Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 9.1 et suivants. En effet, une nouvelle période de l’histoire d’Israël commence avec notre lecture d’aujourd’hui. C’est celle de la royauté. Le peuple éprouve le besoin d’une belle organisation extérieure comme l’homme les aime: une monarchie avec toute la vaine pompe qui s’y rattache (Actes 25:23 ac 25.22-23), une puissante armée, et enfin un roi dont il puisse être fier. Dieu va lui donner exactement ce qu’il désire. Voici Saül, fils de Kis, jeune homme d’élite, le plus beau et le plus grand de tout Israël! N’est-il pas tout désigné?

Le père de Saül l’a envoyé à la recherche de ses ânesses. Il obéit, mais la poursuite s’avère vaine. « Retournons-nous en », propose Saül à son compagnon. Nous pensons à ce changement de direction nécessaire dans la vie de tout homme et qui s’appelle la conversion. Quand on a découvert combien la poursuite des choses de la terre est inutile et décevante, alors il faut « revenir à soi-même » comme tel autre jeune homme et retourner sur ses pas vers la maison du Père (Luc 15:17-19 lc 15.11-24). Le compagnon de Saül lui donne un sage conseil: « Allons vers le voyant – dit-il – il nous renseignera sur notre chemin ». Le représentant de Dieu pour nous, c’est Jésus. Se tourner vers Lui pour connaître le chemin, c’est aller à la bonne adresse.

Samuel s’est attendu à l’Éternel pour désigner le roi demandé. Et tout est divinement conduit pour qu’il le rencontre. Invité au festin, Saül va entendre le « voyant » lui déclarer « tout ce qui est dans son cœur » (verset 19; 1 Cor. 14:25 1cr 14.24-25). Quels sont les souhaits qui habitent au fond de notre cœur? Celui de devenir « quelqu’un », de faire de grandes choses? Ou plutôt l’humble désir de plaire au Seigneur Jésus? Sur les instructions de Samuel, le cuisinier a réservé le meilleur morceau pour Saül; c’est l’épaule, image de la force qu’il fallait pour porter le peuple. Remarquons que, contrairement à la double portion des sacrificateurs (voir Lévitique 7:31, 32 lv 7.29-32), il n’est pas question pour lui de la poitrine, image des affections nécessaires pour aimer l’Éternel et Son peuple. Dans le cœur de Saül, ouvert devant lui comme un livre, le prophète, hélas, n’avait pas trouvé cet amour. Sont-elles absentes du cœur de Saül?

Le lendemain, Samuel s’arrange pour prendre à part le futur roi: « Arrête-toi maintenant (ou un moment) – lui dit-il – et je te ferai entendre la Parole de Dieu ». Cette injonction peut être adressée au pécheur qui suit son chemin de propre volonté, pour l’inviter à accepter Christ maintenant. Mais elle est aussi pour le chrétien. Savoir nous arrêter un moment pour écouter le Seigneur nous parler est, particulièrement dans la vie agitée d’aujourd’hui, une nécessité.

Saül entre en scène. Dans ces circonstances nouvelles, le caractère de Samuel brille d’un éclat incomparable. Dieu lui avait dit: « Établis sur eux un roi »; Samuel attend encore pour l’établir que Dieu le désigne. C’est là le vrai caractère d’un serviteur, la dépendance dans l’obéissance, le même caractère qui paraît dans le Seigneur à la mort de Lazare (Jean 11:6). Cela est d’autant plus frappant que Samuel sert au sujet d’une chose qui répugne à son cœur, mais si Dieu agit de même, comment Samuel ferait-il autrement! Dieu se met au service de son peuple pour lui choisir un roi selon les principes de l’homme. Il dit bien, en Osée 13:11: « Je t’ai donné un roi dans ma colère, et je l’ai ôté dans ma fureur », mais si Dieu exerce ainsi un jugement sur son peuple, il n’en est pas moins vrai qu’il a aussi un but de grâce. « Il sauvera », dit l’Éternel, « mon peuple de la main des Philistins; car j’ai regardé mon peuple, car son cri est parvenu jusqu’à moi ».

D’autre part, ce choix était l’épreuve d’Israël. Dans la chair, il demande un roi selon la chair; ni Dieu, ni Samuel, n’y mettent obstacle; au contraire, Dieu fait choix du plus excellent sujet que la chair puisse désirer, et Samuel le reconnaît comme tel: « Vers qui est tourné tout le désir d’Israël? N’est-ce pas vers toi! »

Saül possède toutes les qualités naturelles d’un conducteur de peuple. Il est fort et vaillant, beau, grand, homme d’élite. Ses qualités morales ne sont pas moins remarquables: il est soumis, affectueux envers son père, disposé à écouter les conseils de ses inférieurs, petit à ses propres yeux, soit dans sa tribu, soit dans sa famille. Si, avec un tel homme, l’essai que Dieu va faire ne réussit pas, c’est, bien décidément, que l’état de l’homme en général ne laisse pas d’espoir. Ajoutons encore que, sans cette épreuve du roi selon la chair, les voies de Dieu envers David, son oint, n’auraient pas été complètes. Où auraient été les souffrances et toute l’affliction de David, prélude nécessaire de sa gloire, si Saül n’avait pas été suscité? Revenons maintenant au beau caractère de Samuel.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Saül et les ânesses perdues :

-Gn 10.8 Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre.

-1 S 14.52 Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins; et dès que Saül apercevait quelque homme fort et vaillant, il le prenait à son service.

-2 S 23.8 Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb Basschébeth, le Tachkemonite, l’un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu’il fit périr en une seule fois.

-1 Ch 11.10 Voici les chefs des vaillants hommes qui étaient au service de David, et qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination, afin de l’établir roi, selon la parole de l’Éternel au sujet d’Israël.

De tout ce qui précède, nous notons que dans les chapitres précédents au sujet du juge Samuel, il prie, intercède, consulte l’Éternel; nous le voyons ici dans une relation d’intimité plus grande encore avec Dieu. En lui, Dieu réalise ce que nous trouvons au Ps. 32:8: « Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi ». Tandis que Saül n’est qu’un instrument aveugle des desseins de Dieu, Samuel en a la conscience, et est le confident de Son secret. « Un jour avant que Saül vînt, l’Éternel avait averti Samuel, disant : Demain, à cette heure, je t’enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l’oindras pour être prince sur mon peuple Israël ». La communication lui en est faite sans qu’il la demande. Rien ne vient de lui; il reçoit directement, sans aucun intermédiaire, les pensées de Dieu: « Voilà l’homme dont je t’ai parlé; c’est lui qui dominera sur mon peuple ». Samuel a conscience de son don, mais c’est pour communiquer la pensée de Dieu à Saül. Avant que ce dernier l’ait rencontré, il a déjà ordonné d’avance sa portion. Aucune jalousie, quand il aurait pu en ressentir, lui, mis de côté par les anciens; la volonté de Dieu lui suffit, et il s’en réjouit. L’établissement d’un roi selon la chair est un mal, mais Samuel, chose assurément difficile, a appris dans la communion avec le Seigneur, à ne pas s’opposer au mal lorsque Dieu ne s’y oppose pas. Remarquez encore dans ce chapitre, comment tous les événements les plus insignifiants concourent à l’accomplissement des desseins de Dieu, du but qu’il s’est proposé: la perte des ânesses, les démarches inutiles de Saül dans la terre d’Israël, la pensée qui vient au serviteur, les jeunes filles allant à la fontaine, la présence de Samuel ce jour-là dans la ville, le sacrifice de prospérités, enfin chaque pas, chaque décision, chaque parole du prophète, agissant en communion avec son Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Saül est oint comme roi sur Israël. »1 S.10

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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