Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 11.1 et suivants. En effet, jusqu’ici c’est à peine si nous avions vu une ombre sur l’éclat de ce règne exceptionnel. Et voilà que le chapitre 11 commence par un mais, qui soudain dévoile sous les dehors brillants décrits précédemment, un état des plus désolants. En double désobéissance à la Loi, le roi s’est acquis «beaucoup de femmes» et des femmes étrangères (Deutéronome 17:17 dt 17.14-20, et 7:3 dt 7.1-8), qui au temps de sa vieillesse, ont détourné son cœur. N’avait-il pas demandé et obtenu un cœur sage, un cœur qui écoute? Sans doute en avait-il senti le besoin pour conduire les autres, mais non pas pour se conduire lui-même. Ce cœur large comme le sable que l’Éternel lui avait donné pour lui permettre d’aimer tout son grand peuple, il ne l’avait pas gardé, il n’avait pas veillé sur ce qui y pénétrait. 1 000 femmes étrangères y avaient trouvé place, avec leurs idoles! Salomon est condamné par ses propres paroles: «Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde car de lui viennent les issues de la vie» (Proverbes 4:23 pv 4.20-27). C’est ce qu’il a enseigné aux autres… et négligé de faire lui-même (voir Romains 2:21 rm 2.17-24 et 1 Corinthiens 9:27 1cr 9.25-27). Il n’a pas tenu compte non plus de la mise en garde de son père (chapitre 2 v. 3 1r 2.1-4) puis du double avertissement de l’Éternel (versets 9, 10).

Contempler le grand roi Salomon, revêtu de vêtements précieux et magnifiques, assis sur son trône d’ivoire et d’or, devait être un spectacle grandiose! Et pourtant le Seigneur Jésus, nous invitant à étudier les lis des champs, affirme que «Salomon dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’eux» (Matthieu 6:29 mt 6.25-30). Soyons convaincus que la plus belle des œuvres de l’homme n’atteindra jamais la plus modeste de celles du Créateur.

Le Psaume 72 ps 72.1-17 composé «au sujet de Salomon» décrit ce règne de justice (versets 1 à 4), de paix (verset 7), de puissance (versets 8 à 11), de grâce (versets 12 à 14), de prospérité (verset 16) et de bénédiction (verset 17). «Les rois de Sheba et de Seba lui présenteront des dons… et on lui donnera de l’or de Sheba» (versets 10 et 15). Et dans notre chapitre 10, bien des détails illustrent la richesse, la sagesse et la puissance de ce fils de David régnant en justice à Jérusalem. Mais comprenons qu’ici aussi il y a, en figure, «plus que Salomon». Centre de gloire et source de bénédiction pour tous les peuples, ce règne brillant n’est qu’une faible image de la prochaine domination universelle de notre Seigneur Jésus Christ. Mais les Siens n’attendent pas cet avenir glorieux pour reconnaître les droits qu’il s’est acquis sur leur cœur.

Dans ce chapitre, nous abordons l’histoire du roi responsable, que le second livre des Chroniques passe complètement sous silence. Jusqu’ici, quoiqu’il s’agisse d’un homme, et par conséquent d’un être imparfait, nous avons pu voir dans la vie de Salomon une belle unité, jointe à la sagesse qui portait bien haut parmi les nations le nom du roi, associé au nom de l’Éternel. La grandeur, la majesté, la puissance, la richesse de ce règne, n’étaient qu’une faible image de ce que l’on verra dans le millénium sous le règne du vrai roi de gloire.

Maintenant, Dieu nous signale la tache de ce règne. Ce n’était pas l’alliance avec la fille du Pharaon, car elle était indispensable pour que Salomon pût être un type de Christ dans son gouvernement. Joseph, en son temps, avait contracté une union semblable; les fils qui en étaient issus avaient donné leur nom à deux tribus d’Israël, après avoir reçu la bénédiction du patriarche, père du peuple. De plus, Salomon avait agi selon les pensées de Dieu envers cette épouse Gentile, et les Chroniques ont soin, comme nous l’avons vu plus haut, de nous montrer que le roi ne lui donnait pas une place de proximité immédiate avec l’arche de l’alliance et la cité du fils de David. Ainsi, ce n’était pas du fait de cette union, que le blâme tombait sur Salomon, dont le type millénaire, «la lumière des nations», dépassait nécessairement les traits ordinaires d’un roi d’Israël. Aussi la Parole donne-t-elle parmi les femmes étrangères une place à part à la fille du Pharaon (v. 1).

«Mais le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille du Pharaon: des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, d’entre les nations dont l’Éternel avait dit aux fils d’Israël: Vous n’entrerez pas vers elles, et elles ne viendront pas vers vous; certainement elles détourneraient vos cœurs après leurs dieux…. Et ses femmes détournèrent son cœur» (v. 1-3). Le péché de Salomon est d’avoir «aimé beaucoup de femmes étrangères». Ces dernières avaient joué un rôle relativement restreint dans la vie de David et cependant, comme nous l’avons vu en 2 Samuel, il en avait porté, dans ses enfants, de tristes et souvent terribles conséquences. Par la discipline même qui avait été la suite de ces alliances prohibées, Dieu avait jadis gardé son oint des pièges qu’elles auraient pu tendre à sa piété. Mais si ses convoitises l’avaient entraîné dans l’affaire de Bath-Shéba, une fille d’Israël, les convoitises de Salomon le portent du côté des femmes étrangères.

En tête de cette liste humiliante, nous trouvons les Moabites qui avaient entraîné Israël dans l’idolâtrie de Baal-Péor, en s’emparant de lui par la convoitise de la chair (Nomb. 25:1-5). Toutes ces nations, les Ammonites, les Édomites, les Sidoniens, aux frontières de Canaan, haïssaient Dieu et son peuple. Les Héthiens, cités en dernier lieu, auraient dû être exterminés et ne l’avaient jamais été. Salomon désobéit ouvertement à Dieu qui avait dit à son peuple: «Vous n’entrerez pas vers elles, et elles n’entreront pas vers vous». Il y avait double défense. Nous sommes en danger d’aller au monde ou de le laisser venir à nous. Peut-être la seconde éventualité est-elle plus dangereuse encore que la première. Par conscience envers Dieu, le chrétien s’abstiendrait peut-être d’un acte de propre volonté ou de désobéissance qui le porterait à aller au monde, tandis que ce dernier le séduit plus facilement en venant à lui. Il s’insinue peu à peu dans nos maisons et dans notre vie et souvent, quand nos yeux s’ouvrent au danger, il est déjà trop tard. «Certainement, avait dit l’Éternel, elles détourneraient vos cœurs après leurs dieux». L’alliance avec le monde nous conduit nécessairement à la religion du monde. Parole sérieuse et bien digne d’être pesée aujourd’hui par toute âme pieuse. Dans la proportion où nous évitons ou cultivons cette alliance, notre religion revêtira un caractère céleste ou terrestre. «Salomon s’attacha à elles par amour». Et c’était ce même roi dont les lèvres, par l’inspiration divine, avaient distillé la sagesse pour d’autres, et leur avaient montré le chemin qu’il faut suivre à l’égard de l’étrangère, de peur de tomber «dans toute sorte de mal au milieu de la congrégation et de l’assemblée!» (Prov. 5:1-14).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Salomon devient infidèle au Seigneur :

-1 R 11.1 Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon: des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes,

-1 R 11. 4 A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son coeur vers d’autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le coeur de David, son père.

-Mc 10.35 Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s’approchèrent de Jésus, et lui dirent: Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons.

-Mc 10.37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.

De tout ce qui précède, nous notons qu’une chose se trouve chez David, qui n’est pas mentionnée dans le règne de Salomon: la grâce. C’est aussi pourquoi ce règne parle moins au cœur et à la conscience que celui de David. Il nous faut donc regarder à Celui qui réunira dans sa personne les caractères attribués à ces deux hommes de Dieu, pour comprendre le règne millénaire du Messie. Son règne de justice ne dépassera pas seulement par sa splendeur et sa durée le règne, si misérablement interrompu, de Salomon, car on le craindra «de génération en génération, tant que dureront le soleil et la lune», et «il y aura abondance de paix, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune», mais il débutera comme celui de Salomon n’a jamais débuté: «Il descendra comme la pluie sur un pré fauché», apportant la bénédiction céleste là où le jugement a fait son œuvre et n’a rien laissé à récolter. Sous sa douce influence va naître une nouvelle récolte. David avait prédit cela d’un plus grand que son fils: «Par sa clarté l’herbe tendre germe de la terre après la pluie» (2 Sam. 23:4). Voyez dans notre Psaume ce caractère de grâce, apportant les compassions, la délivrance, le salut, pour sortir les affligés de dessous le joug de l’oppresseur: «Il jugera tes affligés avec droiture». «Il fera justice aux affligés du peuple, il sauvera les fils du pauvre, et il brisera l’oppresseur». «Il délivrera le pauvre qui crie à lui, et l’affligé qui n’a pas de secours». «Il aura compassion du misérable et du pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres». «Il rachètera leur âme de l’oppression et de la violence, et leur sang sera précieux à ses yeux». C’est ce qui donne un cachet incomparable au règne glorieux de Christ, comme il est dit encore: «Je rassasierai de pain ses pauvres» (Ps. 132:15). Ainsi pensait le Messie rejeté sur la terre quand il nourrissait les foules, et si le peuple avait voulu de Lui, il se serait montré comme le Messie entrant dans son règne. Mais quand il prendra sa puissance en main et luira sur le monde comme Soleil de justice, il se réjouira dans l’œuvre de sa grâce et apportera la santé dans ses ailes. Salomon, comme David, regarde à Christ. Chacun d’eux sait qu’il ne peut être le juste dominateur des hommes. Tous deux se réjouissent de voir leur dignité confiée à Celui qui n’en fera jamais usage que pour la gloire de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la Salomon est entraîné à l’idolâtrie par des femmes étrangères. » 1 R 11vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Dureté de Roboam envers Israël. » 1 R 12

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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