Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 15.1 et suivants. En effet, donner est une source de joie non seulement pour celui qui reçoit, mais surtout pour celui qui donne (Act. 20:35 ac 20.32-35). Joie que Dieu goûte lui-même le tout premier, lui « le Père des lumières » dont descend tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait! (Jacq. 1:17 jq 1.16-18). Et, afin que les siens partagent cette joie, il place devant eux des occasions de donner. Quelle contradiction si leur cœur est triste en le faisant (v.10)! N’oublions jamais que « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Cor. 9:7 2cr 9.6-11).
« Il ne cessera pas d’y avoir des pauvres au milieu du pays » (v.11). « Vous avez les pauvres toujours avec vous », disait le Seigneur Jésus (Jean 12:8 j 12.1-8). Pour goûter la joie de donner, ne serait-ce qu’une parole de vraie sympathie, l’occasion est donc toujours là. Peut-être est-elle « couchée à notre porte » comme Lazare devant celle du riche (Luc 16:20 lc 16.19-31) mais nous manque-t-il les yeux du cœur pour la voir, le dévouement pour la saisir! « Celui qui a l’œil bienveillant sera béni, car il donne de son pain au pauvre » (Pr 22.9). Et l’exemple du serviteur hébreu, figure de Christ, venant à la suite de ces instructions, nous rappelle que tout ce que nous ferons par amour pour un plus pauvre ou un plus petit que nous, c’est pour Jésus que nous le ferons.
« Au bout de sept ans, tu feras relâche. Et c’est ici la manière du relâche: tout créancier relâchera sa main du prêt qu’il aura fait à son prochain; il ne l’exigera pas de son prochain ou de son frère, car on aura proclamé le relâche de l’Éternel. Tu l’exigeras de l’étranger; mais ta main relâchera ce que ton frère aura de ce qui t’appartient, sauf quand il n’y aura point de pauvre au milieu de toi; car l’Éternel te bénira abondamment dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage pour le posséder, pourvu seulement que tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tout ce commandement que je te commande aujourd’hui. Car l’Éternel, ton Dieu, te bénira, comme il t’a dit; et tu prêteras sur gage à beaucoup de nations, mais toi tu n’emprunteras pas sur gage; et tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront pas sur toi » (versets 1-6). Combien il est édifiant de voir la manière dont le Dieu d’Israël cherchait toujours à attirer à Lui le cœur de son peuple par le moyen des sacrifices, des solennités et des institutions variées du rituel lévitique. Il y avait l’agneau offert soir et matin, chaque jour; il y avait le saint sabbat, chaque semaine; la nouvelle lune, chaque mois; il y avait la pâque, chaque année; les dîmes tous les trois ans; l’année de relâche, tous les sept ans; et enfin le jubilé, tous les cinquante ans.
Tout cela est du plus profond intérêt, a pour nous une précieuse signification, et enseigne à nos cœurs une précieuse leçon. L’agneau du matin et du soir, nous le savons, représentait « l’Agneau de pour Dieu qui ôte le péché du monde ». Le sabbat est le type du repos qui reste pour le peuple de Dieu. La nouvelle lune préfigure d’une manière admirable le temps où Israël restauré reflétera les rayons du Soleil de justice sur les nations. La pâque était le mémorial perpétuel de la délivrance d’Israël de la servitude d’Égypte. L’année des dîmes représentait le fait de la possession du pays par l’Éternel, ainsi que la manière touchante dont son revenu devait être employé à subvenir aux besoins de ses ouvriers et de ses pauvres. L’année sabbatique était la promesse d’un heureux temps où toutes les dettes seraient éteintes, où l’on serait libéré des emprunts et débarrassé de tout fardeau. Enfin, le jubilé était le type magnifique du temps du rétablissement de toutes choses, où le captif sera rendu libre, où l’exilé rentrera dans son foyer longtemps abandonné, et où le pays d’Israël et la terre entière se réjouiront sous le gouvernement bienfaisant du Fils de David.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Remise de dettes tous les sept ans :
Sept ans
-Gn 29.18 Jacob aimait Rachel, et il dit: Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette.
-Gn 41.29, 54 Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. 54 Et les sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l’avait annoncé. Il y eut famine dans tous les pays; mais dans tout le pays d’Égypte il y avait du pain.
-Dn 4.20 L’arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s’élevait jusqu’aux cieux, et qu’on voyait de tous les points de la terre;
De tout ce qui précède, nous notons que finalement, nous avons une parole d’avertissement qui nous révèle très fidèlement, mais avec une grande délicatesse, une des choses qui se trouvent au fond du pauvre cœur humain : « Ce ne sera pas à tes yeux chose pénible de le renvoyer libre de chez toi, car il t’a servi six ans, ce qui te vaut le double du salaire d’un mercenaire; et l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans tout ce que tu feras ». Ces paroles sont très touchantes. Voyez comment le Dieu haut élevé condescend à plaider auprès d’un cœur d’homme, – du cœur d’un maître, – la cause de son pauvre serviteur, et établit les droits de celui-ci! C’est comme s’Il demandait une faveur pour Lui-même. Il n’omet rien de ce qui peut être en faveur du serviteur, rappelant au maître la valeur de ses six années de service, et l’encourageant par la promesse d’un surcroît de bénédictions comme récompense de sa générosité. C’est d’une beauté parfaite. L’Éternel ne veut pas seulement que l’acte de générosité s’accomplisse, mais qu’il soit fait de manière à réjouir le cœur de l’esclave. Il ne pense pas seulement à l’action en elle-même, mais à la manière dont elle est faite. Nous pouvons parfois nous astreindre à faire quelque bonne action; nous agissons par devoir, et tout le temps il nous semble dur d’avoir à la faire; ainsi tout le charme de cette action est ôté. C’est la générosité du cœur qui donne à l’acte sa valeur. Nous devrions faire le bien, de manière que celui qui en est l’objet soit assuré que notre propre cœur y trouve aussi sa joie. Voici la manière divine d’agir: « Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il quitta la dette à l’un et à l’autre » (Luc 7:42). « Il fallait faire bonne chère et se réjouir » (Luc 15:32). « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10). Oh! puissions-nous refléter mieux cette précieuse grâce du cœur de notre Père! « Tu sanctifieras à l’Éternel, ton Dieu, tout premier-né mâle qui naîtra parmi ton gros bétail ou ton menu bétail. Tu ne laboureras pas avec le premier-né de ta vache; et tu ne tondras pas le premier-né de tes brebis tu le mangeras, toi et ta maison, devant l’Éternel, ton Dieu, d’année en année, au lieu que l’Éternel aura choisi. Et s’il a un défaut corporel, s’il est boiteux ou aveugle, s’il a un mauvais défaut quelconque, tu ne le sacrifieras pas à l’Éternel, ton Dieu; tu le mangeras dans tes portes; celui qui est impur et celui qui est pur en mangeront également, comme de la gazelle et du cerf. Seulement, tu n’en mangeras pas le sang; tu le verseras sur la terre, comme de l’eau » (vv.19-23). On ne pouvait offrir à Dieu que ce qui était parfait, – le premier-né mâle, sans tache, figure de l’Agneau de Dieu offert sans nulle tache à Dieu, sur la croix pour nous, – fondement impérissable de notre paix, et précieuse nourriture de nos âmes en présence de Dieu. C’était la chose divine: l’assemblée se groupant autour du centre divin, faisant la fête dans la présence de Dieu, mangeant de ce qui était le type de Christ qui est, à la fois, notre sacrifice, notre centre et notre nourriture. Hommage éternel à son nom glorieux! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La fête de la Pâque. » Dt 16
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.