Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 6.1 et suivants. En effet, au lieu de rejeter leur idole impuissante, pour craindre et servir dorénavant l’Éternel, les Philistins n’ont qu’une idée: se défaire au plus vite d’un Dieu aussi redoutable. Ceci nous rappelle une scène de l’Évangile: La puissance du Seigneur venait de délivrer Légion, le démoniaque, au pays des Gadaréniens. Ceux-ci avaient l’inestimable privilège d’une visite du Fils de Dieu. Hélas, aveuglés par leurs intérêts, ils ne considèrent que la perte de leurs porcs. Au lieu de se réjouir et de recevoir Jésus, ils Le prient de s’en aller de leur territoire (Marc 5:17 mc 5.1-20). Le monde n’a pas pu supporter la présence du Seigneur, parce que Sa perfection le jugeait. Alors il a voulu se débarrasser de Lui.
Les Philistins reconnaissent la puissance indiscutable du Dieu d’Israël. Ils L’honorent à leur manière ignorante. Et l’arche revient en terre d’Israël, non sans avoir de nouveau montré son pouvoir. En effet, malgré l’absence de conducteur, et tiré par ces vaches qui, contrairement aux instincts naturels, s’éloignent de leurs petits, le chariot qui la porte se dirige en droite ligne vers la frontière d’Israël.
Les habitants de Beth-Shémesh ont l’honneur de recevoir l’arche. Mais ils se permettent d’en soulever le propitiatoire (le couvercle) et Dieu les punit sévèrement (comparer Nombres 4:20 nb 4.17-20). Avertissement pour nous quant au saint respect dû à la personne de Jésus. Dieu ne tolère à Son sujet aucune curiosité profane.
Hélas, devant la punition, les Beth-Shémites réagissent comme les Philistins, souhaitant se défaire de cette arche trop sainte pour eux. Certains chrétiens ressemblent à ces hommes. Plutôt que de se juger et de mettre en ordre leurs affaires, ils préfèrent éloigner le Seigneur de leur pensée et de leur vie. Sa présence les gêne. N’est-ce pas triste? Mais Dieu nous présente maintenant ceux qui, au contraire, sont heureux de Le recevoir. Les habitants de Kiriath-Jéarim accueillent l’arche et la placent dans la maison d’Abinadab sur la colline.
Nos pensées vont de nouveau vers Jésus. Tandis que Son peuple Le rejetait; Il n’avait pas un lieu où reposer Sa tête, mais dans une certaine occasion, une femme nommée Marthe Le reçut dans sa maison (Luc 10:38 lc 10.38-42). Maison d’Abinadab, maison de Béthanie: joie et bénédiction pour celui qui ouvre sa porte, joie pour l’Hôte divin qui y est honoré! (Apoc. 3:20 ap 3.14-22). Les voies publiques de Dieu peuvent être en jugement, comme nous venons de le voir, mais ses voies secrètes le ramènent toujours en grâce au milieu de son peuple. L’arche est remontée à Beth-Shémesh sans qu’Israël en ait senti le besoin ou exprimé le désir.
Chose merveilleuse que cette arche de l’Éternel! L’arche est d’abord le trône de Dieu, sa présence en gouvernement au milieu de son peuple. Elle est ensuite caractérisée par le propitiatoire, symbole de l’œuvre de Christ, lieu d’approche pour un pécheur reçu en grâce et justifié. Elle est enfin, dans son ensemble et ses détails, l’image de la personne de Christ lui-même. De même que l’arche renfermait les tables de la loi, de même Christ dit: «Ta loi est au dedans de mes entrailles». Comme l’arche du témoignage, le Seigneur était, ici-bas, le témoin et l’expression de toutes les pensées de Dieu. Comme dans la cruche d’or qui contenait la manne, on trouve en Lui l’union de l’humanité parfaite, du pain descendu du ciel dans le désert, avec la gloire divine. Il était le propitiatoire vers lequel se tournaient pour le contempler les faces des chérubins de gloire, l’ombrageant de leurs ailes. L’arche était donc avant tout, l’image de Christ lui-même, Fils de Dieu et fils de l’homme en une seule personne.
Les gens de Beth-Shémesh « se réjouirent en voyant l’arche » (v. 13). Comment n’y aurait-il pas de la joie, quand, après avoir longtemps perdu de vue ses perfections, on se trouve de nouveau en contact avec Celui dont la présence apporte la sécurité, le salut, le sentiment de la présence de Dieu, une beauté morale devant laquelle s’agenouillent les anges pour l’admirer! Aussi l’arche à peine arrivée, l’holocauste recommence, les Lévites reprennent leur service. Les princes des Philistins assistent à cette scène et s’en retournent; un tel spectacle les intéresse, sans cependant toucher leur cœur et leur conscience.
Mais la joie provoquée par la contemplation de la grâce n’est pas tout. Elle s’allie au respect et à la crainte, si l’on a la conscience de se trouver en présence de Dieu. Le Dieu de grâce juge selon l’œuvre de chacun; le Dieu de grâce est saint. C’est ce que les gens de Beth-Shémesh avaient oublié. « Ils regardèrent dans l’arche de l’Éternel » (v. 19). Ils abusent de l’intimité dans laquelle Dieu veut bien, en grâce, se présenter à eux. Cela est important à noter. Parce que Jésus est descendu jusqu’à nous, notre esprit charnel est tenté de le traiter en compagnon dont nous disposons à notre gré. On se vante aujourd’hui de la familiarité avec Jésus, et l’on écrit des livres pour montrer que la spiritualité consiste en cela. Nous n’avons pas le droit de l’appeler notre frère, mais Lui, n’a pas honte de nous appeler ses frères. Cela marque bien la différence. Quels seront mes sentiments, si un personnage haut placé condescend à m’associer à Lui, moi, homme de rien, et n’a pas honte de moi en public quand il serait en droit de me mépriser! Si je comprends cette condescendance, mes sentiments seront ceux d’une profonde et humble reconnaissance, d’un attachement, d’un dévouement sans bornes, d’un respect infini pour Celui qui n’a pas craint de compromettre sa dignité en m’élevant à son niveau. Cette absence de respect et de crainte induisit les gens de Beth-Shémesh à regarder dans l’arche. Peu de choses caractérisent davantage le temps actuel que cet esprit profane.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les Philistins renvoient le coffre en Israël :
-Gn 41.8 Le matin, Pharaon eut l’esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l’Égypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon.
-Est 1.13 Alors le roi s’adressa aux sages qui avaient la connaissance des temps. Car ainsi se traitaient les affaires du roi, devant tous ceux qui connaissaient les lois et le droit.
-Dn 2.13, 48 La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l’on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr. 48 Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l’établit chef suprême de tous les sages de Babylone.
-Mt 2.1 Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem,
De tout ce qui précède, nous notons qu’on se croit en mesure de distinguer ce qui appartient à la nature humaine et à la nature divine du Sauveur et d’en sonder le mystère. C’est regarder dans l’arche qui renferme un secret connu de Dieu seul, car « personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ». Cela conduit fatalement à rabaisser son humanité au niveau de l’humanité pécheresse. On discute sur l’éducation de Jésus enfant, sur les écoles qui étaient à sa portée pour apprendre les Écritures, sur son éducation scientifique et ses opinions plus ou moins conformes à celles de son temps, sur la réalité de sa tentation et sa capacité de pécher, etc. Souvenez-vous tous, que l’Éternel frappa le peuple de Beth-Shémesh. Si vous n’avez pas souci de la gloire du Seigneur, Dieu en aura soin et ne permettra pas qu’on touche impunément à son arche. Bientôt, au lieu des bénédictions de sa présence, vous devrez apprendre, sous le coup de ses jugements, qu’il ne peut tolérer quiconque ne se déchausse pas pour s’approcher de Lui. Les hommes de Beth-Shémesh dirent: « Qui peut tenir, devant l’Éternel, ce Dieu saint! » Ils connurent à leurs dépens cette sainteté qu’ils avaient méprisée. Hélas! au lieu de s’humilier, ils n’eurent que la pensée, formulée précédemment par les Philistins, d’éloigner cet hôte gênant: « Vers qui montera-t-il de chez nous? » « Descendez », dirent-ils aux habitants de Kiriath-Jéarim, « faites-la monter vers vous »; ils perdirent ainsi toutes les bénédictions attachées à la présence du Seigneur. D’autres en profitèrent et comprirent qu’il fallait se sanctifier pour veiller sur l’arche: « Les hommes de Kiriath-Jéarim… sanctifièrent Éléazar, fils d’Abinadab, pour garder l’arche de l’Éternel ». Ce dépôt fut fidèlement conservé aux « champs de Jaar » (Ps. 132:6). Puissions-nous être tous les fidèles gardiens de l’arche de notre Dieu! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les philistins vaincus par Israël. »1 S.7
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.
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