Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le dernier thème de l’épître aux Romains ci-dessus tiré de Rm 16.1, 2 et suivants. En effet, l’apôtre enseignait dans Romains 12 ce que devaient être la consécration et le service chrétiens. Ce chapitre nous en montre la pratique dans ces chers croyants de Rome auxquels l’apôtre adresse ses salutations. En effet, il n’est pas un seul acte de service que nous rendons à notre Seigneur, qui ne soit mis par écrit dans son livre; et non seulement la substance de l’acte, mais aussi la manière dont il est fait…”. C’est ainsi que dans Rm 16.12, Tryphène, Tryphose et Persis, la bien-aimée, ne sont pas nommés ensemble, car si les deux premières travaillaient dans le Seigneur, le troisième avait ‘beaucoup travaillé” et leurs services ne sont pas confondus. Car tout est apprécié et enregistré par Celui qui ne se trompe pas.

Nous retrouvons ici ses “compagnons d’œuvre” Prisca et Aquilas(Ac 18.1-28). Car l’assemblée se réunissait simplement dans leur maison(quel contraste avec les riches basiliques édifiées depuis à Rome). Les salutations en Christ contribuent à resserrer les liens de la communion fraternelle. Nous ne devrions donc pas négliger de transmettre celles dont on nous a chargés. Et la fin de l’activité publique de l’apôtre, telle que l’Écriture nous la rapporte, est saisissante. En effet, sous plus d’un rapport, elle ressemble à la fin du service de son Seigneur et Maître. Comme lui, Paul fut aussi livré par les Juifs à la puissance des païens; abandonné de tous, il suivit un chemin solitaire. Malgré ses efforts infatigables jour et nuit, l’œuvre lui occasionnait bien des soucis, car l’ennemi paraissait triompher. Mais malgré tout, Dieu accomplissait ses conseils de grâce. Paul avait rendu témoignage auprès des Juifs et auprès des nations; le sanhédrin à Jérusalem, les sacrificateurs et le peuple, les gouverneurs et le roi, Agrippa, même l’empereur à Rome devaient entendre de sa bouche, la puissante voix de la vérité. Car le témoin lui-même allait être retiré de la scène publique et son activité cesserait. Il n’avait plus de place en Orient; il séjournerait en Occident comme prisonnier: telles étaient les voies de Dieu à l’égard de son serviteur. Si insondables soient-elles, la sagesse les ordonne et la foi les admire.

Paul n’était jamais allé jusqu’alors à Rome, mais il y connaissait de nombreux croyants qui lui étaient chers. Il leur adresse d’affectueuses salutations dans la première moitié de ce chapitre. Combien il est touchant de constater que ce serviteur infatigable a gardé le souvenir de tout service d’amour accompli envers lui personnellement ou dans l’œuvre du Seigneur. Dans les salutations qu’il adresse à chaque frère et sœur, il en fait mention, en ajoutant l’expression de sa reconnaissance. Quel encouragement pour ces bien-aimés du Seigneur! Qu’il est doux le lien d’amour unissant les cœurs de tous ceux qui aiment et servent Jésus! Ils forment ensemble une famille et marchent vers le même but, chacun reconnaissant avec affection tout le bien qui se trouve chez les autres, car l’amour ne connaît ni égoïsme, ni jalousie.

Parmi les personnes que l’apôtre salue, il s’en trouvait certainement qui avaient été employées par Dieu pour apporter dans la grande capitale le précieux évangile de la grâce. Peut-être étaient-ce des Juifs, qui, pour leurs affaires ou d’autres motifs, étaient venus à Rome; certains chrétiens qui y habitaient, avaient peut-être appris à connaître la vérité au cours de leurs voyages en Grèce et en Palestine. Le cœur de l’apôtre était rempli de ce qu’il nomme “son évangile”(ce mystère demeurait constamment en lui dans toute sa fraîcheur) et il ne peut faire autrement que d’en entretenir ses lecteurs, ne fût-ce qu’un moment. Ce mystère, comme il le dit, “A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles, mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d’après l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi(Rm 16.25-26).

L’Esprit de Dieu avait dans les siècles précédents, gardé le silence sur ces choses. Mais les prophètes de l’ancienne alliance avaient parlé auparavant “des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient”. Et les pensées de Dieu à l’égard de Christ et de l’Assemblée n’avaient jamais été révélées; elles ne le furent que par les écrits prophétiques du Nouveau Testament. Combien cette déclaration souligne l’importance des épîtres de l’apôtre! Car ces hommes n’étaient pas seulement des envoyés de Dieu, mais aussi des prophètes. Ils posèrent le fondement sur lequel nous avons été édifiés (Ep 2.20).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Ministère de la femme, compassion manifestée d’une manière particulière

-Hospitalité envers les prophètes  2 Rois 4.10 Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous.

-Bonté envers les pauvres  Pr 31.20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l’indigent.

-Contribution au bien-être de Christ   Mt 27.55-56 Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. 56 Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.

-Onction de Christ  Mc 14.3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.

-Lavement des pieds du Sauveur  Lc 7.37-38 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, 38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.

-Service de l’Église  Rm 16.1-2 Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées, 2 afin que vous la receviez en notre Seigneur d’une manière digne des saints, et que vous l’assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle en a donné aide à plusieurs et à moi-même.

  • Réputation spirituelle

Ac 16.2 Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. Rm 1.8 Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier. Rm 16.19 Pour vous, votre obéissance est connue de tous; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. He 11.2 Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.

  • Sagesse de Dieu

Ps 104.24 Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Éternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. Pr 3.19 C’est par la sagesse que l’Éternel a fondé la terre, C’est par l’intelligence qu’il a affermi les cieux; Dn 2.21 C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence. Rm 11.33 O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car; 1 Co 1.25 Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.

  • Choses secrètes

Dt 29.29 Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. Pr 25.2 La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses; La gloire des rois, c’est de sonder les choses. Dn 12.9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Mc 13.32 Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Ap 5.3 Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Ap 10.4 Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire; et j’entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas.

De tout ce qui précède, nous notons que l’Éternel Dieu ne pouvait avoir en vue de révéler le mystère de Christ et de l’Assemblée sous l’économie de la loi. C’est seulement après l’œuvre accomplie par Christ à la croix et sa glorification à la droite de la majesté dans les cieux, que furent remplies toutes les conditions pour la révélation de ce mystère “selon le commandement du Dieu éternel”. Il fut alors manifesté et donné à connaître par des écrits prophétiques à toutes les nations, pour l’obéissance de la foi. Alors les voies temporelles de Dieu étaient en rapport avec Israël et la terre. Car ses pensées éternelles en rapport avec le mystère, sont maintenant données à connaître à toutes les nations, et notre glorieux privilège est de les recevoir avec une foi simple et de les contempler dans un esprit de louange. Nous avons pu contempler tout au long de cette épître, les profondeurs des richesses, de la sagesse et de la connaissance de Dieu. Cela a réchauffé nos cœurs et nous a montré combien notre connaissance et notre intelligence sont limitées. Cela a aussi éveillé en nous le désir de ne plus connaître seulement en partie, mais parfaitement, non plus seulement par la foi, mais aussi par la vue. Que nous reste-t-il à faire en terminant, si ce n’est d’entonner dans nos cœurs, avec le grand apôtre des nations, le cantique de louange disant: “Or, à celui qui est puissant pour nous (vous) affermir… au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, auquel soit la gloire éternellement! Amen”. Nos prières vous y accompagnent tous, au nom puissant de Jésus Christ.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” les salutations et action de grâce, exhortation à l’unité, les hommes que Dieu a choisis. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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