Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous le thème ci-dessus tiré de Co 3.2 et suivants. En effet, la dépouille du vieil homme se compose des tristes haillons : colère, méchanceté, injures… Ayons honte de nous présenter ainsi. Revêtons plutôt le vêtement lumineux du nouvel homme dont Christ est le modèle parfait. Ses ornements sont décrits: miséricorde… humilité, douceur, support, pardon… Par-dessus tout, couvrons-nous de l’amour qui est sa nature même. C’est lui qui nous fera reconnaître comme disciples de Jésus (Jn 13.31-35).

Notre état intérieur n’est pas moins essentiel. En nous doivent habiter: Christ qui est tout, sa paix, sa Parole. Ce n’est pas d’avoir la Bible à la maison ni même sur notre table de chevet qui nous fera le moindre bien. Le mets le plus fortifiant ne nourrit pas tant qu’il reste dans l’assiette. Il faut que la Parole habite en nous richement (Rm 10.6-11). Un autre moyen auquel nous ne pensons guère pour être enseignés et exhortés, ce sont les cantiques chantés de nos cœurs à Dieu (Ps 119.54). N’en privons ni Lui ni nous. Enfin pour chacune de nos paroles ou de nos actions, une double question nous servira de pierre de touche. Puis-je dire ou faire ceci au nom du Seigneur Jésus? Puis-je rendre grâces pour cela à Dieu le Père? Or Col 3.8-12 annulait toute différence entre les créatures de Dieu pour ne maintenir que la distinction fondamentale entre le vieil homme et le nouvel homme (Ga 3.27-29). Mais ici le chrétien, en qui coexistent ces deux natures, est envisagé dans ses relations avec les autres et en même temps avec le Seigneur. Il est appelé ici le Seigneur, pour souligner ses droits et son autorité. Enfants, femmes, maris, employés ou maîtres, chacun à sa place et à sa manière, sert « le Seigneur Christ ». Et vis-à-vis de « ceux du dehors », quelle doit être notre attitude? D’abord une marche sage, illustrant la vérité. Puis un langage plein de grâce et de fermeté, adapté aux occasions et à l’état de chacun. Enfin des prières : Paul les sollicite pour lui-même. Et remarquons-le, ce n’est pas la porte de la prison qu’il voudrait voir s’ouvrir, mais celle de l’évangile.

Ces versets correspondent à Ép 5.22 et Ép 6.9. « Dans ces deux passages, il est très beau de voir de quelle manière la doctrine divine entre dans tous les détails de la vie, et jette le parfum de sa perfection sur tous les devoirs et sur toutes les relations ». Remarquons que, tandis que les enfants sont exhortés à obéir à leurs parents, ici l’exhortation s’adresse aux pères seulement. Pourquoi? C’est qu’il y a naturellement, dans le cœur des mères, une tendresse pour leurs enfants qui rendrait cette exhortation superflue à leur égard. Mais que les mères chrétiennes se souviennent que cette tendresse ne doit jamais dégénérer en une indulgence qui les porterait à pallier les fautes, ou qui les conduirait à cacher au chef de la famille ce qui doit être repris ou châtié chez l’enfant. Qu’elles soient les premières à montrer leur respect pour l’autorité que Dieu a établie dans la famille. Qu’elle est heureuse la famille chrétienne qui se meut dans cette atmosphère d’amour, de paix, de tendresse; où le Seigneur domine dans sa grâce, où vraiment il demeure. Combien grand et puissant sera son témoignage au milieu du monde!

Nous arrivons maintenant aux devoirs des esclaves envers leurs « maîtres selon la chair ». Cette position de subordination ne provenait pas d’une institution divine à la création, mais était une conséquence de l’entrée du péché dans le monde. Les pauvres esclaves étaient la propriété de leurs maîtres; mais ceux d’entre eux qui étaient à Christ étaient les affranchis du Seigneur (1 Co 7.23). S’ils pouvaient recouvrer leur liberté, ils devaient en profiter, sinon, ne pas se mettre en peine de leur basse condition, puisqu’elle était pour eux une occasion de servir le Seigneur (le Maître) Christ.

Alors, il est touchant de voir comment l’apôtre, par l’Esprit Saint, encourage les saints qui se trouvaient dans cette triste et malheureuse condition. Il élève leurs pensées de leurs « maîtres selon la chair », à leur Seigneur ou Maître selon l’Esprit. Toutes leurs responsabilités et leurs motifs d’action étaient ainsi transformés, et là aussi ils trouvaient leur encouragement et leur consolation. Car derrière leurs maîtres, ils pouvaient voir le Seigneur. C’est parce qu’ils avaient dans leurs cœurs sa crainte – crainte dans l’amour – qu’ils avaient à obéir en toutes choses à leurs maîtres. C’est parce qu’ils craignaient ce Maître invisible, qui sondait tous leurs actes et leurs pensées, qu’ils avaient à servir leurs maîtres, non seulement quand ils étaient présents – non seulement sous leurs yeux – mais toujours, en toutes circonstances avec un cœur simple, sans calcul, qui ne cherchait pas à plaire aux hommes pour en obtenir quelque avantage, mais s’efforçant de plaire au Seigneur. Quel mobile élevé et puissant pour régler la vie!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’homme ancien et l’homme nouveau :

  • Reniement de soi, en assujettissant les convoitises charnelles

Mt 5.29 Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Rm 6.6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; Rm 13.14 Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. Ga 5.16 Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Col 3.5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. 1 P 2.11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. 1 P 4.2 afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair.

  • Le croyant comme homme nouveau

Ps 40.4 Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu; Beaucoup l’ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l’Éternel. Ez 11.19 Je leur donnerai un même coeur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur corps le coeur de pierre, Et je leur donnerai un coeur de chair; 2 Co 5.17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Ga 6.15 Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Ep 4.24 et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Col 3.10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.

  • Amour conjugal

Gn 24.67  Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l’aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère. Gn 29.20 Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel: et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait. Est 2.17 Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi. Ct 8.7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, Il ne s’attirerait que le mépris. Ep 5.28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Col 3.19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.

  • Exemples d’hommes justes dominés par la crainte de Dieu

Ne 5.15 Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Jb 1.8 L’Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Jon 1.9, 16 Il leur répondit: Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. 16 Ces hommes furent saisis d’une grande crainte de l’Éternel, et ils offrirent un sacrifice à l’Éternel, et firent des voeux. Ac 5.11 Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses. Ac 9.31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit. Ac 10.2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.

De tout ce qui précède, nous notons qu’en agissant pour le Seigneur et non en vue des hommes, les serviteurs pouvaient tout faire de bon cœur, même si leur service était pénible, dur, ou encore répugnant. Ils avaient à se soumettre sans murmures, sans raisonnements, en se disant: C’est pour le Seigneur qui m’a aimé, à qui j’appartiens, dont je suis l’affranchi. Remarquons ces points: obéir en toutes choses, sous les yeux du maître ou non, avec simplicité de cœur et de bon cœur. Ce sont les traits d’une vraie obéissance. Le mobile, c’est le Seigneur et sa crainte. Notons aussi deux motifs que leur présente l’apôtre pour les encourager dans cette voie d’obéissance. En premier lieu, ces pauvres esclaves n’avaient droit, de la part du monde, à aucune récompense. Ce qu’ils faisaient, ils étaient obligés de le faire. Ensuite, leur humble condition ne comportait pas qu’ils eussent aucun héritage terrestre. Leurs corps, leur temps, leur gain, tout était à leur maître. Mais, de la part de leur Maître céleste, ils devaient recevoir une récompense et un héritage. L’héritage que tous les saints partageront avec Christ, leur est compté, à eux, comme une récompense relative à leur état présent de sujétion. Celui qu’ils servaient, en obéissant à leurs maîtres selon la chair, était Christ. Et lui n’oublierait pas de rémunérer leur foi, leur patience et leur fidélité. Mais, en second lieu, le principe du gouvernement de Dieu, est aussi rappelé aux esclaves, comme motif à leur obéissance. Premièrement, c’était le Seigneur, le Sauveur qui les aimait: motif pour le cœur. Mais ici, c’est un motif pour la conscience: « Celui qui agit injustement, recevra ce qu’il aura fait injustement », c’est-à-dire recevra la peine de son injustice; il en subira les conséquences. Car devant Dieu, il n’y a point d’acception de personnes. S’il se montre plein de tendresse et de compassion pour ceux qui sont dans une condition malheureuse, abaissés et méprisés, cette condition ne peut le faire passer par-dessus l’injustice. Être pauvre, dénué, esclave même, n’excuse pas l’injustice. À cet égard, tous sont égaux devant le saint gouvernement de Dieu. Les esclaves devaient s’en souvenir. Remarquons que les exhortations adressées aux esclaves, présentent aux serviteurs chrétiens d’aujourd’hui la ligne de conduite qu’ils ont à suivre (1 P 2.18). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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