Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 21.1 et suivants. En effet, beaucoup de personnes pensent être quittes envers Dieu en Lui offrant de temps en temps le «sacrifice» de quelques bonnes œuvres. Elles prétendent se racheter d’une vie de péché en observant certaines formes religieuses. Fatale illusion! Une seule chose est agréable à l’Éternel: la pratique habituelle de ce qui est juste et droit (verset 3), mais elle n’est à la portée que du juste, c’est-à-dire de celui que Dieu a rendu tel en le justifiant. Jusqu’à sa conversion, tout homme est caractérisé par son méchant cœur. Ses désirs intimes sont tournés vers le mal; il est son propre centre et n’a ni réel amour pour le prochain (verset 10) ni véritable pitié pour le malheureux (verset 13). Ces sentiments peuvent être quelquefois contrefaits par l’amabilité charnelle, ou confondus avec une certaine sensibilité naturelle (un incroyant peut avoir «bon cœur» ou se signaler par sa droiture: verset 2). En fait le vrai bien n’a sa source qu’en Dieu et n’a eu son accomplissement parfait qu’en Christ. C’est à Lui que nous ramène le verset 12. Il a été le Juste par excellence (Job 34.17) et à ce titre Lui seul a droit de juger (Jean 5.26-30). Il considère attentivement la maison du méchant et, si vraiment il n’y voit aucune repentance, Il la renversera dans le malheur (verset 12, Ps 37.34-36).
Le cœur d’un roi, dans la main de l’Éternel, est des ruisseaux d’eau; il l’incline à tout ce qui lui plaît (v. 1) : Ce passage complète la série de sentences qui concernent le roi dans le chapitre précédent. Il semble s’appliquer plus directement à Salomon. Il parle d’un roi dont le cœur est dans la main de l’Éternel qui le dirige à son gré pour porter la bénédiction partout où cette main l’incline. Dieu a confié la puissance au roi. Quel usage en fera-t-il si cette puissance n’est pas jointe à la dépendance? Toute bénédiction vient de cette attitude. Cela n’exclut pas la pensée que le plus mauvais roi puisse devenir, contre son gré, une source de rafraîchissement pour son peuple, Dieu inclinant son cœur comme il lui plaît.
Toute voie de l’homme est droite à ses yeux, mais l’Éternel pèse les cœurs (v. 2; Pr 16:2) : Dieu n’est pas influencé par ce que l’homme pense de lui-même, car ce dernier porte toujours un jugement favorable sur ses propres voies; Celui qui pèse les cœurs connaît bien mieux que l’homme les motifs secrets qui le font agir. Pratiquer ce qui est juste et droit, est une chose plus agréable à l’Éternel qu’un sacrifice (v. 3) : Nous trouvons en d’autres passages que l’obéissance (1 Sam. 15:22), la droiture, la bonté, l’humilité (Michée 6:8), un esprit brisé (Ps. 51:19), c’est-à-dire l’état du cœur, valent plus aux yeux de Dieu que les sacrifices. Ici c’est la droiture et la justice dans la marche, sujet caractéristique des Proverbes.
L’élévation des yeux, et un cœur qui s’enfle, la lampe des méchants, c’est péché (v. 4) : L’orgueil et le désir de s’élever, telle est la lampe qui dirige la voie des méchants. Cela s’appelle le péché. Le péché, vu à son origine, est précisément avec l’indépendance le désir de s’élever; c’est, comme Adam, estimer «comme un objet à ravir d’être égal à Dieu» (Phil. 2:6). Les pensées d’un homme diligent ne mènent qu’à l’abondance; mais tout étourdi ne court qu’à la disette (v. 5) : Si les versets précédents nous ont parlé de dépendance, de justice pratique et d’humilité, nous trouvons ici la diligence qui, conduite par la réflexion, mène à l’abondance. Elle est temporellement et moralement le contraire de la paresse, dont ces chapitres nous ont amplement entretenus; mais ici elle est mise en contraste avec l’étourderie qui peut avoir un air de diligence, mais manque de réflexion et n’aboutit qu’à manquer de tout. Appliquez cette vérité aux circonstances spirituelles et à l’activité dans le service, vous arriverez à la même conclusion.
Acquérir des trésors par une langue fausse, c’est une vanité fugitive de ceux qui cherchent la mort (v. 6) : Les hommes pécheurs pensent arriver à cette abondance (v. 5) par le mensonge. Ils ne se doutent pas qu’en cherchant à acquérir des trésors par ce moyen, ils cherchent la mort, gage de leur fausseté, en sorte que toute leur richesse convoitée ou acquise ne sera finalement qu’un souffle, qu’une vapeur qui passe. La dévastation des méchants les emporte, car ils refusent de pratiquer ce qui est droit (v. 7) : Toute voie violente disparaîtra avec les méchants qui la pratiquent; il n’y a que la voie droite qui demeure et que le jugement n’atteint pas. La voie d’un homme coupable est détournée, mais l’œuvre de celui qui est pur est droite (v. 8) : Le cœur de l’homme se manifeste dans ses voies. Toujours le coupable a une voie tortueuse; toujours il y aura de la droiture dans l’activité de celui qui est pur de cœur. Remarquons, en passant, que la Parole nous présente toujours la pureté comme le résultat de la purification. Mieux vaut habiter sur le coin d’un toit, qu’une femme querelleuse et une maison en commun (v. 9, 19; Pr 19:13; Pr 27:15). La question de ses associations est de toute importance pour le fils de la Sagesse. Mieux vaut rester solitaire, dans une demeure de rencontre qui ne vous appartient pas, que de contracter une union, offrant des avantages matériels, avec une femme qui cherche des querelles et détruit ainsi la paix de la maison. Jamais les croyants ne trouveront la paix dans les avantages que le monde leur offre par le mariage.
L’âme du méchant désire le mal; son prochain ne trouve pas grâce à ses yeux (v. 10) : Nous revenons ici à ce qui se trouve au fond du cœur. Si l’homme est méchant – et, comme nous l’avons remarqué précédemment, le monde est composé de deux classes de gens, les méchants et les justes – comment son cœur désirerait-il le bien? Comment aimerait-il son prochain? La parabole du bon Samaritain lui répond. Quand on punit le moqueur, le simple devient sage; et quand on instruit le sage il reçoit de la connaissance.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Suite des proverbes sur la vie morale :
- Main divine, sur les hommes, pour les bénir
2 Ch 30.12 Dans Juda aussi la main de Dieu se déploya pour leur donner un même coeur et leur faire exécuter l’ordre du roi et des chefs, selon la parole de l’Éternel. Ps 37.24 S’il tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Éternel lui prend la main. Ps 104.28 Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens. Jn 10.28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
- Souveraineté de Dieu, références générales
Ps 29.10 L’Éternel était sur son trône lors du déluge; L’Éternel sur son trône règne éternellement. Mt 6.13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen! Ac 17.24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme; Rm 9.19 Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?
- Gain injuste
Pr 16.8 Mieux vaut peu, avec la justice, Que de grands revenus, avec l’injustice. Jr 22.13 Malheur à celui qui bâtit sa maison par l’injustice, Et ses chambres par l’iniquité; Qui fait travailler son prochain sans le payer, Sans lui donner son salaire; Ez 22.13 Voici, je frappe des mains à cause de la cupidité que tu as eue, et du sang qui a été répandu au milieu de toi. Jc 5.4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées.
- Dureté du cœur condamnée
Ps 95.8 N’endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert, Pr 28.14 Heureux l’homme qui est continuellement dans la crainte! Mais celui qui endurcit son coeur tombe dans le malheur. Rm 2.5 Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, Hb 3.13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il n’y a point de sagesse, et il n’y a point d’intelligence, et il n’y a point de conseil, en présence de l’Éternel. Car cette maxime est la ruine totale de toutes les prétentions de l’homme à la sagesse et à tout ce qui en dépend. «Il est écrit: Je détruirai la sagesse des sages et j’annulerai l’intelligence des intelligents» (1 Cor. 1:19). La sagesse, la force, le conseil, l’intelligence sont avec l’Éternel seul (Job 12:13). La croix, folie pour le sage et l’intelligent du monde, est la sagesse de Dieu et la puissance de Dieu. Les enfants de la sagesse eux-mêmes ne la possèdent que parce qu’ils ont été enfantés par elle, mais, tout ce livre le démontre, ils ne peuvent la réaliser qu’en étant constamment sous son enseignement. Le cheval est préparé pour le jour de la bataille, mais la délivrance est à l’Éternel (v. 31; Ps 33:17). Ce n’est ni le conseil, ni la prudence de l’homme qui délivrent. La force réglée par la prévoyance de l’homme peut être préparée d’avance. Rien n’est laissé au hasard, la bataille étant prévue. À quoi tout cela servira-t-il pour délivrer l’homme, si Dieu n’intervient pas? Au chapitre 10, commencent les détails qui indiquent à celui qui y prête l’oreille, comment on peut éviter les pièges où le simple pourrait tomber, la marche à suivre en bien des circonstances, et les conséquences des actions des hommes ; en un mot, ce qui, en détail, caractérise la sagesse, ce qui peut être prudence pour l’homme et discrétion divine pour les enfants de Dieu, et aussi, le fruit du gouvernement de Dieu, quelles que puissent être pour un temps les apparences. Il est bon de remarquer qu’il ne s’agit ni de rachat, ni de propitiation dans ce livre ; mais qu’il propose une marche conforme à la sagesse du gouvernement de Dieu. Il y a beaucoup de suite dans ce chapitre. Ces versets nous entretiennent de l’état du cœur et de ses résultats, en bien ou en mal, dans les voies de l’homme; ensuite nous présentent le contraste entre le juste et le méchant et les voies de Dieu envers ce dernier. Mais aussi plutôt le contraste entre la sagesse avec les vertus qui en découlent, et les plans du méchant. Ce qui frappe surtout, c’est la manière dont les pensées s’enchaînent. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Suite des proverbes sur la vie morale (Pr 22).
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.