Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 11.1, 2 et suivants. En effet, peu de portions de la Bible ont fait l’objet d’autant de contestations que les enseignements de ces chapitres (1 Co 11.16). Pourquoi l’apôtre( ou plutôt le Saint Esprit) s’occupe-t-il de questions en apparence aussi minimes que le fait pour une femme de porter une longue chevelure ou de se couvrir la tête en certaines occasions? Il faut nous souvenir d’abord que notre christianisme ne consiste pas en quelques actions remarquables accomplies de temps à autre, mais qu’il est fait d’un ensemble de détails qui tissent notre vie quotidienne (Luc 16.10-13).

D’autre part, que Dieu est souverain et n’est pas tenu de nous donner la raison de tout ce qu’Il demande de nous dans sa Parole. Obéir sans discuter est la seule vraie obéissance. Aussi ces instructions sont-elles une sorte de test pour chaque femme ou jeune fille chrétienne. C’est comme si le Seigneur lui demandait: Feras-tu cela pour moi? Auras-tu à cœur de montrer par ce signe extérieur ta dépendance et ta soumission, ou bien feras-tu passer d’abord les exigences de la mode ou de la commodité? Enfin, n’oublions pas ce fait solennel: le monde invisible des anges observe de quelle manière les croyants répondent à la pensée de Dieu (1 Co 11.10). Quel spectacle leur donnons-nous? Il y avait des partis à Corinthe. Même les réunions s’en ressentaient. Les riches faisaient honte aux pauvres et excitaient leur jalousie. Fait plus grave encore, la Cène, confondue avec l’agape(le repas en commun) était prise indignement par beaucoup.

C’est l’occasion pour l’apôtre de rappeler ce que le Seigneur lui a spécialement révélé. La Cène est le saint souvenir d’un Christ qui s’est livré pour nous. Un souvenir qui certes parle au cœur de chaque participant, mais aussi qui proclame universellement ce fait capital: Celui qui est le Seigneur a dû mourir. Et, jusqu’à Son retour, nous sommes invités à annoncer cette mort du Seigneur dans le langage si grand et si simple qui nous a été enseigné. Enfin ce mémorial parle à la conscience du croyant. Car la mort de Christ signifie la condamnation du péché. Prendre la Cène sans s’être d’abord jugé expose donc(pour la terre) aux effets de cette condamnation. Ainsi s’expliquait la faiblesse de beaucoup de Corinthiens — et peut-être parmi nous — la maladie, la mort même, qui avaient frappé certains (1 Co 11.30). Néanmoins la crainte ne doit pas nous tenir à l’écart (1 Co 11.28). Elle peut et doit s’accorder avec une réponse fervente à Celui qui a dit: “Faites ceci en mémoire de moi” (1 Co 11.24, 25).

Alors l’apôtre aborde une question qui, à première vue, semble secondaire et que les Corinthiens avaient provoquée: Une femme doit-elle prier la tête couverte ou découverte? C’est un petit détail, mais auquel Dieu attache une grande importance. Sans doute, il avait besoin d’être connu parmi les Corinthiens, car l’apôtre dit: “Je veux que vous sachiez”. Nous pouvons nous  demander pourquoi ce détail nous est donné à cette place? La réponse est que, lorsqu’il s’agit de la gloire de Christ, rien n’est sans importance aux yeux de Dieu. Qu’une femme prie la tête couverte ou découverte, Dieu s’en enquiert. Cela touche, en type, aux rapports de Christ avec l’Assemblée, de l’Époux avec l’Épouse. Nous retrouvons ici, sous un autre caractère, la relation dont parle dans Ep 3.10: “Afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par l’assemblée”; et ici: “La femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité à laquelle elle est soumise” (1 Co 11.10). Ainsi, quand les anges ont les yeux sur la femme soumise à son mari, ils voient et apprennent à connaître la sagesse si diverse de Dieu. Dieu a voulu leur donner, dans le spectacle de la femme qui a la tête couverte, un exemple de la soumission de l’Épouse à son Époux, de l’Église à Christ. Telle est la raison pour laquelle cette question nous est présentée ici, quoiqu’il s’agisse, dans l’espèce, d’un détail particulier de la conduite des femmes dans les assemblées.

L’apôtre donne trois raisons pour que la femme reste couverte. Il trouve la première dans la création: “L’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme; car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme” (1 Co 11.8, 9). La seconde dans la nature: “La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c’est un déshonneur pour lui? etc.” La nature est appelée comme témoin, que la femme doit avoir sur la tête le signe de la soumission à son mari. Comme cela s’accorde peu avec les idées féministes d’aujourd’hui. On trouvera toujours des femmes prêtes à discuter, car il leur plaît toujours moins d’être mises dans une place de dépendance. L’apôtre leur donne, pour leur fermer la bouche, une troisième raison, la coutume: “Si quelqu’un paraît vouloir contester… nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu”. Un certain ordre, une certaine décence, dépendant de l’habitude, doivent être observés dans les assemblées de Dieu. Il s’agit donc là, non seulement de la place donnée à la femme dans la création et selon la nature, mais il s’agit de l’ordre dans l’Église, de ce qui convient à l’Assemblée vis-à-vis de Christ.

Il y a donc un ordre à observer dans les rapports entre époux, afin que Celui qui est le Seigneur de tous soit glorifié dans l’Assemblée. Quand nous sommes réunis en assemblée (vous retrouvez ici le corps), comment celle-ci a-t-elle à se comporter? Cette question est d’une importance capitale pour nous. Sans doute, nous ne sommes plus semblables à l’assemblée de Corinthe qui se réunissait ensemble en un même lieu, mais, alors que nous ne serions que deux ou trois réunis au nom du Seigneur, nous avons à manifester l’ordre qui convient au corps de Christ ici-bas. Entrant en plein dans ce sujet, nous trouvons en premier lieu ce qu’est la réunion d’assemblée: “Car d’abord, quand vous vous réunissez en assemblée…” Il y a donc, dans ce monde, une chose telle qu’une “réunion de l’assemblée”, du corps de Christ.

En consultant la Parole, nous trouvons que toute “réunion d’assemblée” a un trait commun: le Seigneur est personnellement et spirituellement au milieu d’elle, et cela donne à cette réunion un caractère de bénédiction que ne connaîtront jamais des chrétiens réunis pour une évangélisation ou une prédication de la Parole. Outre ce caractère général, la réunion d’assemblée en a de particuliers. Nous trouvons en premier lieu, la réunion d’assemblée pour le culte, dont la Cène, mémorial de la mort du Seigneur, est le centre. En second lieu, la réunion d’assemblée, pour la prière, dont il n’est pas fait mention ici, mais en Mt 18; et, dans ce passage, nous apprenons que la réunion d’assemblée est possible même à deux ou trois réunis autour de Jésus comme leur centre. En troisième lieu, la réunion d’assemblée pour l’édification.

Quand des chrétiens, réunis en assemblée, étaient mis en mesure de manifester ainsi leur union entre eux et avec Christ, osaient-ils être divisés et former des sectes? Leurs divisions, comme cela eut lieu plus tard, ne les avaient pas encore matériellement séparés les uns des autres, mais, tout en restant unis extérieurement, les chrétiens rassemblés ne s’entendaient plus. L’apôtre ne les loue pas de ce désordre, bien au contraire; mais il se trouvait et il se trouve encore aujourd’hui, grâce à Dieu, dans l’Assemblée de Christ, des hommes qui, au lieu de les approuver, s’élèvent avec force contre les sectes, et Dieu dit de ces hommes: “Afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous”.

De ce reproche, l’apôtre passe à un autre: Quand ils se réunissaient ensemble, ce n’était pas manger la Cène dominicale. Dans ce temps-là, ils prenaient la Cène avant ou après l’agape, et il arrivait que chacun apportait son propre repas, au lieu de le placer sur la table pour que tous en profitent. Si nous ne trouvons la table que là où l’unité est mise en lumière, il n’en est pas de même de la Cène. Elle est chose connue et maintenue, très imparfaitement et partiellement, il est vrai, dans la chrétienté. Le pain et la coupe y sont proclamés comme un mémorial de la mort de Christ, et nous pouvons rendre grâces à Dieu qu’il en soit ainsi. On ne trouve, il est vrai, dans les systèmes ordinaires de la chrétienté aucune intention de célébrer la Cène en commun; car, afin d’excuser si possible le mélange de chrétiens avec le monde qui a crucifié le Sauveur, on affirme que c’est un acte individuel. Nous venons de voir que la Cène est, en premier lieu, le mémorial de la mort du Seigneur; en second lieu, le mémorial de son œuvre. En troisième lieu, nous trouvons ceci: “Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur”. La Cène est donc une proclamation au milieu du monde de la mort du Seigneur. Il y a actuellement une chose telle que l’Assemblée de Christ réunie pour annoncer ce grand fait et pour le faire connaître. Elle n’a pas besoin d’élever la voix; le fait même que les chrétiens prennent la Cène tous ensemble annonce au monde, qu’il y prenne garde ou non, la valeur infinie de la croix de Christ.

Nous trouvons, en quatrième lieu, dans la Cène, une chose que nous ne pouvons en distraire: “Jusqu’à ce qu’il vienne”. Nous attendons Sa venue. La proclamation de sa mort durera pendant toute la période de son absence, et cessera dès qu’Il sera venu. Alors le monde, laissé à lui-même, sera privé pour toujours de ce qu’il a méprisé; mais alors aussi, ceux qui ont annoncé cette mort si faiblement, qui l’ont comprise si incomplètement, la célébreront ensemble dans la gloire céleste, avec des louanges infinies, autour de l’Agneau immolé!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Exemple de Christ

Mt 11.29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mt 16.24 Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Jn 13.15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. He 3.1 C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons; He 12.2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. 1 P 2.21 Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,

  • Exemple de Paul

Ac 20.35 Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. 1 Co 4.16 Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. 1 Co 7.7 
Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. 1 Co 11.1 Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. Ph 3.17 Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Ph 4.9 Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. 2 Th 3.7 Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre. 2 Tim 1.13 Retiens dans la foi et dans la charité qui est en Jésus Christ le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi.

  • Soumission de la Femme

Gn 3.16 Il dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. 1 Co 11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 1 Co 14.34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Ep 5.22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 1 Tim 2.11 Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. 1 P 3.1,5 Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, 5 Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris,

  • La modestie, Qualité de la femme :

Gn 24.66 Le serviteur raconta à Isaac toutes les choses qu’il avait faites. 1 Tim 2.9-10 Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, 10 mais qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. 1 P 3.1-2 Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, 2 en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

De tout ce qui précède, nous notons qu’au sujet de la Cène, des choses graves se passaient parmi les Corinthiens. Plusieurs la prenaient indignement. Il est nécessaire de comprendre le sérieux d’un tel acte et, si l’on a part à un Christ mort pour nos péchés, de ne pas manger et boire sans distinguer le corps, sinon l’on boit et mange un jugement contre soi-même. Combien cela est sérieux. Cette manière indigne de prendre la Cène du Seigneur, ne la distinguant pas d’un repas ordinaire, devait amener un jugement sur ces enfants de Dieu à Corinthe, jugement qui les atteignait dans ce monde, puisqu’ils n’étaient plus exposés au jugement éternel. On trouvait donc parmi eux beaucoup de faibles et de malades, et un assez grand nombre avaient été retranchés par la mort. Ce péché était pour plusieurs “un péché à la mort”, pour lequel on ne pouvait pas prier. C’est pour nous aussi, une chose solennelle à laquelle nous devons bien prendre garde. Il ne nous faut jamais oublier le jugement de nous-mêmes quand nous prenons la Cène, afin que le Seigneur ne soit pas obligé de nous juger pour notre manque de piété et de sérieux, quand nous accomplissons l’acte symbolique auquel il nous a conviés. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts dans la piété.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” les dons spirituels dans leur diversité et dans l’unité de l’Esprit. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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