Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 R 3.1 et suivants. En effet, si cette nuit le Seigneur vous proposait comme à Salomon: «Demande ce que tu veux que je te donne», que Lui répondriez-vous? Réfléchissez! Je ne suis pas certain que chacun aurait comme premier désir de recevoir… «un cœur qui écoute». Fortune, succès, distractions, voyages, tels sont les souhaits de la plupart des jeunes de ce monde. Quels sont les nôtres?

Un cœur qui écoute (ou, d’après la note, un cœur intelligent qui comprenne), voilà une demande agréable à Dieu et qu’il est toujours possible de Lui faire. «Si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous généreusement… et elle lui sera donnée» (Jacques 1:5 jq 1.2-8). On ne peut pas faire cette prière quand on est sage à ses propres yeux (Proverbes 3:7 pv 3.7-8). Mais Salomon n’a pas une haute opinion de lui-même: «Je suis un jeune garçon – dit-il – je ne sais pas sortir ni entrer». Remarquons que c’est le cœur ici – et non la tête – qui doit écouter et comprendre. L’amour pour le Seigneur est la clé de la vraie intelligence. Et enfin considérons notre parfait Modèle, déclarant par la voix du prophète: «Le Seigneur, l’Éternel… réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne» (Ésaïe 50:4 es 50.4-6).

En Israël le roi était aussi le juge suprême, figure de Christ qui sera à la fois l’un et l’autre. Le jeune roi Salomon a d’autant plus besoin de la sagesse divine pour cette double tâche: gouverner et juger le peuple. Mais la promesse de Dieu s’accomplit sans tarder, et le célèbre jugement qu’il rend dans l’affaire de ces deux femmes, le fait connaître dans tout Israël comme ayant reçu «la sagesse de Dieu… pour faire justice» (verset 28). Ce n’est pas ainsi qu’Absalom avait essayé d’établir sa réputation de juge (2 Samuel 15:4 2s 15.1-6).

Plus tard David bâtit, sur l’ordre de l’Éternel, un autel dans l’aire d’Arauna, Jébusien, et c’est là qu’il offrit des holocaustes et des sacrifices de prospérités. Son Dieu ne le priva pas longtemps d’un autel en rapport avec l’arche. Gabaon perdait, par là même, sa valeur et sa signification.

La pensée de cette unité ne semble pas être venue à Salomon au début de son règne. Sans doute, Dieu lui rend un beau témoignage: «Salomon aimait l’Éternel, marchant dans les statuts de David son père» (v.3), mais ce témoignage n’est pas sans restriction: «Seulement, est-il dit, il offrait des sacrifices et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux». Il s’accommodait en cela aux pratiques religieuses de son peuple, dont il est dit au v.2: «Seulement le peuple sacrifiait sur les hauts lieux».

Ce n’était pas un péché positif contre l’Éternel, comme ce fut le cas plus tard pour certains rois pieux de Juda, lorsque l’édification du temple eut ôté tout prétexte à ces pratiques. Si elles continuèrent alors, ce fut au grand déplaisir de l’Éternel, parce qu’elles conduisirent nécessairement à des pratiques idolâtres (Voyez 1 Rois 14:23; 15:14; 22:44; 2 Rois 12:3; 2 Chron. 20:33; où le peuple semble n’avoir pas fait autre chose que ce qui se faisait au début du règne de Salomon. Mais que l’idolâtrie fût alliée aux hauts lieux, nous le voyons sous Ézéchias (2 Rois 18:4; 2 Chron. 31:1)). En ces jours de bénédiction et de force sous le sceptre du jeune roi Salomon, il n’en était point ainsi, mais «il offrait des sacrifices et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux», et non pas seulement «à Gabaon qui était le principal haut lieu», où se trouvaient encore l’autel d’airain, le tabernacle et tous ses ustensiles. Cette pratique était en tout cas la dispersion du culte en Israël. Il perdait par là son unité, car l’autel était, entre autres attributs, l’expression de cette unité, comme la table du Seigneur l’est aujourd’hui pour les chrétiens.

L’impie Manassé les rebâtit et élève des autels à Baal (2 Rois 21:3). Quand il vient à repentance, «le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux, mais seulement à l’Éternel leur Dieu (2 Chron. 33:17). Cela prouve ce que nous avançons, c’est que les hauts lieux, à certaines périodes de l’histoire d’Israël, ne sont pas nécessairement liés au culte des idoles, quoiqu’ils y conduisent. Du moment que le culte n’a plus Christ pour centre, comme l’arche en Sion, et qu’il n’a plus lieu que pour des bénédictions reçues, fût-ce même celles du salut, il dévie et devient un instrument entre les mains de Satan, pour remplacer finalement Christ par les faux dieux. Josias abolit entièrement les hauts lieux avec toute l’idolâtrie en Juda et en Israël (2 Rois 23:8).

Autrefois, sous Josué, au sujet de l’autel de Hed (Josué 22), Israël comprenant cela s’était élevé, avec une énergie pleine de zèle, contre les sacrifices offerts sur un autre autel que celui du tabernacle.

Remarquons que Salomon demande à l’Éternel «un cœur qui écoute». On n’apprend réellement à connaître les pensées de Dieu qu’avec le cœur et non avec l’intelligence. La vraie intelligence est produite par l’affection pour Christ. Le cœur écoute, et quand il a reçu les leçons dont il a besoin, il est devenu sage, capable de discerner entre le bien et le mal et de gouverner le peuple de Dieu. Ce qui rend si important le rôle du cœur dans le service, c’est qu’aucun jugement ne peut être selon Dieu, s’il n’a pas l’amour pour point de départ. Nous faisons cette expérience dans les cas de discipline, de conduite des âmes, de gouvernement des saints et des assemblées.

La parole de Salomon «fut bonne aux yeux du Seigneur». Quelle grâce que d’avoir son approbation dans tout ce que nous Lui demandons et de recevoir le témoignage que nous lui avons été agréables! Aussi l’Éternel accorde-t-il à Salomon ce qu’il demande, et il Lui plaît d’y ajouter tout ce que Salomon ne demandait pas. Il lui accorde le premier rang pour la sagesse: «En sorte qu’il n’y aura eu personne comme toi avant toi, et qu’après toi il ne se lèvera personne comme toi». Il lui donne aussi «tant les richesses que la gloire… Il n’y aura personne comme toi». L’humble dépendance de Salomon l’a mis au premier rang, selon qu’il est écrit: «Quiconque voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera l’esclave de tous». Il en fut de même de Christ: «Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs» (Marc 10:43-45).

Au v. 14, comme dans tous les livres que nous étudions, se pose la question de la responsabilité du roi. «Si tu marches dans mes voies, gardant mes statuts et mes commandements, comme David, ton père, a marché, alors je prolongerai tes jours». C’est le si auquel Salomon lui-même n’a pu répondre et qui l’a conduit à la ruine et à la division de son royaume. Ayant reçu ces bénédictions, Salomon quitte Gabaon pour venir à Jérusalem «se tenir devant l’arche de l’alliance de l’Éternel»; acte d’un cœur soumis qui a l’intelligence de la pensée de Dieu; première manifestation de la sagesse qu’il vient de recevoir. Salomon offre devant l’arche «des holocaustes et des sacrifices de prospérités, et fait un festin à tous ses serviteurs». Il y a plus de joie devant l’arche qu’à Gabaon, bien que le roi ait probablement offert beaucoup plus de sacrifices dans ce dernier lieu (2 Ch 1.6) que dans le premier; mais devant l’arche nous trouvons des sacrifices de prospérités, les vrais sacrifices de communion, et en même temps un festin pour tous les serviteurs du roi.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Salomon épouse une fille du pharaon :

-1 R 15.19 Qu’il y ait une alliance entre moi et toi, comme il y en eut une entre mon père et ton père. Voici, je t’envoie un présent en argent et en or. Va, romps ton alliance avec Baescha, roi d’Israël, afin qu’il s’éloigne de moi.

-2 Ch 18.1 Josaphat eut en abondance des richesses et de la gloire, et il s’allia par mariage avec Achab.

-2 Ch 20.35 Après cela, Josaphat, roi de Juda, s’associa avec le roi d’Israël, Achazia, dont la conduite était impie.

-Es 30.2 Qui descendent en Égypte sans me consulter, Pour se réfugier sous la protection de Pharaon, Et chercher un abri sous l’ombre de l’Égypte!

De tout ce qui précède, nous notons qu’après l’intelligence pour rendre culte devant l’arche, première manifestation de la sagesse, nous trouvons en Salomon «la sagesse de Dieu pour faire justice». Salomon connaît le juste jugement. Qu’il s’agisse de prostituées, cela ne change rien à cette justice. Les hommes se laissent continuellement influencer dans leurs jugements par le caractère de ceux qui leur parlent; il n’en est point ainsi de Dieu. Ce qui Lui importe, c’est le cœur et non le caractère extérieur. Le jugement de Salomon est basé sur les affections que le cœur manifeste. Affirmations ou dénégations étaient, dans ce cas, de même valeur, et le jugement ne pouvait se baser sur elles (v.22). Ce qui pouvait l’établir, c’était la manifestation du cœur. La question n’était pas non plus, laquelle de ces deux femmes était la plus méritante – toutes deux étaient des prostituées – ni si l’action reprochée était probable ou avait eu lieu – elle n’avait eu aucun témoin; – ni si la vraie mère pouvait reconnaître son enfant à certains signes extérieurs – il n’y en avait pas. Le seul témoignage était qu’une de ces femmes disait ne pas reconnaître son fils dans l’enfant mort. Il s’agissait donc de juger de l’état de son cœur, et l’on ne peut en juger que par les affections. L’une de ces femmes avait un objet qu’elle aimait. Laquelle des deux avait cet objet? Or là où des liens réels existent, nous voudrons conserver à tout prix ce qui nous est cher, au risque de le perdre pour nous-mêmes. C’est là l’amour. L’amour n’est pas égoïste; il se sacrifie pour l’objet aimé. L’amour de Christ a fait cela pour nous et nous pouvons en retour le faire pour Lui: «Pour l’amour de toi, nous sommes livrés à la mort tout le jour» (Rom. 8:36). Quand la vraie mère voit l’épée levée sur son enfant, «ses entrailles sont tout émues pour son fils». L’objet aimé est plus pour nous que notre amour pour lui. C’est à cela qu’on distingue la réalité, la vraie mère. Dans la profession chrétienne, celui qui n’a pas trouvé un objet pour son cœur et ses entrailles, se trahit bien vite. «Coupez-le en deux», dit celle qui n’est pas la mère, obéissant à son ressentiment. On a vite sacrifié Christ quand il s’agit de satisfaire ses passions. La sagesse divine est seule capable de discerner la réalité de la profession au moyen de l’état du cœur. Combien est fréquente cette profession sans réalité! Où sont les entrailles pour Christ, où le dévouement qui sacrifie pour Lui, même ses avantages les plus légitimes, ses droits les plus réels? Il n’est pas question dans ce passage de bonté naturelle, ni de noblesse de cœur, car, nous le répétons, nous avons affaire à des prostituées. Il s’agit de liens créés par Dieu, d’un objet donné de Lui, et que l’âme apprécie. Jamais Dieu ne nous l’ôtera; au contraire, dans l’épreuve, nous le recevrons comme tout de nouveau de sa propre main. «Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et ne le tuez point; c’est elle qui est sa mère!»

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Organisation du royaume de Salomon. » 1 R 4

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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