Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Rm 13.1 et suivants. En effet, être soumis aux autorités, c’est l’être à Dieu qui les a établies. À moins que ce qui est exigé de nous ne soit en contradiction évidente avec la volonté du Seigneur(Ac 4.15-22; Ac 5.26-32). Le chrétien, qui profite de la sécurité et des services publics assurés par l’État, doit se comporter en bon citoyen, payer scrupuleusement ses impôts (Rm 13.7), respecter les lois et les règlements: police, douane, etc. “Ne devez rien à personne” (Rm 13.8) est une exhortation à ne pas oublier à notre époque où le crédit est entré dans les mœurs. Car les dettes peuvent constituer un piège à plusieurs points de vue: d’abord, en engageant un avenir qui ne nous appartient pas; ensuite, en nous liant aux hommes plutôt qu’à Dieu (Jr 17.5-8); et enfin, en traduisant un esprit d’impatience et de propre volonté. Dois-je faire un achat pour lequel le Seigneur ne m’a pas encore donné l’argent nécessaire?

Car une seule dette doit nous lier: l’amour qui résume toutes les instructions de ce chapitre: amour pour le Seigneur (1 P 2.13-16), pour nos frères, pour tous les hommes. Un motif essentiel pour être fidèle et ranimer nos cœurs, c’est que “le matin vient” (Es 21.11-12). Tant que dure la nuit morale de ce monde, le croyant est invité à revêtir les armes de la lumière(Rm 13.12; Ep 6.13-20). Le Seigneur vient. Après l’exhortation à ne pas se venger soi-même, mais à surmonter le mal par le bien, l’apôtre, dans ce chapitre, passe à un devoir d’ordre plus général qui incombe à tout homme, mais d’une manière particulière au chrétien: “Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu; et celles qui existent sont ordonnées de Dieu” (Rm 13.1).

“Toute âme”, c’est plus général que “tout chrétien”, ou “chacun d’entre vous”, et c’est bien écrit ainsi à dessein(Rm 2.9). Car la maison entière du croyant: enfants, domestiques, tout y est compris. Le chrétien n’est certes pas de ce monde, mais il est dans le monde, comme les autres hommes, et ainsi il est tenu d’être soumis aux autorités, et cela pour des motifs qui sont de la plus haute importance. D’abord, l’autorité est “ordonnée de Dieu”, puis le magistrat est “serviteur de Dieu”, et finalement “ils sont ministres de Dieu”(Rm 13.4-6). On trouverait difficilement des motifs plus sérieux quant à nos devoirs envers les autorités. 

Sans doute, on pourrait objecter à ce simple commandement de Dieu: Oui, mais que faire si l’autorité elle-même ne reconnaît pas sa dépendance de Dieu, si elle gouverne selon son bon plaisir et ordonne des choses injustes ou pénibles? Dois-je me soumettre quand même à elle sans condition? Assurément la parole prononcée par les apôtres devant le sanhédrin: “Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes” est toujours valable. Car si l’autorité exige de nous une chose qui soit contraire à la volonté de Dieu, et si l’accomplissement d’un tel ordre pèse sur notre conscience, nous devons obéir à la volonté de Dieu. Mais dans ce cas seulement. Car en toute autre circonstance, j’ai à être soumis simplement, sans m’occuper du caractère politique de l’autorité, qu’elle soit monarchique, républicaine, ou d’un autre caractère, qu’elle remplisse ses devoirs ou non, car il n’y a pas d’autorité qui ne soit de Dieu. Combien cela rend simple le chemin du croyant!

Au temps où notre épître fut écrite, il n’était certes pas facile d’obéir à ce commandement, car les autorités étaient entièrement païennes et idolâtres. Elles considéraient donc comme des ennemis les croyants qui avaient rejeté la religion de l’État et refusaient catégoriquement d’offrir de l’encens aux dieux. Elles les opprimaient même et les persécutaient. Malgré cela, il restait vrai que les magistrats sont ordonnés de Dieu pour punir le mal, pour exiger et récompenser le bien (Rm 13.3). Le magistrat était et est encore aujourd’hui «serviteur de Dieu»; l’apôtre le déclare à deux reprises dans ce quatrième verset: il est “serviteur de Dieu pour ton bien… il ne porte pas l’épée en vain; car il est serviteur de Dieu, vengeur pour exécuter la colère sur celui qui fait le mal”. C’est pourquoi celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordonnance de Dieu, et ceux qui résistent feront venir un jugement sur eux-mêmes (Rm 13.2). En d’autres termes, toute autorité est de Dieu; pour cette raison le croyant doit lui être soumis, car il résisterait à l’ordonnance de Dieu, s’il ne l’était pas.

Il est possible que cette soumission cause au chrétien des désagréments de diverses sortes et qu’il en éprouve même peut-être des pertes sensibles et des souffrances. Toutefois cela ne doit en rien changer sa manière d’agir; d’ailleurs, a-t-il autre chose à attendre dans ce monde d’injustice? Il y est étranger et pèlerin; sa bourgeoisie est dans les cieux; amené par la foi dans la plus étroite relation avec Dieu, il sait que sa position et son héritage sont célestes; il est béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes. Il régnera un jour avec Christ, quand le temps sera venu, mais sa part actuelle est de souffrir et, autant que cela dépend de lui, il doit vivre en paix avec tous les hommes, rechercher leur bien et «en faisant le bien», fermer la bouche “à l’ignorance des hommes dépourvus de sens”(1 Pierre 2:15).

Quand nous avons compris cela, notre position et notre attitude envers l’autorité deviennent très simples. Si nous discernons Dieu en elle, les difficultés disparaissent et la plupart des questions se résolvent d’elles-mêmes. Nous reconnaissons aussi la nécessité de lui être soumis, non seulement à cause de la colère(qui nous atteindrait en cas d’insoumission), “mais aussi à cause de la conscience” (Rm 13.5). Pour ce même motif, il peut arriver que nous ne puissions pas obéir, comme cela a déjà été dit, à certains ordres qui sont en contradiction avec la volonté positive de Dieu et notre caractère de chrétiens. Il doit réaliser que ses intérêts ne sont pas liés à cette terre, mais au ciel.

Nous rappelons ici l’exhortation si importante et si actuelle de l’apôtre en 1 Timothée 2: “J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes — pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté” (Rm 13.1, 2). Au lieu de médire des autorités, de nous passionner au sujet de leurs actes et de prononcer même sur elles des jugements outrageux (Tite 3.1, 2), notre privilège et notre devoir, c’est d’intercéder pour elles; faisant monter à Dieu pour elles des intercessions et des actions de grâces. Si nous ne recherchons pas les choses élevées et que nous nous associons aux humbles (Rm 12.16), nous dispenserons de bon cœur à tous ce qui leur revient ou ce qu’ils attendent de nous, d’autant plus que nous verrons Dieu au-dessus d’eux, désirant le servir dans toutes ces choses extérieures.

“Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi”. Il est probable que, par cette exhortation, l’apôtre pense en premier lieu aux obligations dont il vient d’être question, mais nous pouvons y voir aussi une mise en garde contre l’habitude coupable de faire des dettes, comme cela arrive malheureusement souvent même parmi les chrétiens. Il est humiliant pour un croyant de s’endetter, pour quelque motif que ce soit. En pareil cas, ne devrait-il pas mettre toute son énergie à se libérer de ses dettes aussi rapidement que possible? Une seule dette fait exception à cette règle générale: celle de l’amour. Cette dette-là est justifiée et ne déshonore personne, ni devant Dieu, ni devant les hommes. 

En outre, l’amour est l’accomplissement de la loi; tous les commandements qui expriment les devoirs de l’homme envers ses semblables, se résument en un seul: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Rm 13.9). Ce commandement existait depuis les temps anciens mais personne n’a pu l’observer. Seule la grâce qui nous a révélé en Christ la plénitude de l’amour divin, peut transformer notre cœur et nous rendre capables de ne plus marcher selon la chair, mais selon l’Esprit. Si nous le réalisons, “la juste exigence de la loi” est accomplie en nous (Rm 8.3, 4). “L’amour ne fait point de mal au prochain”; s’il le faisait, il agirait contre sa nature. Ainsi “l’amour … est la somme de la loi” ou, comme l’apôtre le dit aux Galates: “Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”(Ga 5.14).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Devoirs civiques 

Esd 7.26 Quiconque n’observera pas ponctuellement la loi de ton Dieu et la loi du roi sera condamné à la mort, au bannissement, à une amende, ou à la prison. Ec 8.2 Je te dis: Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. Mt 17.27 Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l’hameçon, et tire le premier poisson qui viendra; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi. Mt 22.21 De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Rm 13.1 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. Tt 3.1 Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne oeuvre; 1 P 2.13-14 Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, 14 soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien.

  • Faveurs royales 

Pr 16.15 La sérénité du visage du roi donne la vie, Et sa faveur est comme une pluie du printemps. Pr 19.12 La colère du roi est comme le rugissement d’un lion, Et sa faveur est comme la rosée sur l’herbe. Pr 29.26 Beaucoup de gens recherchent la faveur de celui qui domine, Mais c’est l’Éternel qui fait droit à chacun. Mt 24.45 Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable?

  • Honnêteté requise

Lev 19.35-36 Vous ne commettrez point d’iniquité ni dans les jugements, ni dans les mesures de dimension, ni dans les poids, ni dans les mesures de capacité. 36 Vous aurez des balances justes, des poids justes, des épha justes et des injustes. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte. Dt 25.15 Tu auras un poids exact et juste, tu auras un épha exact et juste, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Pr 11.1 La balance fausse est en horreur à l’Éternel, Mais le poids juste lui est agréable. Rm 12.17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. Rm 13.8 Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. 2 Co 8.21 car nous recherchons ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes. Ph 4.8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées.

  • Mise en garde contre le Sommeil spirituel  

Es 56.10 Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence; Ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer; Ils ont des rêveries, se tiennent couchés, Aiment à sommeiller. Mc 13.35-36 Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; 36 craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Rm 13.11 Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. Ep 5.14 C’est pour cela qu’il est dit: Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera. 1 Th 5.6 Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres.

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre indique un autre motif pour le chrétien d’être fidèle et vigilant: “Et encore ceci: connaissant le temps, que c’est déjà l’heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru: la nuit est fort avancée, et le jour s’est approché”. Aussi longtemps que le soleil de justice ne s’est pas levé, la nuit de ce monde dure encore. Les hommes peuvent, par leurs affaires et la recherche des plaisirs, tenter d’oublier ce fait. “Ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent, s’enivrent la nuit”, lisons-nous en 1 Th 5.7. Selon les exhortations de la Parole, il rejette les œuvres des ténèbres et revêt les armes de la lumière. Car si nous revêtons “le Seigneur Jésus Christ”, en manifestant dans toutes nos pensées, nos paroles et nos actes, le caractère et la marche de notre bien-aimé Sauveur, Lui la vraie lumière du jour, non seulement nous ne prendrons pas soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises”, nous ne rechercherons pas les choses dans lesquelles ces convoitises trouvent un aliment, mais nous «marcherons, comme Lui a marché”. Car le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru; l’heure est venue de nous réveiller de notre sommeil; c’est pourquoi il dit: “Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi.” Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts dans ce but.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ”  l’accueil sans jugement du faible dans la foi, ne pas être une pierre d’achoppement pour son frère. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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