Bien-aimés, j’ai la joie de partager aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 1.1, 2 et suivants. En effet, la première épître aux Corinthiens contient les indications les plus détaillées relativement à l’ordre intérieur et à la marche collective de l’assemblée de Dieu sous la direction et par la puissance du Saint Esprit. C’est pourquoi il est si souvent fait appel à la responsabilité des croyants (par exemple, par les “Ne savez-vous pas…?”) Dans la première partie de cette épître (1 Co 1 à 9), l’église est considérée sous l’aspect d’un édifice, un temple de Dieu, saint (1 Co 3.9-17). L’ordre divin doit caractériser cette maison de Dieu. Pour cette raison, la responsabilité de l’homme dans la construction (1 Co 3), ainsi que l’ordre et la discipline dans l’assemblée (1 Co 5) sont également traités.
Dans la seconde partie, dès 1 Co 10, il s’agit davantage de l’assemblée de Dieu vue comme le corps de Christ (1 Co 10.17; 12.12 à 13.27). La pensée principale est alors celle de l’unité. La diversité des membres et de leurs fonctions ne forme pas un obstacle à cette unité, mais constitue plutôt une sorte de polarité vivante et durable. Ainsi, une assemblée nombreuse avait été formée à Corinthe par le ministère de Paul (Act. 18:10 ac 18.7-10). Et celui-ci, aussi fidèle pasteur que zélé évangéliste, continue à veiller sur elle avec sollicitude (comp. 2 Co 11.23-28). Il écrit d’Éphèse cette première lettre qui s’adresse aussi à «tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ». Si nous en faisons partie, elle est donc bien écrite pour nous.
Paul a reçu de Corinthe des nouvelles fâcheuses. Divers désordres étaient apparus dans cette assemblée. Mais avant d’aborder ces sujets pénibles, il rappelle à ces croyants leurs richesses spirituelles, attribuant celles-ci à la grâce de Dieu. Pour mesurer notre responsabilité et prendre plus au sérieux notre vie chrétienne, essayons quelquefois de faire le compte de nos inestimables privilèges. Et sachons-en remercier le Seigneur comme l’apôtre le fait ici.
Le premier reproche adressé à l’assemblée de Corinthe concerne leurs discordes, tendance qui nous guette aussi parfois! On y suivait l’homme (Paul, Apollos, Céphas et Christ en tant que docteur plus excellent que d’autres: Jean 3.1-3), au lieu d’être unis dans la communion de «Jésus Christ, notre Seigneur», le Fils de Dieu. Que celle-ci soit toujours notre part (1 Jean 1.1-4)!
Pour «nous qui obtenons le salut», la parole de la croix est la puissance de Dieu. Mais pour ceux qui n’ont pas la vie divine, elle n’est que folie. Tout ce que signifie la croix: la mort d’un juste exigée par la justice de Dieu, le pardon gratuit pour des pécheurs, la mise de côté de l’homme naturel, autant de vérités qui heurtent la raison humaine. Qu’on présente au contraire des miracles et des œuvres spectaculaires, un noble idéal accompagné d’une morale qui réclame des efforts… à la bonne heure, voilà le genre de religion qui ne choque personne! Eh bien, tous les sages, scribes, raisonneurs, bref les esprits forts de ce siècle… et de tous les siècles, le verset 18 les range sous une commune et effrayante désignation: «ceux qui périssent».
C’est un fait que parmi les rachetés du Seigneur il y a peu de sages, de puissants, de nobles. Car il est plus difficile à ceux-ci de devenir «comme de petits enfants» (Mat 18.1-6; Mt 11.25-30). Pour se glorifier, Dieu choisit ce qui est faible, vil, méprisé, et tels sont les chrétiens selon l’estime du monde. Mais qu’importe leur valeur propre puisqu’ils sont en Christ et que Lui est pour leur compte: puissance… sagesse… et justice, et sainteté, et rédemption (v. 24, 30).
Si elle ne l’avait été qu’à l’assemblée locale de Corinthe, on pourrait invoquer ce fait pour éluder les règles et les commandements qu’elle nous donne, ou pour ne pas s’y conformer strictement. Or nous voyons que cette épître est envoyée non seulement aux chrétiens de Corinthe, mais à «tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, et leur Seigneur et le nôtre». Il n’y a là aucune limitation de lieu, de personne, ni de temps. Tous les chrétiens qui reconnaissent l’autorité de Jésus Christ y sont compris. Nous pouvons donc dire que cette épître est, d’une manière très spéciale, adressée à chacun de nous et à nous tous. Vous n’en trouverez aucune autre dont l’adresse soit aussi générale. Eh bien! n’y a-t-il pas lieu de s’étonner que les prescriptions de cette épître soient plus violées que toutes les autres dans la chrétienté professante; et, notons-le bien, c’est ici que les commandements les plus positifs de tout le Nouveau Testament sont donnés à l’Église.
Signalons tout d’abord les pièges dans lesquels étaient tombés les saints de Corinthe. Sous une forme ou sous une autre, on ne les rencontre que trop souvent parmi nous. Et cependant, plus instruits que les Corinthiens, qui ne possédaient pas encore toute la pensée de Dieu dans la Parole écrite, nous sommes plus coupables qu’eux de nous y laisser prendre. En faisant le tableau de ce qui manquait à l’assemblée de Corinthe, nous nous peignons donc nous-mêmes sous beaucoup de rapports.
Mais si nous considérons l’usage que les Corinthiens faisaient de dons si multiples, nous découvrons, hélas! qu’ils s’en servaient pour satisfaire leur orgueil spirituel, en s’exaltant eux-mêmes. Combien de fois l’apôtre leur répète: «Vous êtes enflés d’orgueil!» Leur jetterons-nous la pierre? Non, certes. Nous, chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes plus inexcusables qu’eux; dès que nous avons reçu du Seigneur quelque don de grâce, nous n’avons rien de plus pressé que de nous en faire valoir, quand notre extrême pauvreté, comparée à la «richesse» des Corinthiens, devrait nous maintenir dans une humiliation profonde.
Les Corinthiens étaient coupables d’une deuxième faute très grave. Il y avait parmi eux des dissensions et des divisions. Réunis autour du nom de Christ, c’est-à-dire comme représentant l’unité de son corps, ils étaient séparés par des opinions divergentes (v. 10-12). Mais, ne les voyons-nous pas parmi les chrétiens d’aujourd’hui? Le Christ est-il divisé? De fait, un chrétien éclairé ne doit pas avoir d’opinion propre. Dieu n’autorise pas ses enfants à avoir des opinions différentes. Qu’elles existent parmi les chrétiens, cela est incontestable, car cela correspond à la nature humaine pécheresse, mais non pas à la nouvelle nature et à l’Esprit de Dieu.
Cette vérité capitale, les Corinthiens ne l’avaient pas saisie. Ils étaient des chrétiens rachetés, sauvés, mais des chrétiens charnels. Ils n’avaient pas réalisé ce côté de la croix de Christ; ils n’avaient pas compris que toute la sagesse du monde, tous les dons de l’homme naturel n’avaient aucune valeur quelconque dans les choses de Dieu. Celui qui a réalisé cela est affranchi, ne s’enfle pas, n’a plus confiance en lui-même. C’en est fait du moi; on ne se fie plus à sa puissance et l’on a mis sa confiance dans la faiblesse et la folie de Dieu: là est la vraie puissance et la vraie sagesse.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Appel divin à la repentance
Jr 35.15 Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire: Revenez chacun de votre mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas après d’autres dieux pour les servir, et vous resterez dans le pays que j’ai donné à vous et à vos pères. Mais vous n’avez pas prêté l’oreille, vous ne m’avez pas écouté. Ez 33.11 Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël? Os 6.1 Venez, retournons à l’Éternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. Mt 22.32 Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. 2 Co 5.20 Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Ap 3.20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
- Vie de prière, prière continuelle
Ps 5.4 Éternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. Ps 119.147 Je devance l’aurore et je crie; J’espère en tes promesses. Za 8.21 Les habitants d’une ville iront à l’autre, en disant: Allons implorer l’Éternel et chercher l’Éternel des armées! Nous irons aussi! Lc 2.37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Ac 10.2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. Ac 16.25 Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. 1 Th 3.10 Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. 1 Tim 5.5 Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières.
- Grâce de Christ
-Manifestée dans son enfance Lc 2.40 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
-Manifestée dans son renoncement à lui-même 2 Co 8.9 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
-Suffisante pour tous les besoins de l’homme 2 Co 12.9 et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
-Accordée aux pécheurs 1 Tim 1.12-13 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, 13 en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité;
-Source de tout pouvoir 2 Tim 2.1 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ. Ap 22.21 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous!
- Abaissement de soi, du juste
Gn 18.27 Abraham reprit, et dit: Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. Ex 3.11 Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël? Ex 4.10 Moïse dit à l’Éternel: Ah! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur; car j’ai la bouche et la langue embarrassées. 1 S 9.21 Saül répondit: Ne suis-je pas Benjamite, de l’une des plus petites tribus d’Israël? et ma famille n’est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte? Pr 30.2 Certes, je suis plus stupide que personne, Et je n’ai pas l’intelligence d’un homme; Mc 1.7 Il prêchait, disant: Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers. 1 Co 15.9 car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu.
De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre a présenté en premier lieu la croix, la faiblesse et la folie de Dieu, qui se trouve être Sa sagesse et Sa puissance à salut. Il présente, en second lieu, les objets que Dieu avait en vue dans cette œuvre. A-t-il pris des sages, des intelligents, des nobles? Ah, comme cela rabaissait les prétentions des Corinthiens! Il dit: «Considérez votre appel frères, qu’il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles… Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les hommes sages; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde, et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont; en sorte que nulle chair ne se glorifie devant Dieu». Toutes les choses auxquelles prétendaient les Corinthiens n’avaient pas de valeur pour Dieu. Ils tendaient à occuper une place honorable parmi les intelligents de ce siècle, et ainsi à se glorifier d’eux-mêmes, tandis que, dans l’œuvre accomplie pour eux, Dieu ne leur donnait aucun rôle et revendiquait toute la gloire pour «le Seigneur». De degré en degré, il les fait descendre, dans leur estime, jusqu’au rang des «choses qui ne sont pas.» Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de marcher selon la sagesse de Dieu.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” le caractère et objet de la prédication de Paul, le mystère de Dieu et la sagesse de Dieu. »
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.