Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 2 Tim 4.1 et suivants. En effet, Même si beaucoup détournent leurs oreilles de la vérité, l’ouvrier du Seigneur ne doit pas moins prêcher, avertir, insister «que l’occasion soit favorable ou non», convaincre, reprendre, exhorter… bref accomplir pleinement son service. Paul en avait donné l’exemple. Sa course était achevée. Les sportifs savent qu’une compétition n’est jamais gagnée avant la ligne d’arrivée. Abandonner ou se laisser dépasser dans les derniers mètres, c’est avoir perdu toute la course… avec son prix. Et ces derniers pas sont souvent les plus difficiles.

Démas avait aimé le présent siècle. Il avait quitté Rome dans ce dernier emprisonnement de Paul et s’en était allé à Thessalonique. Défions-nous du motif qui nous fait éviter un danger et des difficultés quand il s’agit de l’œuvre. N’était-il pas de première nécessité, et comme un motif primant tous les autres, de se tenir aux côtés de l’apôtre devant le tribunal? N’en était-il pas de même pour les disciples lors du jugement de leur Seigneur? On peut avoir des motifs très plausibles d’activité dans l’œuvre et cependant n’être pas à la hauteur d’un réel dévouement pour Christ. L’attitude de Marie qui ne la mettait aucunement en relief n’était-elle pas mille fois supérieure à celle de Marthe, et cependant, qui aurait pu dire que Marthe ne devait pas servir? «Luc seul est avec moi». Combien la défection de Démas dut être douloureuse à Luc lui-même!

Mais de quel honneur la fidélité de ce dernier ne fut-elle pas récompensée quand, à lui qui n’était pas apôtre, fut confiée la rédaction inspirée de deux des livres principaux du Nouveau Testament! «Prends Marc et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le service». C’est Marc, autrefois entraîné loin de l’apôtre par Barnabas, qui est de nouveau ramené par l’apôtre lui-même. Le voilà réhabilité et restauré, retrouvant publiquement la communion avec Paul et par conséquent avec le Seigneur(Actes 15.35-38). Un acte, jugé de tous, et jetant un jour défavorable sur un frère ne doit pas amener un jugement durable sur son caractère. Paul nous en fournit la preuve dans la manière dont il apprécie Marc. Son aptitude au service n’avait pas été mise en question par le fait que ce service avait été dévoyé. Il y avait néanmoins des départs qui ne pouvaient encourir aucune désapprobation: celui de Tychique, par exemple. Si l’apôtre l’avait envoyé à Éphèse, c’était pour les besoins d’un service approuvé du Seigneur. Tychique entre en scène après le tumulte d’Éphèse (Actes 20:4). Il est de la province d’Asie, frère bien-aimé, fidèle serviteur, envoyé par l’apôtre pour réconforter l’assemblée d’Éphèse où Paul avait tant souffert (Éph. 6.21-22); envoyé de même auprès des Colossiens (Col 4.7-9) pour consoler leurs cœurs; toujours envoyé par l’apôtre en Tite 3.12. Tychique était donc un frère particulièrement doué pour porter de fidèles messages, pour encourager, pour affermir. Nous pourrions l’appeler le consolateur des assemblées. Précieuse fonction, surtout dans un temps de déclin!

Comme dans toutes les autres «Écritures», l’apôtre était inspiré, ne fût-ce que pour parler de son manteau, des livres, des parchemins. Comme son Maître, l’apôtre ne planait pas au-dessus des têtes des hommes. Il partageait les mêmes circonstances; il avait besoin de se garantir du froid, ce qui  nous initie à la rigueur de sa seconde captivité; car il lui fallait un matériel durable pour écrire; «les livres» étaient des portions de la Parole (Dan 9.2). Les circonstances de sa vie de chaque jour étaient ainsi amenées, conduites ou supprimées sous la direction du Saint Esprit.

Et quel contraste avec le commencement de la carrière de Celui-ci, où ses disciples avaient tout quitté pour le suivre! (Luc 5:11). L’abandon où l’apôtre était laissé peut, à bon droit, fendre le  cœur, mais on se demande si celui du Seigneur nous affecte de la même manière. Tel sera le cas si nous réalisons la perfection de son humanité, de sa sainteté et de son amour divin. Quant à Paul, si semblable à son Sauveur, personne ne s’était tenu près de lui pour plaider en sa faveur, pour se porter garant de son caractère, de ses intentions, de sa conduite. Mais quel contraste entre ce qu’il demande pour ses frères, si lâches dans leur conduite, et ce qu’il a proféré contre Alexandre! «Que cela, dit-il, ne leur soit pas imputé!» Il intercède pour eux, comme fit le Seigneur pour le peuple, comme fit Étienne pour ceux qui le lapidaient. N’est-ce pas le triomphe de la grâce?

Dans cette première défense, néanmoins, Paul n’était pas seul. «Le Seigneur», dit-il, «s’est tenu près de moi et m’a fortifié». Si son cœur souffrait de cet abandon, sa force allait en augmentant, parce que le Seigneur, source de toute miséricorde et de toute force, était avec lui. «Bienheureux l’homme dont la force est en toi… il marche de force en force» (Ps 84). Le Seigneur accomplissait ses desseins de grâce jusqu’au bout et honorait son apôtre en faisant de lui l’agent de ces desseins. «La prédication était pleinement accomplie» par lui. Il était en exemple à son cher Timothée, auquel il avait dit: «Accomplis pleinement ton service». Il ne restait désormais plus rien à ajouter à sa prédication. D’autres la reprendraient par milliers, après l’apôtre, mais il n’y avait plus de sujet nouveau à présenter; tout cela avait été fait par l’apôtre; en sorte que tout ce qu’on chercherait à y ajouter plus tard, non seulement n’avait aucune valeur, mais était en pure et simple opposition avec la pensée de Dieu. Il fallait en outre, comme le Seigneur l’avait dit à son cher serviteur, que toutes les nations entendissent la prédication de l’Évangile (Actes 26.17-18).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Proclame la Parole :

  • Christ comme juge

Mt 25.32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; Jn 5.22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, Rm 14.10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 2 Tim 4.1 Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume,

  • Enseignants de la parole

Mt 28.20 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête.1Tim4.11 Déclare ces choses, et enseigne-les. 1 Tim 6.3 Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, 2 Tim 2.25 il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité,

  • Surdité spirituelle

Es 6.10 Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri. Éz 12.2 Fils de l’homme, tu habites au milieu d’une famille de rebelles, qui ont des yeux pour voir et qui ne voient point, des oreilles pour entendre et qui n’entendent point; car c’est une famille de rebelles. Mt 13.15 Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur coeur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Ac 28.26 Va vers ce peuple, et dis: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.

  • Royaume de Christ

Mt 16.28 Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le Fils de l’homme venir dans son règne. Lc 22.30 afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël. Jn 18.36 Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. Ap 11.15 Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles.

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre ajoute: «J’ai été délivré de la gueule du lion». Le lion rugissant qui rôdait autour de lui fut cette fois réduit au silence, pour revenir bientôt accomplir son œuvre meurtrière sur le corps de l’apôtre bien-aimé, qui suivait ainsi jusqu’au bout les traces de son Maître (Ps 22.22); mais Satan ne put empêcher que la prédication fût pleinement accomplie. Il savait que si le Seigneur ne le délivrait pas du martyre, il le délivrerait jusqu’au bout, «de toute mauvaise œuvre» et le conserverait pour son royaume céleste. «À Lui soit la gloire aux siècles des siècles. Amen!» dit l’apôtre en pensant à la gloire future de Christ pour le royaume duquel il sera conservé. Timothée devait saluer Prisca et Aquilas. Ces chers compagnons de l’apôtre étaient retournés à Éphèse où Timothée pouvait les voir, quelque nouvel édit les ayant chassés de Rome (Actes 18:1-3, 26; 1 Cor. 16:19; Rom. 16:3; 2 Tim. 4:19). Paul avait laissé Trophyme (Actes 20:4; 21:29) malade à Milet, ce qui prouve que 2 Timothée a été écrit après la première et lors d’une seconde captivité de Paul. Ce fait montre encore que la puissance miraculeuse des apôtres était exercée au service du Seigneur et non pour leurs intérêts particuliers. Car on ne peut en même temps faire partie de ceux qui aiment le présent siècle, et de ceux qui aiment l’apparition du Seigneur. Et l’épître s’achève sur la suprême ressource en un temps de ruine: la grâce. C’était la salutation de l’apôtre (2 Tim 1.1-2), c’est aussi son adieu. Que cette grâce soit avec chacun de nous! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ Tite chargé d’organiser l’Église de Crète.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées. 

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