Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 5.1 et suivants. En effet, tandis que, sous «l’œil de leur Dieu» (verset 5; Ps. 32:8 ps 32.7-11), les Juifs ont repris le travail, les adversaires de leur côté reprennent leurs menées malfaisantes.

Aussi longtemps que notre vie chrétienne est languissante, que nous cherchons nos propres intérêts et non ceux de Jésus Christ (Philippiens 2:21 ph 2.19-21), nous ne gênons pas le diable. Et lui-même se gardera bien de nous déranger dans notre somnolence. Elle lui convient parfaitement. Mais que le Seigneur, par Sa Parole, réveille notre cœur et notre zèle pour Lui, aussitôt nous retrouvons Satan sur notre chemin (voir 1 Corinthiens 16:9 1cr 16.5-9).

Le gouverneur et ses collègues renouvellent la tactique qui leur avait si bien réussi au chapitre précédent: Ils écrivent au nouveau roi Darius pour essayer d’obtenir son intervention, mais cette fois, en cachant leur hostilité sous une apparence d’indifférence et presque de tolérance. Leur lettre, qui rapporte les déclarations des anciens des Juifs, constitue involontairement un beau témoignage en faveur de ceux-ci (versets 11 et suivants). Ces anciens n’ont pas eu honte de se déclarer serviteurs de Dieu, ni d’exposer ce que l’Éternel a fait pour eux, même si cela les oblige à confesser les fautes de leurs pères.

Dans les chapitres qui précèdent, nous avons assisté à l’activité du résidu de Juda. Il était composé, en très grande partie, de gens qui avaient pu prouver leur généalogie. Ceux qui ne pouvaient le faire étaient, par là même exclus, comme profanes, de la sacrificature, mais Dieu les reconnaissait néanmoins, en bloc pour ainsi dire, et ils portaient, en présence de leurs ennemis, certains caractères qui les distinguaient des nations environnantes.

Si nous voulions chercher, au milieu de la chrétienté, une analogie avec cet état de choses, nous dirions que la Réformation offrit un exemple semblable. Le protestantisme, sorti d’un milieu quasi idolâtre, brilla, dès le début, par les caractères que la présence des vrais croyants lui imprima, et, sans pousser plus loin la comparaison, il y eut, sous l’influence de la parole de Dieu, remise en lumière, de précieuses vérités retrouvées, qui influèrent grandement sur la vie et la conduite du peuple de Dieu. Mais les ruses de l’ennemi, et sa violence séduisirent ou intimidèrent le grand nombre, en sorte que l’édification de la maison de Dieu fut entravée, puis arrêtée. L’épître à Sardes (Apoc. 3:1-6) décrit l’état dans lequel tomba l’Église sortie du papisme, après l’œuvre divine qui, au début, l’avait fait briller d’un si vif éclat.

En Esdras, nous l’avons vu, après le premier élan, où le peuple était comme un seul homme, la confiance en la puissance divine manque et l’ouvrage s’arrête. Quinze années s’écoulent; les seuls fondements du temple sont posés; la construction est absolument interrompue. Pendant ces longues années, le peuple doit bien s’occuper à quelque chose, et quand l’Éternel n’a plus sa place dans le cœur, de quoi s’occuper sinon de ses propres intérêts? C’est ce que nous apprend le prophète Aggée. Le peuple se bâtissait des maisons lambrissées, tandis que la maison de Dieu était dévastée (Aggée 1:4). Mais l’inactivité spirituelle eut des résultats plus désastreux encore; le peuple s’allia avec ces nations, auxquelles il avait dit: «Vous n’avez pas affaire avec nous.

Tel est aussi le caractère du témoignage actuel au milieu de la chrétienté. Il s’agit d’apporter des matériaux à la maison de Dieu. Dieu a remis en lumière la vérité que cette maison, l’Église, assemblée du Dieu vivant, a une immense importance aux yeux de Christ. Malgré la ruine, il considère son Assemblée telle qu’il veut l’avoir, quand même, par l’infidélité du peuple de Dieu, elle a complètement disparu comme témoignage public. Son existence, bien plus, son unité, sont aussi réelles – non pas aux yeux du monde, mais à ceux de Dieu – que lorsque, pareille au temple de Salomon, elle était édifiée et croissait pour être un temple saint dans le Seigneur. C’est la même maison. En Esdras aussi (chap. 5), le résidu la considère à ce point de vue: «Nous bâtissons», dit-il, «la maison qui fut bâtie anciennement, il y a bien des années; et un grand roi d’Israël l’a bâtie et achevée» (v. 11). Et: «Nebucadnetsar détruisit cette maison» (v. 12); et: «Cyrus donna ordre de bâtir cette maison de Dieu» (v. 13); et encore: «Sheshbatsar est venu et a posé les fondements de la maison de Dieu qui est à Jérusalem, et depuis lors jusqu’à présent elle se bâtit; mais elle n’est pas achevée» (v. 16).

Bâtir la maison de Dieu, tel est aussi le caractère du réveil que le Seigneur suscite de nos jours. Voilà plus de cent ans que cette grande tâche du peuple de Dieu a été remise en lumière. A-t-elle réveillé tous les cœurs de tous les croyants? Il ne s’agit nullement, répétons-le, de bâtir une nouvelle Église, car elle existe, édifiée par Dieu, et croît pour être un temple saint dans le Seigneur; et, pour qu’elle soit, il suffit que Dieu la voie. Mais Dieu attend de son peuple qu’il la rende visible aux yeux de tous, en apportant des matériaux convenables à son édification.

C’était là le témoignage auquel le résidu de Juda était appelé. Que de fois nous entendons dire que l’évangélisation est le témoignage, et cette idée, foncièrement erronée, a pour effet que l’on croit avoir mis la main à la maison de Dieu, quand des âmes ont été converties, puis laissées désemparées au milieu de systèmes humains étrangers à l’Assemblée de Dieu.

Mais déjà le témoignage qui appartient à ce réveil, provoqué par les prophètes, n’a plus tout à fait le même caractère que celui des chap. 3 et 4. Il pourrait, en quelque mesure, être comparé à l’évangélisation qui accompagne le christianisme. Le résidu ne proclame plus seulement ici, comme au chap. 4:1, 3, «l’Éternel, le Dieu d’Israël», mais «le Dieu des cieux et de la terre» (5:11-12); et le temple n’est plus seulement le «temple de l’Éternel, le Dieu d’Israël» (4:1), mais «la maison de Dieu» (5:13, 15, 16, 17). Ces termes parlent clairement de Dieu, tel qu’il se révèle aux nations, et du titre millénaire de Christ. Ce n’est pas pour les douze tribus seulement que le temple futur de Jérusalem sera établi, car les gentils y auront leur part, et les nations avec leurs rois y monteront pour adorer «le Dieu des cieux et de la terre». Le peuple de l’Éternel se place ici vis-à-vis des nations, comme servant le Dieu qu’elles-mêmes devraient servir, et, de la même manière, nous présentons, de nos jours, notre Père au monde, comme le «Dieu Sauveur qui veut que tous les hommes soient sauvés» (1 Tim. 2:4). C’est dans ce sens que j’appellerais le réveil du chap. 5 un réveil évangélique.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Reprise des travaux de reconstruction du Temple :

-Esd 5.1 Aggée, le prophète, et Zacharie, fils d’Iddo, le prophète, prophétisèrent aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au nom du Dieu d’Israël.

-Esd 6.14 Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon les prophéties d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo; ils bâtirent et achevèrent, d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de Cyrus, de Darius, et d’Artaxerxès, rois de Perse.

-Ag 1.1La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois, la parole de l’Éternel fut adressée par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, en ces mots:

-Ag 2.1, 20 Le vingt et unième jour du septième mois, la parole de l’Éternel se révéla par Aggée, le prophète, en ces mots: 20 La parole de l’Éternel fut adressée pour la seconde fois à Aggée, le vingt-quatrième jour du mois, en ces mots:

De tout ce qui précède, nous notons que si le peuple, pris ainsi à partie par ses ennemis, confesse hautement le nom et les caractères de son Dieu, ce n’est nullement avec le sentiment de sa supériorité vis-à-vis de ceux qui l’entourent. Il ne cherche pas à diminuer sa culpabilité, mais reconnaît devant les nations qu’il est sous le jugement de Dieu. Si les fidèles sont «serviteurs du Dieu des cieux», ils avouent qu’ils ont été justement punis de leurs transgressions: «Mais quand nos pères provoquèrent le Dieu des cieux, il les livra en la main de Nebucadnetsar, roi de Babylone, le Chaldéen, et il détruisit cette maison et transporta le peuple à Babylone» (v. 12). Leur asservissement aux nations était le châtiment de leur iniquité (v. 13-15). Cette attitude ne convient-elle pas aussi à l’Église coupable, responsable de ce qui lui a été confié? Dieu demande aujourd’hui, comme alors, à ses serviteurs, que leur témoignage, pour être efficace, soit avant tout le témoignage de leur ruine. Plaçons encore ici une remarque au sujet de la tactique des ennemis du peuple. Sous Artaxerxès, le faux Smerdis (chap. 4), qui avait un intérêt capital à éviter des soulèvements contre son pouvoir usurpé, les adversaires invoquent des motifs politiques pour arrêter l’œuvre de Dieu. Ce monarque ne se serait guère ému de questions religieuses, mais il lui importait avant tout que le peuple ne retrouvât pas son unité et le moyen de la défendre dans une capitale fortifiée. Les ennemis écrivent donc au roi «que les murailles s’achèvent et qu’ils restaurent les fondements de la ville rebelle et méchante». Artaxerxès donne des ordres en conséquence. Sous Darius le Perse, leur tactique a changé. Darius, comme les monarques d’origine persane, détestait l’idolâtrie babylonienne, tout en accordant aux pays de sa domination le droit d’avoir chacun son idolâtrie spéciale. Il reconnaissait le vrai Dieu, et avait pour lui une certaine crainte. Les accusateurs des Juifs pensent donc toucher une corde sensible, en mettant en avant la construction du temple et les intérêts religieux du royaume. Cyrus a-t-il permis cette réédification comme le prétendent les Juifs? Les ennemis cachent leur hostilité sous une apparence d’indifférence et presque de tolérance. Si l’édit de Cyrus n’existait pas, ou ne pouvait être retrouvé, ils pouvaient s’attendre à ce qu’un ordre du roi enjoignît de cesser l’ouvrage. Leur grande préoccupation est de rester en bons termes avec le pouvoir du monde, car le nom de Dieu n’a, de fait, aucune valeur pour leur cœur ou leur conscience. «Que le roi», disent-ils, «nous envoie sa volonté sur cela». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain «Le roi Darius donne l’ordre de poursuivre la construction du Temple. » Esd 6.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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