Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 1.1 et suivants. En effet, d’emblée nous sommes introduits dans le règne du grand Salomon. Son nom, qui signifie «le Pacifique», porte nos regards sur Christ, comme «Prince de paix» (Ésaïe 9:5 es 9.5-6), dont le règne à venir est richement illustré par les récits et les descriptions que nous allons lire. Précisons bien qu’il s’agit avant tout, dans ces chapitres, du royaume et du culte terrestres du Messie d’Israël. Mais plus d’une fois nos pensées seront dirigées, par analogie ou par contraste, sur l’Église et sur son Chef.
La demande que l’Éternel lit dans le cœur du jeune roi correspond à une requête de Paul en faveur des Éphésiens. Il faisait mention d’eux dans ses prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, leur donne l’esprit de sagesse et de révélation pour une pleine connaissance de lui-même, les yeux de leur cœur étant éclairés (Éphésiens 1:16-18 ep 1.15-23).
«Car l’Éternel donne la sagesse; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence», écrira Salomon dans le livre des Proverbes (ch. 2 v. 6 pv 2.6-8). Désirons posséder cette sagesse d’en haut et demandons-la à Celui «qui donne à tous généreusement et qui ne fait pas de reproches» (Jacques 1:5 jq 1.5-8).
En effet, le second livre des Chroniques continue le premier sans transition; il ne forme primitivement qu’un seul récit dans les manuscrits hébraïques. Nous avons fait précédemment la même remarque dans le second livre des Rois, au sujet de ces divisions artificielles qui ne font pas partie de la Parole inspirée. De fait, le récit des Chroniques est continu jusqu’à la fin du règne de Salomon (2 Chron. 10), et si l’on cherche une division morale de notre sujet, ce n’est qu’au chap. 11 qu’elle devrait proprement être introduite.
Rappelons ici une vérité, déjà maintes fois mentionnée dans le premier livre, c’est que Dieu nous donne dans les Chroniques, sous une forme typique, un aperçu de ses conseils au sujet de la royauté du Christ, conseils préfigurés dans l’histoire de David et de Salomon. Salomon lui-même symbolise le règne futur de sagesse et de paix inauguré par la venue du Seigneur. C’est pourquoi, comme nous l’avons signalé dans l’histoire de David (1 Chron) Le règne de Salomon n’offre point de manquements dans les Chroniques et même avec beaucoup d’attention on ne pourrait y découvrir la moindre allusion aux fautes du roi.
Nous avons vu dans le livre précédent comment Salomon fut élevé sur le trône de son père avant d’être établi sur son propre trône. Ces deux faits nous parlent très clairement du royaume céleste actuel de Christ et de son royaume terrestre qui est encore à venir. Le récit qui s’ouvre devant nous va nous présenter ce dernier, et nous n’y trouverons pas comme dans le livre des Rois un souverain responsable et faillible, mais la figure la plus parfaite possible d’un gouvernement de sagesse et de paix administré par le roi des conseils de Dieu.
On ne peut assez faire ressortir, au début de ce livre, que le règne du Salomon des Chroniques a un tout autre caractère que celui du Salomon des Rois. Sa justice exercée en jugement envers les ennemis de son père: Adonija qui s’était opposé à David, Shimhi qui l’avait insulté et bafoué, Joab dont il avait supporté les violences et l’injustice sans pouvoir les réprimer, tout cela est omis dans les Chroniques (cf. 1 Rois 1-2). L’épisode des deux femmes prostituées (1 Rois 3:16-28) est aussi complètement passé sous silence, car si cette scène nous montre la sagesse de Salomon, elle nous la montre au service de la justice pour gouverner équitablement. Le roi ne porte pas l’investigation plus loin, et ne reprend ni ne retranche, même la plus coupable de ces prostituées. Les Chroniques ne nous présentent pas le règne de Salomon sous les caractères que nous venons de mentionner. Il est avant tout le règne de paix, auquel la sagesse préside. Il n’en est pas moins vrai que pendant le millénium «le méchant sera chaque matin retranché du pays», et que la prostitution n’y sera ni tolérée, ni même nommée; mais la paix régnera, et c’est le sujet dont les premiers chapitres de ce livre nous entretiennent.
Dès les premiers mots de notre chapitre (1:1), Salomon nous est présenté comme s’affermissant lui-même dans son royaume, tandis qu’en 1 Rois 2:46 le royaume fut affermi dans sa main après le jugement de tous les ennemis personnels de David. Salomon s’affermit ici de sa pleine autorité personnelle, mais il n’en reste pas moins l’homme dépendant, car s’il ne l’était pas il ne serait pas le type du vrai roi des conseils de Dieu. «Demande-moi», est-il dit au Ps. 2, «et je te donnerai… pour possession, les bouts de la terre». C’est pourquoi nous trouvons dans notre passage: «Et l’Éternel, son Dieu, fut avec lui et l’agrandit extrêmement». Aussi longtemps qu’il conserve le royaume, le Seigneur reste l’homme dépendant; quand il en aura terminé l’administration, il le remettra fidèlement entre les mains de Celui qui le lui a confié et «alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses» (1 Cor. 15:28). Aucun empire terrestre aura-t-il jamais été semblable à ce règne merveilleux où pendant mille ans, sans une défaillance, sans un déni de justice, sans un amoindrissement de la paix, le Christ régnera sur son peuple terrestre et sur toutes les nations?
Habituons-nous, cher lecteur chrétien, à considérer le Seigneur ainsi, pour Lui-même, et non pas seulement pour les ressources qu’il fournit à nos besoins. C’est la contemplation la plus élevée à laquelle nous soyons appelés, car nous y sommes placés, pour ainsi dire, en la compagnie de notre Dieu pour trouver nos délices dans les perfections de cette personne adorable. Combien sont nombreux les passages des Écritures où nous est révélé, non pas ce que nous possédons en vertu de l’œuvre de Christ, mais ce que Christ est pour Dieu, en vertu de ses propres perfections. Dieu ouvre le ciel sur cet homme et dit: «Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir». Et quand Il est obligé de lui fermer le ciel au moment où Il expie nos péchés, Il dit: «Mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point». Et encore: «Ton trône, ô Dieu, est pour toujours et à perpétuité; c’est un sceptre de droiture que le sceptre de ton règne. Tu as aimé la justice, et tu as haï la méchanceté; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons». En vertu de la perfection de son obéissance et de son abaissement, Dieu «l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom». Cet homme est «le premier-né de toute création»; il a toutes les gloires et toutes les suprématies (Col. 1:15-20). C’est parce qu’il laisse sa vie afin qu’il la reprenne que le Père l’aime. En tout cela nous ne trouvons rien de ce qu’il a fait pour nous. Mais nous, en vertu de son œuvre accomplie, nous sommes rendus capables de nous intéresser à Lui et à toutes ses perfections.
Aux v. 2 à 6 nous avons la scène de Gabaon, mais sans les taches qui la déparaient en 1 Rois 3:1-4. Dans notre passage le «seulement» qui marque un blâme a disparu: «Seulement le peuple sacrifiait sur les hauts lieux»; «Seulement Salomon offrait des sacrifices et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux».
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Salomon demande à Dieu la sagesse pour régner :
-Gn 28.15 Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis.
-Ex 33.14 L’Éternel répondit: Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos.
-Dt 20.1 Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, et que tu verras des chevaux et des chars, et un peuple plus nombreux que toi, tu ne les craindras point; car l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait monter du pays d’Égypte, est avec toi.
-Es 43.2 Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas.
De tout ce qui précède, nous notons que c’est, en effet, comme nous l’avons vu, du règne de paix, bien plus que du règne de justice que le second livre des Chroniques nous entretient. Aux v. 7 à 12, Salomon demande la sagesse à Dieu, et ici encore notre récit diffère notablement de celui des Rois (1 Rois 3:5-15). Salomon n’est pas, dans notre passage, «un jeune garçon qui ne sait pas sortir et entrer». Sans doute le premier livre des Chroniques le mentionne comme jeune garçon, mais, nous l’avons fait remarquer en étudiant ce livre, au point de vue typique, sa jeunesse correspond à la position occupée par Christ dans le ciel, sur le trône de son Père, avant l’inauguration de son royaume terrestre. Dans le livre des Rois, Salomon est ignorant et n’a pas «le discernement entre le bien et le mal» (3:9). Dans les Chroniques cette défectuosité a totalement disparu: le Roi dit avoir besoin de sagesse pour sortir et entrer devant le peuple et pour le gouverner. Il s’adresse pour cela à Celui qui l’a fait roi et dont il dépend entièrement: telle sera aussi la relation de Christ, homme et roi, avec son Dieu. Mais ce qui est plus frappant encore, c’est que, dans notre passage la question de la responsabilité est complètement omise, à l’opposé de 1 Rois 3:14: «Si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes commandements», dit Dieu, je prolongerai tes jours». Dans les Chroniques la responsabilité de Salomon n’est mentionnée qu’une seule fois (1 Ch 28:7-10), pour représenter la dépendance du Christ comme homme, et nullement avec la supposition qu’il puisse être trouvé en faute. Tout autre est le livre des Rois (voyez 1 R 3:14; 2:2, 6, 9; 6:11). Remarquons encore qu’en 1 Rois, Dieu dit à Salomon: «Parce que tu as demandé cela… voici, je t’ai donné un cœur sage et intelligent» (3:11, 12). En 2 Chroniques, Dieu lui donne la sagesse et la connaissance, «parce que c’était cela qui était dans son cœur». Type de Christ, il reçoit ces choses comme homme, mais son cœur n’a pas besoin d’être façonné pour les recevoir. Nous ne cesserons de voir à chaque pas de nouvelles preuves de la merveilleuse exactitude avec laquelle la Parole inspirée poursuit son dessein. Versets 14-17. Dans le fait que Salomon amassa beaucoup d’argent et d’or à Jérusalem, et que ses marchands tiraient pour lui les chevaux d’Égypte et en procuraient de la même manière à «tous les rois des Héthiens et aux rois de Syrie», on a cru voir une preuve de l’infidélité de Salomon aux prescriptions de la loi en Deut. 17:16-17. L’étude des Chroniques fait repousser une telle interprétation. L’Égypte est ici tributaire de Salomon qui la traite d’une manière équitable. Il fait profiter les nations étrangères des mêmes avantages, et il en sera ainsi sous le règne futur de Christ. La même remarque s’applique, comme nous le verrons au chap. 8, à la fille du Pharaon (8:11). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Salomon fait des préparatifs pour la construction du Temple. » 2 Ch 2
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.