Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ga 6.1, 2 et suivants. En effet, nous apprenons ici comment agir envers un frère en chute, sans perdre de vue notre propre responsabilité, envers ceux qui sont accablés par des fardeaux, envers “ceux de la maison de la foi”, et envers tous, en faisant le bien(Ga 6.10). Présentement nous semons, en vue de moissonner “en temps voulu”. Or un principe est évident: la récolte sera inévitablement de la même nature que la semence. Seul un fou pourrait s’attendre à recueillir le blé là où il a planté des chardons. La chair engendre toujours la corruption, tandis que le fruit de l’Esprit germe pour la vie éternelle(Ga 5.22-25; Os 10.11-13). C’est donc maintenant qu’il faut choisir; plus tard tout regret sera vain.

Le chrétien a déjà été déclaré mort à la Loi(Ga 2.19-20) et mort à la chair (Ga 5.22-25). Il est ici reconnu mort au monde et réciproquement (Ga 6.14). Désormais le monde n’a pas plus de droits sur moi que moi je n’en ai sur lui. Entre lui et moi se dresse une infranchissable barrière, et c’est “la croix de notre Seigneur Jésus Christ”, ma délivrance et ma gloire. D’un côté “une nouvelle création”, de l’autre “rien” que Dieu reconnaisse (Ga 6.15). Puissions-nous être d’accord avec Lui en principe et en pratique.

Les dix premiers versets contiennent des conclusions pratiques tirées de toute la doctrine de cette épître. Notons aussi que les deux premiers chapitres nous avaient montré le cas qu’il fallait faire de l’homme dans l’œuvre de Dieu. La sentence de mort était prononcée contre lui. Seul le second homme, Christ, pouvait subsister devant Dieu ainsi que tous ceux qui, étant nés de l’Esprit, appartenaient à ce second homme. Mais l’homme nouveau ayant encore la chair ou le vieil homme en lui, peut se laisser surprendre par quelque faute, revenir à quelque acte qui ne peut être attribué qu’au vieil homme ou à la chair. Ceux auxquels l’apôtre s’adresse sont des hommes spirituels, ceux qui réalisent, dans leur marche, le fruit de l’Esprit et ne sont pas tombés pour avoir oublié le caractère du nouvel homme. Qu’ont-ils à faire? Redresser un tel homme, mais non dans un esprit légal qui ne peut que condamner sans rémission. L’esprit de l’homme spirituel est un esprit de douceur. Il sait que lui aussi peut être tenté et tomber, comme celui qu’il est appelé à redresser. Cela le fait prendre garde à lui-même, le préserve d’orgueil et de chute. Ainsi, vivant par l’Esprit, il marche aussi par l’Esprit.

“Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui; car chacun portera son propre fardeau”(Ga 6.2-5)

L’exhortation s’adresse maintenant à ceux qui étaient spirituels non pas quant à leur attitude vis-à-vis de celui qui avait commis quelque faute, mais quant à leurs rapports entre eux. Ils devaient porter les charges les uns des autres. L’amour seul pouvait les conduire dans un tel chemin; chacun oubliant sa charge à lui pour porter celle de son frère. N’était-ce pas l’exemple que leur avait donné en perfection la personne adorable de Christ? S’ils faisaient cela, la loi du Christ était chose accomplie en eux. Y avait-il aucune nécessité à y ajouter une autre loi? Le fardeau était porté et continuait à l’être. N’étant rien, ils pensaient être quelque chose et se séduisaient eux-mêmes. À coup sûr ils ne pouvaient se glorifier de ce qu’ils faisaient maintenant, car c’était autrui qui avait fait l’œuvre parmi les Galates. Et certes ce n’était pas la charge de leurs frères qu’ils songeaient à porter, mais chacun d’eux porterait son propre fardeau quand leur responsabilité serait mise en cause.

“Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.”(Ga 6.6)

Ce passage introduit une vérité incontestable. D’un côté nos cœurs égoïstes tout en recevant volontiers l’enseignement de la Parole sont facilement beaucoup plus occupés de leurs propres intérêts que de ceux des ouvriers envoyés par le Seigneur et seraient disposés à restreindre leurs libéralités envers ceux qui nous enseignent. Cette manière de faire répond-elle à ce qui nous est dit ici: “faire participer celui qui nous enseigne dans la Parole, à tous les biens”? C’est beaucoup dire. La question de l’hospitalité, de la nourriture, du vêtement est traitée à fond par une phrase pareille, sans en exclure l’aide pécuniaire.

Mais les faux frères avaient un autre but que l’argent: ils voulaient s’acquérir des gens “zélés à leur égard”, se créer des adeptes en excluant l’apôtre.

“Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.”(Ga 6.7-10)

Ce passage revient au sujet capital et immuable de l’épître. En effet, la religion de la chair ne peut absolument se concilier avec celle de l’Esprit. L’alliance des deux est impossible; ce sont deux terrains entièrement séparés. Vouloir les confondre ou les réunir, c’est se séduire soi-même, bien plus, c’est se “moquer de Dieu”. Pour celui qui sème pour la chair, il n’y a qu’une moisson possible: la corruption; et cette épître tout entière montre que la religion qu’on cherchait à imposer aux Galates n’était pas autre chose que la religion de la chair. À quoi conduisait-elle? Nous l’avons vu aussi tout du long de cette épître. Mais où conduisait la marche opposée? “Celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle”. Et qu’est-ce que la vie éternelle, sinon une vie spirituelle et divine répondant à la nature de Dieu, capable de le connaître et de jouir de lui, une vie sainte et irréprochable devant Dieu en amour, une vie qui se résume dans la connaissance d’une personne: Christ.

Aucun mélange n’est possible avec les semailles et la moisson de la chair. C’était se moquer de Dieu que de préférer ces dernières à la moisson de l’Esprit, au bonheur sans limite de la communion avec Christ et de la jouissance de la vie de Dieu. Et encore, cette vie éternelle devait-elle se montrer non seulement dans la communion avec Christ, mais en faisant du bien. Ne défaillons pas dans ces semailles et nous moissonnerons au temps propre; et n’oublions pas que si nous sommes appelés à secourir surtout ceux de la «maison de la foi», nous avons à l’occasion à secourir et à encourager par nos sympathies tous ceux qui, ne faisant pas partie de cette maison, traversent les misères et les souffrances de ce pauvre monde, courbé sous les conséquences du péché. Comme l’exhortation contenue dans ces versets était propre à délivrer les Galates du joug qu’on cherchait à leur imposer et à les ramener dans la jouissance du vrai bonheur et de la pleine liberté de la grâce!

“Tous ceux qui veulent se rendre agréables selon la chair vous contraignent à vous faire circoncire, uniquement afin de n’être pas persécutés pour la croix de Christ. Car les circoncis eux-mêmes n’observent point la loi; mais ils veulent que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair. Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde! Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu!”(Ga 6.11-16)

L’apôtre montre ici toute sa sollicitude pour ces chères assemblées dont il mesurait les dangers. Il n’avait écrit de sa propre main une lettre tout entière pour aucune autre assemblée. Il démêle les motifs de ceux qui voulaient les faire circoncire, car on se soustrayait ainsi à la persécution à cause de la croix de Christ. Nous avons vu, tout du long, depuis le commencement de cette épître, que la croix de Christ met fin à l’homme et à la chair. À quoi rime alors la loi? “Je suis mort à la loi”. “Ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair”. Mais ceux qui contraignent les Galates à se faire circoncire ne gardent pas eux-mêmes la loi. Alors pourquoi la circoncision? Ils en tirent profit pour eux-mêmes, afin de se glorifier dans leur chair. Le fait est qu’ils reculaient devant l’opprobre de Christ et qu’ils s’attachaient à la religion qui conserve les formes judaïques parce qu’ils ne pouvaient se résoudre à avoir mauvaise apparence, ni à répudier entièrement la chair comme une chose qui ne mérite que la croix (Ga 5.24).

C’était une gloire, même devant les païens, d’appartenir à une religion qui reconnaissait un seul Dieu, mais non pas à une religion qui condamnait le monde. Le Juif dans la chair en était offensé, plus même que le gentil, parce que cette religion lui faisait perdre la gloire dont il avait été investi devant d’autres à cause de sa connaissance du seul vrai Dieu. Mais, s’ils étaient crucifiés avec Christ où serait l’occasion de se glorifier? Or l’apôtre s’écrie: “Mais qu’il ne m’arrive pas à moi (quand eux ont de tels desseins) de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ”. Voilà le mot de la fin. Cette épître est la croix appliquée à tout ce qui est de l’homme et de la chair. Mais il ajoute encore un mot qui résume, complète et domine tout: “la croix par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde”. Ce mot de la fin rejoint ainsi celui du commencement: “Il s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retire du présent siècle mauvais.” Que reste-t-il? L’homme a disparu dans la condamnation avec tout ce qui est de la chair et avec tout ce qui est du monde.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Porter les fardeaux les uns les autres :

  • La règle d’or

Mt 7.12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. Lc 6.31 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.

  • Restauration spirituelle de celui qui s’est repenti :

Ps 51.14 Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! Es 57.18 J’ai vu ses voies, Et je le guérirai; Je lui servirai de guide, Et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui. Jr 3.22 Revenez, enfants rebelles, Je pardonnerai vos infidélités. -Nous voici, nous allons à toi, Car tu es l’Éternel, notre Dieu. Jr 30.17 Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, Dit l’Éternel. Car ils t’appellent la repoussée, Cette Sion dont nul ne prend souci. Os 14.5 Je serai comme la rosée pour Israël, Il fleurira comme le lis, Et il poussera des racines comme le Liban. Mi 7.19 Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés.

  • Joie spirituelle(causes particulières) :

-La dédicace de la maison de Dieu : Esd 6.22 Ils célébrèrent avec joie pendant sept jours la fête des pains sans levain, car l’Éternel les avait réjouis en disposant le roi d’Assyrie à les soutenir dans l’oeuvre de la maison de Dieu, du Dieu d’Israël. Ne 12.43 On offrit ce jour-là de nombreux sacrifices, et on se livra aux réjouissances, car Dieu avait donné au peuple un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi, et les cris de joie de Jérusalem furent entendus au loin.

-Le retour de la captivité : Ps 126.2 Alors notre bouche était remplie de cris de joie, Et notre langue de chants d’allégresse; Alors on disait parmi les nations: L’Éternel a fait pour eux de grandes choses!

-Les bénédictions d’une vie spirituelle : Es 61.10 Je me réjouirai en l’Éternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s’orne d’un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux.

-Les délices de la Parole de Dieu : Jr 15.16 J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées; Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon coeur; Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées!

-Les temps de rafraichissement spirituel : Ac 8.5, 6, 8, 39 Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ. 6 Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait. 8 Et il y eut une grande joie dans cette ville. 39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route ; Rm 5.11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation. 2 Co 7.4 J’ai une grande confiance en vous, j’ai tout sujet de me glorifier de vous; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.

-L’amour de Christ :1 P 1.8 lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse,

De tout ce qui précède, nous notons que la loi, quand il s’agit du chrétien, ne trouve plus à qui s’adresser. Rien ne subsiste de ce qui a trait à l’ancienne création; il reste uniquement ce qui a trait à la nouvelle. “Dans le Christ Jésus, ni la circoncision, ni l’incirconcision ne sont rien, mais une nouvelle création” : celle-ci est tout. Car l’apôtre invoque la paix et la miséricorde sur tous ceux qui marchent selon cette règle, celle de la nouvelle création. Il embrasse dans la même bénédiction l’Israël de Dieu. Ce sont les Israélites qui croient maintenant à l’Évangile et qui ont, comme de raison, toute l’approbation de Dieu, toute sa faveur. “Que personne désormais ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit! Amen!”(Ga 6.17, 18). Désormais l’apôtre ne veut pas de nouveaux troubles sur ce sujet. Tout est dit. Quant à lui il montre dans son corps ce que la vérité qu’il proclame hautement attire aux fidèles. Que ces adversaires montrent sur leurs corps ces mêmes traces. Ce sont les marques du Seigneur Jésus. On les verra, comme témoins, éternellement sur son corps à Lui. “Que la grâce (cette expression va bien avec le contenu de l’épître) de notre Seigneur Jésus Christ (la seule chose qu’il leur souhaite!) soit avec votre esprit, frères” (la chair n’ayant aucune bénédiction à attendre de la grâce). Ce large amour embrasse tous ceux qui sont de Lui! Finalement, tout retour à la loi était l’abandon de la promesse et de l’œuvre de grâce en Christ; c’était retourner à la chair comme étant le péché et perdue, c’était retourner à elle comme s’il pouvait y avoir aucune relation, entre elle et Dieu; c’était nier la grâce et même le vrai effet de la loi, et nier aussi le réel état de l’homme prouvé par la croix. C’était le paganisme. Car observer les jours supposait l’homme vivant dans la chair, et n’était pas la fin du vieil homme par grâce dans la croix. Ensuite nous avons Christ comme notre vie, ou sans cela la mort nous laisserait naturellement sans espérance. Mais nous n’avons pas dans l’épître la position chrétienne, nous en Christ et Christ en nous. C’est la discussion de l’œuvre qui nous amène là et où l’homme est, et sous ce rapport, c’est d’une importance vitale. L’homme dans la chair est totalement en dehors de toute relation avec Dieu, et il ne peut en être formé aucune. Il faut qu’il y ait une nouvelle création. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts dans ce sens.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur “le propos éternel de Dieu, la richesse de la grâce en Christ.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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