Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Néh 3.1 et suivants. En effet, à l’inverse de l’ordre normal, la reconstruction de Jérusalem a commencé par l’autel, puis par le temple (Esdras 3 ed 3.1-13) et c’est seulement maintenant qu’est rebâtie la muraille de la cité. L’autel et le sanctuaire nous parlent du culte qui est évidemment la première responsabilité du peuple de Dieu. Mais nous ne sommes pas seulement des chrétiens du dimanche. Le reste de la ville, qui suggère la vie quotidienne dans nos maisons et nos circonstances de tous les jours, doit également être protégé contre les ennemis et séparé franchement du monde environnant. À chacun d’y veiller et en particulier de construire devant sa propre maison (versets 10, 28, 30 nh 3.9-32).

Sous l’impulsion donnée par Néhémie, tout Juda s’est mis à l’ouvrage. Et ce chapitre nous fait faire le tour de la ville pour nous présenter en action les différents groupes de travailleurs. Chacun a entrepris, qui sa porte, qui sa tour, qui sa partie de mur, en proportion de ses forces et surtout de son dévouement. Mais tandis que certains ont assez de zèle pour réparer une double portion (versets 11, 19, 24, 27, 30 ), d’autres – et parmi les principaux – refusent de plier leur cou au service de leur Seigneur (comparer Matthieu 20. 27, 28 mt 20.20-28; 2 Cor. 5:15 2cr 5.12-15). Triste témoignage consigné dans le livre de Dieu!

À partir du verset 16, il s’agit de la portion de muraille protégeant la cité de David et le parvis du temple.

Nous sommes étonnés d’apprendre qu’Éliashib, le souverain sacrificateur, n’a pas réparé devant sa propre maison (comparer 1 Timothée 3. 5 1tm 3.1-7). D’autres ont dû le faire à sa place (versets 20, 21). Seconde négligence coupable: En construisant la porte des Brebis, lui et ses frères, ces mauvais bergers, avaient omis de la munir de verrous et de barres (verset 1 nh 3.1). C’était laisser aux voleurs et aux bandits la faculté de s’introduire pour s’emparer des «brebis» d’Israël (voir Jean 10:8, 10 j 10.7-15).

Des orfèvres, des parfumeurs, des commerçants (versets 8, 32) se sont improvisés maçons. Un des chefs, Schallum (verset 12), bâtit avec ses filles. Car Dieu nous enseigne par ces exemples que nous pouvons travailler à Son œuvre quel que soit notre âge, notre sexe ou notre profession. Remarquons encore que plusieurs de ces hommes, ou leurs pères, avaient été compromis du temps d’Esdras dans l’alliance impie avec des femmes étrangères. Tel était le cas de Baruc fils de Zabbaï, de Malkija, de Pedaja, fils de Pareosch (Esdras 10:25, 28 ed 10.18-28). Il est beau de voir maintenant leur empressement à protéger Jérusalem précisément contre les influences étrangères.

Disons quelques mots sur ce que signifie pour nous l’édification de la muraille, de même que nous avons cherché, au livre d’Esdras, quel était le sens typique de la reconstruction du temple.

C’est une haute vocation, pour le chrétien, de travailler à l’édification de l’Assemblée, d’apporter des matériaux à la maison de Dieu, et de bâtir sur le fondement qui est Christ (1 Cor. 3:10-16); mais il a encore un autre devoir, le relèvement des murailles de la ville sainte.

Les murailles sont à la fois une séparation d’avec les gens du dehors et une défense contre les attaques de l’ennemi. Elles entourent et enferment la cité et servent à la constituer comme ensemble. Elle forme ainsi une unité administrative, ayant ses lois, ses coutumes, son gouvernement propre, se suffisant à elle-même, séparée d’éléments étrangers, et garantie de tout mélange. À Jérusalem, les murailles enserraient en même temps le peuple de Dieu et défendaient le sanctuaire.

Les murailles sont aussi, comme nous venons de le dire, un moyen de défense; elles repoussent les assauts de l’ennemi, et servent à la sécurité des habitants de la ville et de ses citoyens. Si nous appliquons cette description aux circonstances actuelles, nous en voyons aisément l’importance. La cité de Dieu, Son habitation, l’Assemblée, est ruinée par notre faute, et devenue invisible aux yeux des hommes. Devons-nous l’abandonner à cet état de destruction? En aucune manière. – Si nous avons l’intelligence d’un Néhémie, nous comprendrons qu’il est urgent de grouper ensemble les citoyens de la cité céleste, de travailler à leur unité visible, alors même que nous savons parfaitement que cette unité n’existe plus que dans les conseils de Dieu. Si Néhémie avait voulu attendre que tous les habitants de Jérusalem dispersés dans la Perse, la Médie et la province de Babylone, eussent réintégré leur domicile, pour entreprendre la construction de la muraille, sa mission aurait été vaine et son activité sans emploi. Une fois la cité enclose, Dieu, comme nous le verrons, ne la laissa pas déserte, et son Esprit sut réveiller le zèle qui, en quelque faible mesure, vint combler le vide produit par les absents. – Nous comprendrons encore qu’en présence de l’assaut, livré par le monde sous la conduite de Satan, pour empêcher les fidèles désemparés de tenir ferme pour Christ, nous avons à rebâtir la muraille qui les préserve. Cette muraille c’est Christ, c’est Dieu, c’est sa Parole, la Parole du salut et de la louange (Zach. 2:5; Jér. 15:20; Ésaïe 60:18; 26:1), seules sécurités que nous ayons à offrir aux enfants de Dieu. – Nous comprendrons enfin que le devoir de chaque serviteur de Dieu est de séparer la famille de la foi, les concitoyens des saints, de tout mal, sous quelque forme qu’il se présente: individuel ou collectif, moral ou doctrinal, religieux, ou bien mondain, charnel et terrestre, afin que cette famille soit visible aux yeux du monde et puisse être reconnue de ce dernier.

Avec le v.16, nous abordons la cité de David, proprement dite. Partis du nord de cette cité bâtie, avec le temple, sur la montagne de Sion, nous avons fait le tour de la ville pour aboutir, au sud de la cité de David, aux degrés qui en descendent. Il ne reste donc plus à réparer que la dernière et plus importante partie de la ville sainte, mais préservée, par sa position et son élévation au-dessus de la vallée du Cédron, de toute attaque directe de l’ennemi.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les Judéens rebâtissent les murs de Jérusalem :

-Ex 35.25 Toutes les femmes qui avaient de l’habileté filèrent de leurs mains, et elles apportèrent leur ouvrage, des fils teints en bleu, en pourpre, en cramoisi, et du fin lin.

-Rt 2.7 Elle a dit: Permettez-moi de glaner et de ramasser des épis entre les gerbes, derrière les moissonneurs. Et depuis ce matin qu’elle est venue, elle a été debout jusqu’à présent, et ne s’est reposée qu’un moment dans la maison.

-1 S 8.13 Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères.

-Pr 31.13, 24 Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d’une main joyeuse. 24 Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.

De tout ce qui précède, nous notons que Néhémie, fils d’Azbuk, nous est inconnu comme beaucoup d’autres, bien qu’il occupe ici une position éminente. Il ouvre, par son activité, la voie pour des travaux plus importants. Le travail des Lévites Rehum était remonté avec Zorobabel (12:3). Il est plus tard un des signataires de l’alliance (10:25); de même (10:11) Hashabia qui répare «pour son district», et qui est aussi un chef des Lévites spécialement établi pour la louange (12:24). Ces deux hommes sont, de toute manière, qualifiés pour travailler «l’un à côté de l’autre». Bavvaï (v. 18) a la même dignité et le même district que Hashabia, mais n’est pas mentionné plus tard. Ézer se retrouve en bonne place lors de la rencontre des chœurs, à la dédicace de la muraille (12:42). Baruc semble être fils de ce Zabbaï qui, en Esdras 10:28, avait pris une femme étrangère. Un pareil fait, arrivé dans sa famille, devait produire chez cet homme pieux un redoublement de vigilance pour préserver la sacrificature de contacts profanes. Il répare «avec zèle» depuis l’angle jusqu’à l’entrée de la maison d’Éliashib, le grand sacrificateur, lequel, nous l’avons vu, avait un urgent besoin de cette sollicitude. Merémoth, déjà mentionné au v.4, avait été fidèle dès le début. Il sent, comme Baruc, et mieux même que lui, le danger qui menace le souverain sacrificateur. Sa «seconde portion» d’ouvrage est des plus précieuses: il répare, en plein accord avec Baruc, «depuis l’entrée de la maison d’Éliashib, jusqu’au bout de la maison d’Éliashib». Ensuite, nous rencontrons les sacrificateurs; ceux de la plaine du Jourdain ne semblent pas avoir eu en vue un but spécial. Benjamin (v. 23) prit part ensuite à la dédicace de la muraille (12:34). Hashub signa l’alliance (10:23). Azaria qui, comme Benjamin et Hashub, cherche à préserver sa maison, est très particulièrement distingué plus tard: il explique la loi au peuple (8:7), scelle l’alliance (10:2), prend part à la dédicace de la muraille (12:33). Il n’est parlé que de la «seconde portion» de Binnuï (v. 24), ce qui semble indiquer qu’il aidait Azaria dans la protection de sa maison. Ce Binnuï scelle l’alliance au chap. 10:9. Palal répare, ayant sous ses yeux les témoins de l’autorité royale et du jugement des coupables (v. 25). Dans ce même verset, nous trouvons Pedaja, fils de Pareosch. Plusieurs de ses frères avaient pris des femmes étrangères (Esdras 10:25). Il assiste plus tard à la lecture de l’alliance (8, 4), et fait les répartitions entre les Lévites (13:13). Il paraît s’occuper ici de la portion des Nethiniens, en Ophel (v. 26). Les sacrificateurs (v. 28) ont à cœur, comme beaucoup d’autres, leur propre maison, mais semblent ne pas s’être occupés de la «porte des chevaux». Tsadok, fils d’Immer (v. 29), est un autre Tsadok que celui du v.4. L’un ou l’autre scelle plus tard l’alliance (10:22) et est établi sur les magasins (13:13). Malkija avait pris une femme étrangère (Esdras 10:25 ou 31) et s’était purifié. Au v.32, un grand nombre d’orfèvres et de commerçants mettent la main à l’œuvre et rejoignent les murailles de la cité de David à la porte des brebis, où le travail avait commencé. La plupart de ces hommes acquièrent, comme nous venons de le voir, «un bon degré» par leur zèle à édifier la muraille de la cité de David. Ne devrions-nous pas en tirer une leçon pour nous-mêmes? Le mutisme et l’incapacité de tant d’enfants de Dieu dans le ministère, ne provient-il pas en grande partie de ce qu’au début, lorsque Dieu plaçait devant eux un travail à accomplir pour Lui, travail requérant des efforts, de la persévérance et le sacrifice de leur temps, ils ont préféré, comme les principaux des Tekoïtes, ne pas plier leur cou au service de leur Seigneur? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en  marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de demain « Poursuite des travaux malgré l’opposition des ennemis. » Néh 4.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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