Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 P 4.1 et suivants. En effet, combien le péché dont Il a dû s’occuper a fatigué le Seigneur Jésus! Il s’en repose maintenant, l’ayant aboli dans sa mort. Et de même le chrétien doit en avoir fini avec les convoitises des hommes. Chers amis, ne nous suffit-il pas d’avoir, avant notre conversion, perdu un temps précieux dans une marche insensée vers la mort? Vivons le reste de notre temps «pour la volonté de Dieu». Sans doute notre nouveau comportement fera-t-il contraste avec celui du monde autour de nous. Et ce dernier s’étonnera que nous nous abstenions de ses joies troubles et douteuses. On fera pression sur nous, on nous plaisantera, on nous dira peut-être des injures. Pourquoi? Parce que le monde se sentira condamné par notre séparation, en attendant de l’être par le grand Juge. Précisément, l’imminence de ce jugement nous dicte notre conduite: sobriété, vigilance, prière, amour fervent (1 P 1.22-25). Celui-ci se traduit de bien des manières: en cherchant la restauration de nos frères, en pratiquant une joyeuse hospitalité, en utilisant les dons de la grâce variée de Dieu au profit les uns des autres. C’est ainsi que Jésus dans le ciel continue sur la terre à glorifier le Père (ce qui est sa grande pensée) dans la vie de ses rachetés (Jean 17.4-11; Jn 15.5-8).
La première vérité donc c’est que Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort en chair. Nous avons à nous armer de cette pensée que celui qui a souffert dans la chair s’est reposé du péché. Ce principe est vrai pour Christ et pour nous. Ce qui n’est vrai que pour Christ, c’est qu’il a souffert pour nos péchés et s’en est reposé après s’en être chargé dans sa chair, sans trace de péché. Ce qui est vrai pour nous, c’est que la souffrance dans la chair à laquelle le péché s’attache étant terminée, nous en avons fini avec le péché.
Car le repos ne peut être que partiel pour nous, mais il sera d’autant plus complet que la souffrance nous amène à ne plus vivre le reste de notre temps dans la chair, pour les convoitises auxquelles les hommes sont liés par Satan. Nous comprenons, puisque, à la suite de la souffrance, cet ennemi ne peut plus nous séduire, comme par le passé, que nous devons obéir à une autre volonté que la sienne, à celle de Dieu. Quelle heureuse condition pour le chrétien que celle des souffrances!
Ne suffit-il pas d’avoir suivi dans le temps passé (toute l’histoire d’Israël le prouve), la volonté des nations au lieu de celle de Dieu, et voudrions-nous recommencer? Remarquez qu’il ne parle pas ici de suivre la volonté du peuple juif incrédule, mais celle des nations qui les entouraient avec toute leur débauche. Les nations, voyant que ces chrétiens s’étaient séparés du judaïsme, pouvaient se faire illusion en pensant que ces convertis allaient marcher avec elles. Elles trouvaient étrange leur abstention de ces mauvaises mœurs et les injuriaient. De cette manière, ils souffraient de tous côtés. C’est ainsi que, de plus en plus, la question des souffrances du chrétien est mise en lumière dans cette épître. Mais ceux des nations auraient à rendre compte, devant le Dieu juge, de leurs injures proférées contre les chrétiens. Vivants ou morts, lors de l’apparition du Seigneur ou devant le grand trône blanc, ils auront affaire au jugement divin. Mais l’apôtre revient à ce qu’il a dit précédemment. Lors du déluge, ceux qui ont péri dans ce jugement avaient été évangélisés par les quelques-uns que la grâce avait épargnés. Là leur sort avait été fixé, car il y avait pour eux cette alternative: ou le jugement attiré sur les hommes par leur condition dans la chair, ou bien la vie selon Dieu par l’Esprit d’un Christ mort et ressuscité.
N’oublions pas, en nous occupant des souffrances, qu’elles sont aussi la preuve du jugement qui tombe en premier lieu sur la maison de Dieu. L’apôtre ajoute ici cette pensée du jugement sur nous qui l’a déjà occupé. Mais quelle sera la fin de ceux qui désobéissent à l’Évangile de Dieu? L’obéissance ou la désobéissance sont toujours ce qui caractérise dans cette épître le chrétien ou le monde. Et si le juste, chrétien juif auquel il parle, est sauvé difficilement, comme le sera le Résidu futur d’Israël dans la grande tribulation, où paraîtra l’impie et le pécheur? Voilà le cycle complet des souffrances parcouru dans cette épître: Souffrances de Christ en rédemption, en sympathie, en vertu de sa perfection absolue; souffrances endurées par ceux qui le suivent, mais aussi comme épreuve et comme discipline; souffrances tombant enfin sur les impies et les pécheurs. Il faut donc que les chrétiens qui souffrent, de quelque manière que ce soit, selon la volonté de Dieu, lui remettent leurs âmes comme à un Dieu fidèle qui, dès le commencement, a ordonné toutes choses, en sorte qu’elles nous amènent finalement à ressembler à Christ dans toute notre marche. Cette marche se résumait pour Christ et doit se résumer pour nous par deux seules paroles: «Il a passé de lieu en lieu, faisant du bien» et: «Il a souffert».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Rompre avec le passé:
- Le croyant comme Homme nouveau
Ez 11.19 Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair, 2 Co 5.17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Ga 6.15 Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Ep 2.15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, Ep 4. 24 et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.
- Vivre pour Dieu
Lc 20.38 Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Rm 6.11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. Rm 14.8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 2 Co 5.15 et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. Ga 2.19 car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu.
- Souffrir l’opprobre
Lc 6.22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme! 1 Tim 4.10 Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. Hb 10.33 d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. 1 P 4.14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
- Vigilance pour la venue de Christ
-L’incertitude de l’heure Mt 25.13 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.
-Une récompense est promise à ceux qui veilleront Lc 12.37 Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir.
-Les fils de la lumière ne dormiront pas 1 Th 5.5-6 vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. 6 Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres.
-L’imminence de sa venue Ap 3.11 Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
-Son apparition se fera de manière inattendue Ap 16.15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte!
De tout ce qui précède, nous notons qu’au ciel, nous méditerons sans nous lasser sur les souffrances du Seigneur Jésus; elles seront le thème inépuisable de nos louanges. Mais l’occasion de les partager sera passée. Or souffrir avec Christ est une expérience liée à la vie terrestre. Avoir part à ses douleurs, connaître l’ingratitude, le mépris, la contradiction, l’insulte, l’opposition ouverte que Lui a rencontrés, c’est le connaître Lui-même dans tous les sentiments qui ont alors été les siens. Tout le désir de Paul était de «le connaître Lui… et la communion de ses souffrances…» (Ph 3.7-11). Mais il est une sorte de peines que Christ ne pouvait évidemment pas éprouver: celles que nous nous attirons pour avoir mal fait. Nous n’échappons pas aux «conséquences de nos inconséquences». Car un chrétien malhonnête récoltera ce qu’il a semé devant les tribunaux des hommes et celui qui se sera ingéré dans les affaires de quelqu’un d’autre aura peut-être sa punition de la main de ce dernier. Ce qui est le plus triste alors, ce ne sont pas les misères que nous nous attirons, c’est plutôt le déshonneur jeté sur le nom du Seigneur. À l’inverse, souffrir comme chrétien, c’est-à-dire comme Christ, revient à glorifier Dieu dans ce beau nom (Ac 4.15-22). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ exhortation aux anciens, a tous et notamment aux jeunes gens.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.