Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Tt 1.5 et suivants. En effet, nous retrouvons dans l’épître à Tite les sujets qui nous ont occupés dans la 1ère à Timothée: le bon ordre dans l’assemblée, le sain enseignement opposé à celui des faux docteurs, ses fruits dans la conduite des croyants. Paul a chargé Tite de choisir et d’établir des anciens dans chaque assemblée (Ac 14.19-23). Nous sommes loin du principe de tant d’Églises dans lesquelles un seul homme cumule ces fonctions et se trouve de surcroît régulièrement appointé pour les remplir. Dignité, sobriété, hospitalité, maîtrise de soi, tels sont les caractères moraux indispensables au surveillant. Il n’est pas flatteur le portrait du Crétois tracé par leur propre prophète et confirmé par l’apôtre. Les traits plus ou moins accusés de l’homme naturel ne sont pas effacés par la conversion. L’un reste davantage porté au mensonge, l’autre à la paresse ou à l’orgueil. Chaque enfant de Dieu doit apprendre à connaître ses propres tendances et veiller ensuite avec le secours du Seigneur à ne pas les laisser se manifester. Ainsi l’insoumission! Celle des enfants envers leurs parents risque de se montrer plus tard envers tout l’enseignement divin. Et Dieu ne reconnaît pas les œuvres de celui qui ne se soumet pas à l’autorité de sa Parole.
La pratique de la vie chrétienne est inséparable de la saine doctrine. En effet, l’on rencontre de plus en plus aujourd’hui la prétention d’amener les chrétiens à produire des fruits selon Dieu, en dépit des doctrines malsaines qui altèrent ou ruinent les vérités souvent les plus essentielles du christianisme. On jette du discrédit sur les Saintes Écritures, seul et infaillible recueil de ces vérités. En ôtant à la vie chrétienne sa base absolue qui est la Parole inspirée, on oublie que des fruits ne peuvent être produits sans l’arbre qui les porte. En estimant l’homme déchu capable, sans la Révélation, de produire par lui-même des fruits pour Dieu, on oublie qu’un mauvais arbre ne portera jamais de bons fruits. En faisant de la parole de Dieu un guide doué d’une moralité supérieure, mais écrit sous l’influence des erreurs et des préjugés de ses divers auteurs, on oublie qu’un bon arbre, privé de la sève qui l’alimente, par la mutilation de son écorce, est incapable de fournir une récolte suffisante, ou même une récolte quelconque.
La liaison intime entre la doctrine et la vie pratique se retrouve à chaque pas dans les Écritures. Le Psaume 119 nous montre que par la Parole, seul le sentier du juste est tracé et illuminé. Sans l’enseignement de l’Écriture, le croyant confesse avoir été «comme une brebis qui périt». Les deux épîtres à Timothée sont pleines de cette vérité. En 2 Tim 3.16, ce sont les Écritures divinement inspirées qui nous enseignent et nous instruisent quant à la justice pratique pour toute notre conduite. Le chapitre suivant de notre épître suffirait à lui seul pour nous convaincre de cette importante vérité, et nous dispenser d’en multiplier à l’infini les exemples. Cependant souvenons-nous encore que, même le chrétien qui a une pleine confiance dans l’autorité absolue de la Parole écrite, verra toujours la saveur de sa vie pratique dépendre de la mesure dont il se nourrit des Écritures, dont il reste en contact avec elles et se soumet à leur enseignement. Car les Crétois avaient eux aussi, comme d’autres nations, leur propre prophète, poète et moraliste, qui dans ses œuvres montrait un profond mépris pour ses concitoyens. C’est ce qui arrive d’habitude, dans le monde, aux moralistes clairvoyants qui se sont donné pour tâche de connaître les hommes. Ils les ont au bout du compte, en fort petite estime, mais ne vont jamais jusqu’au mépris d’eux-mêmes, ne s’étant jamais trouvés devant Dieu pour dire comme Job: «J’ai horreur de moi». Épiménide donc, philosophe et homme d’État, leur propre prophète, dans le seul fragment qui, sauf erreur, nous reste de lui, jugeait ainsi ses concitoyens, 600 ans avant Jésus Christ.
«Les Crétois sont toujours menteurs, de méchantes bêtes, des ventres paresseux». Le mensonge, la méchanceté bestiale et la gloutonnerie, des appétits qui cherchent à se satisfaire sans travail et sans peine, tel était le portrait des Crétois; tels peut-être, sont-ils encore. Ce témoignage est vrai, dit l’apôtre. Quant au jugement de ses concitoyens, cet homme avait parlé selon Dieu, il «possédait la vérité» (Rom 1.18); il était un témoin, reconnu de Dieu, de la corruption des Crétois. Qu’y avait-il à faire à l’égard de ces hommes? «Reprends-les vertement», dit l’apôtre à son fidèle délégué.
Il s’agissait donc d’user envers les «séducteurs» de sévérité, avec autorité, fonction qui n’était pas confiée aux anciens, mais à Tite, désigné par l’apôtre, lequel lui-même avait reçu directement cette autorité du Seigneur. C’était aussi ce que Paul avait fait plus d’une fois, même à l’égard de Pierre, apôtre comme lui, quand la foi était en danger et la saine doctrine en péril. Mais la répréhension même, adressée à ces vains discoureurs et séducteurs avait l’amour pour mobile. Son but n’était pas de rejeter ces hommes encombrants et dangereux, mais de les amener à être sains dans la foi. Il fallait ce déploiement d’autorité spirituelle pour leur faire reconnaître les vérités reçues par la foi. Il va sans dire que cette autorité s’exerçait par l’usage de la Parole, dans la puissance de l’Esprit.Les fables judaïques, qualifiées en 1 Tim 4.7 de «fables profanes» qui ne sont que des histoires de vieilles femmes sont le produit de l’imagination orientale qui s’exerce sur les Écritures et qui, sous prétexte d’orner la vérité, la dépare et même l’anéantit. L’apôtre Pierre les appelle «des fables ingénieusement imaginées» (2 Pierre 1.16).
Une doctrine qui ne conduit pas aux bonnes œuvres n’est pas la «saine doctrine» et ce point est de toute importance à considérer. Il n’existe pas d’activité pratique agréable à Dieu, si elle n’a pas pour base le «sain enseignement» de la Parole. La première épître à Timothée, qui nous parle du maintien de la «saine doctrine» dans la maison de Dieu nous parle tout aussi souvent des bonnes œuvres (2:10; 3:1; 5:10, 25; 6:18). Dans un passage capital, la seconde épître à Timothée nous montre (2:21) que, se retirer du mal dans la maison de Dieu, c’est être «préparé pour toute bonne œuvre». Or cette vérité est très peu comprise par les chers enfants de Dieu. Ils parlent à tout propos de bonnes œuvres sans avoir jamais fait ce qui seul peut les y préparer: se purifier des vases à déshonneur. Les bonnes œuvres ont pour caractère, d’être le produit de la sainteté et de l’amour. Jésus, le «saint serviteur de Dieu» qui avait été «oint de l’Esprit saint», passait de lieu en lieu faisant du bien (Actes 10:38).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les anciens et les propagateurs de faux enseignements :
- Les justes cultivent l’amour de la paix
Rm 12.18 S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Tt 1.6 s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. Hb 12.14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Jc 3.17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie.
- Vérités à se rappeler concernant l’Intendance de la vie
-la diversité des dons Mt 25.14-15 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit.
-les hommes sont des intendants, non des propriétaires Lc 19.13 Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit: Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne.
-la fidélité requise 1 Co 4.2 Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.
-la valeur de la vie 1 Co 6.20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.
-un trésor caché qui doit être gardé 1 Tim 6.20 O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes,
-un ministère d’intendance 1 P 4.10 Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu,
- Faux bergers, caractéristiques
-insensibles et aimant le plaisir Es 56.10-12 es gardiens sont tous aveugles, sans intelligence; Ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer; Ils ont des rêveries, se tiennent couchés, Aiment à sommeiller.11 Et ce sont des chiens voraces, insatiables; Ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre; Tous suivent leur propre voie, Chacun selon son intérêt, jusqu’au dernier: -12 Venez, je vais chercher du vin, Et nous boirons des liqueurs fortes! Nous en ferons autant demain, Et beaucoup plus encore! –
-dispersent le troupeau Jr 23.2 C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël, Sur les pasteurs qui paissent mon peuple: Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, Vous n’en avez pas pris soin; Voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions, Dit l’Éternel.
-les mercenaires délaissent les brebis Jn 10.12 Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
- Fausse profession
Ps 78.35-36 Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le Dieu Très Haut était leur libérateur. 36 Mais ils le trompaient de la bouche, Et ils lui mentaient de la langue; Éz 33.31-32 Et ils se rendent en foule auprès de toi, et mon peuple s’assied devant toi; ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique, car leur bouche en fait un sujet de moquerie, et leur coeur se livre à la cupidité. 32 Voici, tu es pour eux comme un chanteur agréable, possédant une belle voix, et habile dans la musique. Ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique. Mt 7.21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Tt 1.16 Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne oeuvre.
De tout ce qui précède, nous notons que les bonnes œuvres, préparées par Dieu et non par nous, ont pour caractère d’être faites au nom de Christ (Actes 4.9-10). Elles ont pour objet d’être faites envers Christ (Marc 14:6), envers les saints (Actes 9:36) et envers tous les hommes (Gal. 6:10), mais toujours d’être faites pour Christ. Le monde ne peut rien comprendre aux bonnes œuvres faites pour Christ, car non seulement il ne connaît pas le Seigneur, mais il est son ennemi. Le parfum de Marie est folie à ses yeux; l’amour divin qui porte le cœur du croyant, vers les saints d’un côté, vers le monde de l’autre, est lettre morte pour l’homme naturel. Opposées aux bonnes œuvres, les mauvaises œuvres ont le mal pour origine et pour but. Un chrétien, même le plus éminent, est en danger de ce côté-là et a besoin d’être délivré de toute mauvaise œuvre (2 Tim. 4:18). Les mauvaises œuvres caractérisent en général les ennemis de Dieu. (Col. 1:21). Les œuvres mortes sont l’opposé des œuvres vivantes. Elles n’ont pas pour origine la vie divine. Elles ne sont pas appelées des «mauvaises œuvres», mais elles n’ont aucune valeur pour Dieu, et comme elles ont la nature pécheresse pour point de départ, il faut qu’on en soit purifié (Héb. 6:1; 9:14). Aussi bien que les mauvaises œuvres, elles seront l’objet du jugement prononcé sur les hommes devant le grand trône blanc. Quand il s’agit du bon ordre dans la maison de Dieu, on le reconnaît aux bonnes œuvres de ceux qui font partie de cette maison, et non à leur profession. La profession n’empêchait pas les personnes mentionnées au verset 16, d’être «abominables et réprouvées». Que le Seigneur Jésus vous soutienne tous de suivre le bon chemin de la foi.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ les devoirs des frères et sœurs âgés.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.