Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Esd 10.1 et suivants. En effet, l’exemple d’Esdras avait déjà amené «tous ceux qui tremblaient aux paroles du Dieu d’Israël» à s’humilier avec lui (ch. 9 v. 4 ed 9.1-4). À présent, comme une réponse à sa prière, ce même sentiment est produit dans le cœur d’une «très grande assemblée d’hommes, de femmes et d’enfants». Être jeune n’empêche pas de s’attrister de ce qui déshonore Dieu.
Ces alliances avec des personnes étrangères rappellent une nouvelle fois à l’enfant de Dieu l’injonction formelle du Nouveau Testament: «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules» (2 Cor. 6:14 2cr 6.14-18). Mais elles signalent aussi le piège redoutable de la mondanité. N’avons-nous pas laissé parfois cette intruse pénétrer dans nos foyers et dans nos vies? Et les jeunes ont été souvent les premiers à l’introduire dans la maison paternelle. Eh bien! Il ne suffit pas de constater ce mal à la lumière de la Parole, ni même de nous en humilier. Il faut nous en séparer. Cela nous conduira par exemple à faire la revue sévère de nos habitudes… celle de notre étagère de livres, de nos vêtements… afin d’éliminer sans pitié ceci ou cela. Travail désagréable, qui durera peut-être un certain temps (voir verset 13)! Mais la reprise d’heureuses relations avec le Seigneur est à ce prix.
Esdras ne se soustrait pas à l’obligation qui est placée devant lui. Immédiatement il engage les chefs du peuple à l’action. «Et Esdras se leva, et il fit jurer aux chefs des sacrificateurs, des lévites, et de tout Israël, d’agir selon cette parole; et ils jurèrent». Mais, alors même que le changement était opéré dans le cœur du peuple, et qu’ils avaient décidé d’agir, Esdras n’abandonne pas l’expression de son humiliation. Un déshonneur avait été infligé au nom de l’Éternel et y restait encore attaché. Tant que la purification n’était pas complète, le deuil et le jeûne convenaient à ceux qui étaient résolus à se séparer du mal: «Et Esdras se leva de devant la maison de Dieu, et alla dans la chambre de Jokhanan, fils d’Éliashib; et il entra là: il ne mangea point de pain et ne but point d’eau, car il menait deuil sur le péché de ceux qui avaient été transportés».
L’énergie de quelques-uns ne supporte plus, parmi le peuple, aucune désobéissance. Tous doivent se soumettre. Ceux qui ne le veulent pas sont considérés comme des «méchants» et retranchés de l’assemblée: «Et on fit passer en Juda et à Jérusalem un appel à tous les fils de la transportation de se rassembler à Jérusalem, et pour que quiconque ne viendrait pas dans les trois jours selon le conseil des chefs et des anciens, tous ses biens fussent confisqués, et que lui-même fût séparé de la congrégation de ceux qui avaient été transportés». La discipline qui avait été complètement négligée et arrêtée par le relâchement moral du peuple, est maintenant exercée selon Dieu.
Tous les hommes de Juda et de Benjamin se rassemblent à Jérusalem. Esdras leur parle. Il ne dit plus, comme au chap. 9:7: «Nous avons été grandement coupables», mais: «Vous avez été infidèles; vous avez pris des femmes étrangères… séparez-vous», car il s’agit maintenant d’atteindre la conscience de ceux qui ont péché. À la tristesse des fautes commises, se joint pour eux la saison défavorable, «la saison des pluies, où il n’y avait pas moyen de se tenir dehors». Parfois des difficultés matérielles s’opposent à une purification immédiate. Ce ne pouvait être «l’œuvre d’un jour ou deux», car le mal était très étendu et, de l’aveu de tous, «ils avaient grandement péché dans cette affaire». Dieu leur fait comprendre ainsi qu’il est plus malaisé de réparer le mal que de le commettre; mais il est plein de patience et de miséricorde et tient compte de la décision des cœurs; il sait que les coupables ne cherchent pas de faux-fuyants et désirent obéir.
Puissions-nous aussi, dans les circonstances difficiles, exercer envers nos frères la patience d’Esdras, la patience de Dieu, afin qu’ils ne se découragent pas. Il aurait pu sembler au «reste des réchappés» qui n’avaient pas trempé dans cette iniquité, qu’une séparation immédiate, instantanée même, du mal, malgré «les pluies», était nécessaire. L’amour fraternel ne calcule pas ainsi; il sait que ces paroles: «Nous avons grandement péché dans cette affaire», ne sont pas vaines. Il supporte tout, croit tout, espère tout, parce qu’il est l’amour.
Combien il aurait été désirable que le sentiment qui animait le peuple fût unanime! Malheureusement il n’en fut pas ainsi. «Seuls, Jonathan, fils d’Asçaël, et Jakhzia, fils de Thikva, s’opposèrent à cela; et Meshullam, et Shabthaï, le lévite, les appuyèrent». Quels motifs pouvaient les engager dans ce chemin d’opposition? Il ne nous en est donné aucun. Tout au plus pourrait-on penser que l’un d’entre eux, s’il est le même Meshullam que le lévite du v.29, ayant trempé dans le mal, avait des raisons personnelles pour s’opposer à la décision de l’assemblée. Devant cette opposition, entièrement contraire à la pensée de Dieu, que font ceux qui sont décidés à se purifier? Ils n’excluent pas leurs frères, mais les supportent, et la propre volonté des dissidents n’a pas besoin d’autre jugement que l’action décisive du grand nombre. Nous avons la joie de voir, plus tard, Shabthaï, le lévite, plus coupable que d’autres, à cause de ses fonctions, puis, parce qu’il s’identifie avec Meshullam, être employé pour faire comprendre la loi au peuple, puis préposé sur l’ouvrage extérieur de la maison de Dieu (Néh. 8:7; 11:16). De fait, l’opposition de ces hommes n’influe aucunement sur la décision de l’assemblée; elle est même un moyen par lequel Dieu met à l’épreuve la résolution du cœur de leurs frères. Elle n’arrête pas la marche de l’ensemble, car une décision d’assemblée n’exige pas l’unanimité absolue des personnes présentes, quoique cette unanimité soit désirable et qu’elle puisse même se réaliser si les cœurs ont, au même degré, affaire avec Dieu. D’autre part, on ne voit pas que ces quelques-uns persistent à imposer leurs vues à leurs frères, mais ils semblent s’être tenus tranquilles, sans invoquer leur conscience pour condamner la conscience des autres.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les judéens revoient les femmes étrangères :
-Ps 34.19 (34:19) L’Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement.
-Ps 51.19 (51:19) Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.
-Es 66.2 Toutes ces choses, ma main les a faites, Et toutes ont reçu l’existence, dit l’Éternel. Voici sur qui je porterai mes regards: Sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, Sur celui qui craint ma parole.
-2 Co 7.10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
De tout ce qui précède, nous notons que le premier jour du dixième mois, Esdras et les chefs des pères, hommes versés dans la Parole, sages et considérés parmi le peuple, «s’assirent pour examiner l’affaire». Le mal était manifeste: il ne s’agissait pas de connaître son existence, mais chaque cas particulier exigeait un discernement spécial et un jugement selon Dieu. Trois mois entiers suffirent pour régler cette immense difficulté (v. 16-17). Le jugement fut prononcé en amour, sans qu’aucun fût épargné, ni qu’il y eût d’acception de personnes, à commencer par les sacrificateurs. Ceux-ci, que leur position rendait plus coupables que leurs frères, «offrirent pour leur faute un bélier du troupeau, comme offrande pour le délit» (v. 19). Le péché ayant été reconnu par eux, leur sacrifice ne pouvait plus être offert que pour le délit, mais il était important, à cause de leur office, qu’ils exprimassent publiquement l’humiliation par leur offrande. Ensuite viennent les lévites, les chantres, les portiers, et enfin «ceux d’Israël». La liste en est longue, mais quelle grâce! la restauration est opérée sans brèche nouvelle, par l’humiliation qui devient une source de décision et d’énergie, et par le ministère de la Parole. Ce ministère, comme nous l’avons vu, caractérise Esdras. On ne trouve chez lui ni don miraculeux, ni don prophétique, comme chez un Aggée et un Zacharie, ni déploiement extraordinaire de la puissance divine. Il n’a rien qui dépasse la mesure commune et les ressources ordinaires, mais son cœur est dévoué à l’honneur du beau nom de l’Éternel, et sensible à la prospérité du peuple. Avant tout, il est caractérisé par la connaissance de la loi de Moïse, de la Parole écrite. Elle le dirige en tout, et sa foi s’appuie sur elle. Il insiste sur les principes qu’elle présente, les met en pratique et ne souffre pas qu’on s’en écarte. C’est par là qu’il gagne la confiance, même du roi, et, c’est aussi la seule source de son autorité. Le livre d’Esdras nous offre des enseignements précieux qui s’appliquent à la position actuelle du peuple de Dieu, au milieu des ruines de la chrétienté. Il nous fait connaître les éléments du témoignage, les caractères d’un réveil, les conditions d’une restauration, quand les témoins ont oublié la séparation du monde. Puissions-nous, sur tous ces points, considérer avec beaucoup d’attention cette précieuse partie de la Parole! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Néhémie reçoit des nouvelles de Jérusalem et de Juda. » Néh 1.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.