Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 12.1 et suivants. En effet, trois courtes années! C’est ce qu’a duré la fidélité de Roboam et du peuple. Alors, comme autrefois sous les juges, Dieu va leur parler en suscitant contre eux des adversaires. L’offensive du Pharaon Schischak va permettre au roi et au peuple de comparer le service de l’Éternel avec celui du roi d’Égypte (verset 8). Première constatation: Tandis que l’Éternel enrichit Ses serviteurs, l’Ennemi dépossède ceux qu’il réduit en esclavage.
La parole de Schemaeja le prophète a produit l’humiliation dans le cœur des chefs d’Israël et du roi. Elle les conduit à dire: «L’Éternel est juste». Reconnaître cette justice… même quand elle a dû s’exercer contre nous, est toujours un heureux signe (voir Luc 23:41 lc 23.39-43). Cela permet à Dieu de Se révéler ensuite, non seulement comme un Dieu juste, mais aussi comme un Dieu miséricordieux, un Dieu Sauveur. Voyez comment Il souligne en grâce les «bonnes choses» qu’Il peut encore discerner dans le royaume de Juda. Malgré tout, dans l’ensemble, Roboam «fit le mal» (verset 14). Un mal aux racines lointaines, car sa mère, une Ammonite, avait été épousée par Salomon dès avant la mort de David (comparer ch. 9 v. 30 2ch 9.30-31 et ch. 12 v. 13).
Tous ceux qui avaient un cœur non partagé pour Dieu, bien qu’ayant été englobés pour un moment dans la révolte des dix tribus, comprennent que leur place n’est pas au milieu d’elles et quittent ce terrain souillé pour venir s’établir en Juda. C’est ainsi qu’un témoignage fidèle, qu’une sainte séparation du monde, produit des fruits chez les croyants retenus jusqu’ici par leurs circonstances dans un milieu que le Seigneur ne reconnaît plus, et qu’ils sont poussés à se joindre à leurs frères qui se réunissent autour du Seigneur. Si ce rassemblement perdit bientôt son caractère, ne fût-ce pas parce que Juda et ses rois abandonnèrent le terrain divin pour sacrifier eux-mêmes aux idoles? En effet, ce témoignage de séparation du mal dura peu de temps: «Ils marchèrent dans le chemin de David et de Salomon pendant trois ans», et durant cette période «ils fortifièrent le royaume de Juda» (v. 17). Pendant trois ans! Que n’ont-ils continué! C’est là qu’était la bénédiction pour Juda et son roi, et n’en est-il pas de même pour nous? Elle pouvait être complète au milieu même de l’humiliation définitive infligée à Israël. Elle ne fut que temporaire.
Cette bénédiction momentanée, par laquelle «le royaume de Juda fut fortifié et Israël affermi», devint elle-même un piège pour Roboam. La chair s’empare même des grâces de Dieu pour s’éloigner de Lui. «Et il arriva que, quand le royaume de Roboam fut affermi, et qu’il se fut fortifié, il abandonna la loi de l’Éternel, et tout Israël avec lui» (12:1). Il suffit qu’un seul homme, préposé par l’Éternel pour paître son peuple, se détourne: son exemple sera suivi par tous. Quelle responsabilité pour lui! Le châtiment ne se fit pas attendre: «Parce qu’ils avaient péché contre l’Éternel, il arriva, en la cinquième année du roi Roboam, que Schischak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem avec 1200 chars et 60000 cavaliers… et il prit les villes fortes qui étaient à Juda, et vint jusqu’à Jérusalem» (12:2-4). Juda ne devint pas la proie de son frère Israël, contre la religion duquel il se défendait légitimement; il tomba, chute bien plus profonde, entre les mains d’un monde dont autrefois Dieu l’avait racheté à main forte et à bras étendu – et, comme jadis, il fut asservi au roi d’Égypte. Le but de Dieu en le châtiant est proclamé dans la prophétie de Schemaeja: «Ils connaîtront ce que c’est que mon service, et le service des royaumes des pays» (v. 8).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Schischak, roi d’Égypte, envahit Juda :
-Lv 20.23 Vous ne suivrez point les usages des nations que je vais chasser devant vous; car elles ont fait toutes ces choses, et je les ai en abomination.
-Éz 20.18 Je dis à leurs fils dans le désert: Ne suivez pas les préceptes de vos pères, n’observez pas leurs coutumes, et ne vous souillez pas par leurs idoles!
-Hb 4.11 Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
-2 P 3.17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.
De tout ce qui précède, nous notons qu’ils pouvaient désormais comparer leurs trois ans d’affranchissement et de libre bénédiction, avec la servitude de l’Égypte. Il y eut, à la suite des paroles de Schemaeja, le prophète: «Vous m’avez abandonné, et moi je vous ai aussi abandonnés aux mains de Schischak» un vrai travail de conscience dans le cœur du roi et des chefs, car «ils s’humilièrent, et dirent: l’Éternel est juste», et cette humiliation préserva Juda d’une entière destruction. «Quand l’Éternel vit qu’ils s’étaient humiliés, la parole de l’Éternel vint à Schemaeja, disant: Ils se sont humiliés, je ne les détruirai pas; je leur donnerai un peu de délivrance, et ma fureur ne se déversera pas sur Jérusalem par le moyen de Schischak; mais ils lui seront asservis» (v. 7). C’est la grâce, mais Juda, pour avoir abandonné la parole de Dieu, est obligé d’en subir les conséquences. Tout ce travail de repentance, fruit de la grâce, manque – et pour cause – en 1 Rois 14. Nous verrons le même fait se renouveler constamment au cours de ce livre. Quelle honte pour Roboam! Le beau temple de Salomon n’a pas plus de 30 ans d’existence, qu’il est dépouillé de ses ornements et de tous ses trésors. Le culte a perdu sa splendeur passée; Schischak, nous est-il dit, prit tout. Tout! et cependant une chose reste encore: l’autel est là, Dieu est là. Pour la foi c’était, au milieu de la désolation et de l’humiliation, beaucoup plus que tout l’or emporté par le roi d’Égypte. N’en est-il pas de même aujourd’hui? Les chrétiens sont appelés à constater tout ce qui leur manque, par suite de l’infidélité de l’Église; et doivent ajouter: l’Éternel est juste, mais ils peuvent dire aussi: Dieu est un Dieu de grâce et ne s’est point détourné de nous. Nous trouvons ici une parole bien touchante pour nos cœurs: Quand Roboam «s’humilia, la colère de l’Éternel se détourna de lui, et il ne le détruisit pas entièrement; et aussi il y avait en Juda de bonnes choses». Peu de choses, peut-être, et c’est bien ce que ce terme nous fait comprendre, mais enfin, quelque chose que Dieu pouvait reconnaître. Le jugement final était suspendu à cause de ces quelques détails favorables qui plaisaient à Dieu. Appliquons-nous, chacun individuellement, à maintenir ces bonnes choses devant ses yeux. Que ceux qui nous entourent aperçoivent quelque dévouement pour Christ, quelque amour pour lui, quelque crainte en présence de sa sainteté, quelque activité pour son service. Soyons certains qu’il en tiendra compte et qu’aussi longtemps que cela subsistera il n’ôtera pas le chandelier de son lieu. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Abija, roi de Juda – Sa victoire sur Jéroboam, roi d’Israël. » 2 Ch 13
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.