrait des victimes et en même temps portait leur sang au-dedans du voile, afin que propitiation fût faite devant Dieu pour les péchés du peuple.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Un si grand salut :

  • Ouïe spirituelle des croyants

Pr 15.31 L’oreille attentive aux réprimandes qui mènent à la vie Fait son séjour au milieu des sages. Ha 3.2 Éternel, j’ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Éternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions! Lc 8.15 Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un coeur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Ap 2.11 Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;

  • Parole des apôtres au sujet de l’avenir des méchants

Rm 2.8 mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Hb 2.2-3 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, 2 P 2.4-5 Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement; 5 s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies; Jude 13 des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés; des astres errants, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. Ap 14.11 Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.

  • Oeuvres de Dieu

Ps 8.4 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Ps 19.2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Ps 111.4 Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L’Éternel est miséricordieux et compatissant. Ps 139.14 Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Ap 15.3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

  • Dieu comme Libérateur divin

Ps 18.18  Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi. Jr 1.8 Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel. Dn 6.28 Daniel prospéra sous le règne de Darius, et sous le règne de Cyrus, le Perse. Hb 2.15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

De tout ce qui précède, nous voyons Christ accomplissant le dessein de Dieu d’amener plusieurs fils à la gloire, en devenant le Chef de leur salut. Pour cela, il a revêtu la nature humaine, 1° afin que, par ses souffrances, il satisfît à ce qu’exigeaient la sainteté et la majesté de Dieu quant à l’état où se trouvaient ceux qu’il venait sauver; 2° afin de mourir, et par sa mort de rendre impuissant celui qui avait l’empire de la mort, le diable, et ainsi délivrer les saints de la crainte de la mort; 3° afin d’être pour eux un souverain sacrificateur qui les secoure, lui-même ayant été tenté comme ils le sont. Ces enfants que Dieu a donnés à Christ pour être ses compagnons dans la gloire, ce sont ses chers rachetés. «Il n’a pas honte de les appeler frères». Mais pour pouvoir prendre en main leur cause, Il devait leur être rendu semblable, devenir véritablement un homme. Et notre chapitre nous donne de ce grand mystère trois motifs d’un prix infini: d’abord, Jésus est venu dans notre nature pour glorifier Dieu en recommençant notre histoire et lui permettre de réaliser ses plans à l’égard de l’homme. Ensuite, Il a pris un corps pour pouvoir mourir et ainsi remporter la victoire sur le prince de la mort dans sa propre forteresse. Et enfin, Jésus a revêtu notre humanité pour entrer plus parfaitement dans nos peines et les comprendre avec un cœur humain. Sa propre expérience de la souffrance lui permet de sympathiser pleinement à nos épreuves comme un sacrificateur fidèle et miséricordieux. Quelle consolation pour tous les affligés! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ Jésus est supérieur à Moïse.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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