Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 2.1 et suivants. En effet, avec la permission de l’Éternel, Satan a lancé un nouvel assaut contre Job. Il s’attaque cette fois à sa personne. C’en est trop pour la femme de Job. «Maudis Dieu et meurs», s’écrie-t-elle. Nouvelle épreuve pour notre patriarche! Sa propre femme est l’instrument de l’Ennemi pour l’amener à «maudire Dieu en face» (comme Satan s’y était engagé: Jb 1.6-12; Jb 2.5). Mais il reste ferme, recevant le mal comme le bien «de la part de Dieu» (v. 10; Lam 3.37-41). Nous qui nous irritons souvent pour si peu, admirons et imitons l’exemple de cet homme de Dieu. Notre tendance est toujours de nous arrêter aux causes visibles de nos difficultés. Mais pour Job ce ne sont pas ceux de Sheba, ni les Chaldéens, ni même Satan, qui sont responsables de ses malheurs. Il reconnaît la main de Dieu derrière ces agents (seulement il ne sait pas encore que c’est une main d’amour). Et nous avons un modèle incomparablement plus grand: Celui qui recevait tout de la main de son Père, y compris la coupe de la colère de Dieu contre le péché (Jean 18.10-12). Le chapitre se termine sur une scène impressionnante: Job et ses trois amis, assis muets pendant sept jours, devant une douleur sans pareille et en présence d’un mystère profond.
Un autre jour, les fils de Dieu se présentent de nouveau dans le ciel, et Satan non seulement vient au milieu d’eux, mais, est-il ajouté ici, pour «se présenter devant l’Éternel». On aurait pu croire qu’assurément l’Adversaire était maintenant couvert de honte. Il avait pu agir entièrement à sa guise, et le seul résultat était que Dieu avait été d’autant plus glorifié. Mais il n’en fut rien, car l’inique ne connaît pas la honte; il n’est pas nécessaire d’ajouter que Satan est le chef et le pouvoir moteur de tous ceux qui sont tels. Ainsi il était présent. Et l’Éternel lui adresse de nouvelles questions et met en avant que son serviteur Job «reste ferme dans sa perfection», bien que l’Ennemi ait fait tout son possible pour l’entraîner à se révolter contre Dieu. Satan demande une nouvelle épreuve. «Peau pour peau», c’est-à-dire, comme plusieurs le pensent: «œil pour œil», ou: «Il te rendra la pareille». Il se peut aussi qu’il rabaisse tout ce qui avait eu lieu jusqu’ici à une épreuve superficielle qui n’avait atteint que la surface des choses. Aussi il ajoute: «Qu’il y ait maintenant une amertume plus profonde, et nous verrons». «Mais étends ta main et touche à ses os et à sa chair: tu verras s’il ne te maudit pas en face». Et l’Éternel dit à Satan: «Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie».
La réserve relativement à sa vie n’avait pas pour but de diminuer l’épreuve, mais de faire éclater le triomphe de Dieu, en vue du bien de l’affligé, ce qui est la grande leçon du livre. De fait, l’épreuve eût été moins grande de toute façon et la leçon perdue, si Dieu avait trouvé bon de retirer à Lui son serviteur Job comme ses enfants; aussi, lorsque sa foi défaillit, la mort était ce qu’il désirait avec impatience. C’eût été une consolation immédiate pour lui de mourir. Il n’avait aucune crainte quelconque quant à l’amour de Dieu pour lui, si seulement il avait été auprès de Lui, et quelque lamentable que fût la condition à laquelle l’Ennemi pût le réduire encore, celle-ci aurait pris fin immédiatement en quittant la scène d’une telle souffrance. Mais Dieu préservait sa vie, tout en permettant à Satan de déchaîner toute sa malice contre lui, non pas, me semble-t-il, afin d’épargner une épreuve quelconque à Job, ce qui était loin de son but, mais parce que la mort aurait empêché l’accomplissement de son dessein de grâce et de bénédiction, en présence du mal et de l’Ennemi. Que Dieu eût un tel but, c’est, en effet, ce que nous présente ce livre. Nous y trouvons aussi que, quelque grand et infini dans ses ressources que Dieu soit, chaque saint est l’objet de sa sollicitude, et son dessein seul prévaudra. Quelles que soient les douleurs qui atteignent les siens, elles ne sont que les circonstances du chemin; il n’en est pas ainsi seulement de nous, mais il en était de même dans les jours qui ont précédé la rédemption. Ce grand principe est toujours vrai, parce que Dieu demeure toujours le Même; il en était ainsi avant la manifestation de Christ.
Satan sortit donc, «et il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante de ses pieds jusqu’au sommet de sa tête. Et il prit un tesson pour s’en gratter, et il était assis dans la cendre. Et sa femme lui dit: Restes-tu encore ferme dans ta perfection? Maudis Dieu et meurs». Il y avait une grande aggravation à sa souffrance à voir sa femme défaillir; toutefois Job resta ferme. C’était un terrible langage arraché, à l’instigation de Satan, aux lèvres de cette femme, sans doute parce qu’elle oubliait de regarder à Dieu. De fait, nous ignorons qui elle était et ce qu’était son état moral. Ce point ne fait pas partie des leçons particulières que Dieu place devant nous, et c’est la seule mention qui nous soit faite d’elle dans ce livre. «Et il lui dit: Tu parles comme parlerait l’une des insensées». Nous trouvons ici une mesure remarquable de patience dans les paroles de Job. Il ne dit pas: «Tu parles comme une insensée», mais simplement: «comme parlerait l’une des insensées». Il est bien connu que le mot «insensé» a un sens moralement mauvais dans l’Écriture. Il n’est pas question d’une faible intelligence, mais de la pire dépravation morale qui cherche à supprimer Dieu et ne tient aucun compte de sa Parole. Quelque grave que fût son langage, Job ne l’accuse pas de cette iniquité, mais lui dit qu’elle parle comme ceux qui sont tels. «Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal? En tout cela Job ne pécha point de ses lèvres». Satan n’avait plus d’autre ressource. Job avait reconnu le droit de Dieu à prendre tout ce qu’il avait et à le frapper lui-même de la tête aux pieds. Il était évident que Job servait Dieu à tout prix.
Mais maintenant un changement se produit et une nouvelle épreuve commence. Il est nécessaire d’observer cela, non seulement parce que la femme de Job disparaît de notre vue, mais chose plus frappante encore, que Satan lui-même est désormais passé sous silence. Nous n’entendons plus un seul mot à son sujet, il est complètement défait. C’est une immense consolation pour tous ceux qui sont assaillis par lui de savoir que Satan n’a jamais la victoire, bien qu’il puisse remporter des succès temporaires. Quels que soient les événements que nous considérons, Satan ne triomphe jamais que pour un moment.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Seconde épreuve de Job :
- Activité mauvaise, références générales
Pr 1.16 Car leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang. Esa 59.7 Leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang innocent; Leurs pensées sont des pensées d’iniquité, Le ravage et la ruine sont sur leur route. Rm 3.15 Ils ont les pieds légers pour répandre le sang; 1 P 5.8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
- Valeur de la vie aux yeux de Christ
Mt 6.25 C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Mt 10.31 Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. Mt 16.25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Lc 9.25 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même?
- Manque d’amour, références générales
Esa 29.20-21 Car le violent ne sera plus, le moqueur aura fini, Et tous ceux qui veillaient pour l’iniquité seront exterminés, 21 Ceux qui condamnaient les autres en justice, Tendaient des pièges à qui défendait sa cause à la porte, Et violaient par la fraude les droits de l’innocent. Mt 7.4 Ceux qui condamnaient les autres en justice, Tendaient des pièges à qui défendait sa cause à la porte, Et violaient par la fraude les droits de l’innocent. Jn 1.46 Nathanaël lui dit: Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? Philippe lui répondit: Viens, et vois. 1 Tim 6.4 il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons,
- Main divine sur les hommes pour les punir et les discipliner
Ex 7.5 Les Égyptiens connaîtront que je suis l’Éternel, lorsque j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je ferai sortir du milieu d’eux les enfants d’Israël. Jb 2.10 Mais Job lui répondit: Tu parles comme une femme insensée. Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. Ps 32.4 Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. -Pause. Ac 13.11 Maintenant voici, la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle, et pour un temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et il cherchait, en tâtonnant, des personnes pour le guider.
De tout ce qui précède, nous notons que maintenant Dieu fait entrer en scène trois hommes de poids, âgés, sérieux, dignes amis de Job et qui sympathisaient profondément avec lui. Qui pourrait douter qu’il en fût ainsi? La description de leur douleur le prouve. Néanmoins, c’est ici que commence la chute du fidèle Job, et nous en verrons le tableau se dérouler dans la suite du livre. D’un côté, la théorie de ses amis les fourvoyait, de l’autre, Job s’attachait à son intégrité dont il avait conscience, jusqu’à ce qu’il fut délivré de toute occupation de lui-même pour s’attacher fermement à ce que Dieu était pour lui, et non à ce qu’il avait été lui-même ou à ce qu’il était. Dieu aime trop ses saints pour permettre qu’ils ignorent quoi que ce soit qui soit un déshonneur pour Lui, ou qui entrave leur pleine bénédiction. Aussi Il emploie miséricordieusement l’épreuve, en vue d’accomplir cette entière bénédiction. Il nous donne aussi la consolation inexprimable de savoir que c’est Lui-même, et non pas Satan, qui forme des desseins quelconques et les réalise. C’est Lui, le Dieu de toute grâce, qui, dans sa sagesse et sa justice parfaites, accomplit ce qu’Il veut, et cela en dépit des calamités effroyables que le péché a causées et que Satan peut déchaîner contre ses serviteurs, avec la permission divine. Ces vérités nous sont graduellement révélées dans ce qui suit. Il faut que Job apprenne à se connaître, comme il n’aurait jamais pensé ou pu le faire autrement. Se connaître soi-même est une toute autre chose que la conversion et c’est indispensable pour l’entière bénédiction de nos âmes. De plus, les amis de Job étant les objets de la même grâce que lui, quoique lui étant très inférieurs, devaient apprendre les mêmes leçons. Ils étaient pieux, mais un homme peut l’être, sans avoir jamais été amené lui-même dans la présence de Dieu, c’est-à-dire pour apprendre à juger entièrement le moi, en l’appréciant selon la mesure de Dieu lui-même. C’est là ce que ce livre nous enseigne, autant que la chose était possible avant la venue de Christ. Satan suggère alors que l’homme abandonnerait tout pour se conserver lui-même. Dieu lui abandonne tout, sauf la vie de son serviteur. Satan frappe Job d’une affreuse maladie. Job se soumet à la main de Dieu, et reconnaît tous ses droits. Satan avait épuisé ses moyens de nuire à Job, et nous n’entendons plus parler de lui. Mais il est beau de voir que Dieu a par ce moyen complètement justifié Job des accusations de Satan. Job n’était pas hypocrite. Il avait perdu tous les biens auxquels Satan attribuait sa piété, et cette piété brilla plus que jamais. Satan peut dénoncer les motifs qui agissent dans la chair, le mal qui est dans le cœur de l’homme et que lui-même excite, mais la grâce qui se trouve en Dieu, son amour sans cause, et la grâce opérant dans l’homme qui s’y confie et s’y repose, il n’en peut connaître ni la mesure ni la puissance. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Complainte de Job; Job maudit le jour de sa naissance; il aurait aimé être mort-né. (Job 3)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.