Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 29.1 et suivants. En effet, tout Israël est rassemblé pour entendre les paroles de l’alliance. La puissance et l’amour de l’Éternel ont opéré pour lui de grands miracles. Le peuple les a vus (v. 1) mais pas avec les yeux du cœur (v. 3; Éph. 1:18 ep 1.15-20). Les signes accomplis en sa faveur n’ont pas eu d’effet moral sur sa conscience. Il en fut de même aux jours du Seigneur Jésus sur la terre. «Beaucoup crurent en son nom, en voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux…» (Jean 2:23, 24 j 2.23-25). Et nous risquons de leur ressembler chaque fois que nous nous contentons d’une connaissance intellectuelle de la vérité.
Pourtant le v. 3 affirme que Dieu n’avait pas donné à Israël des oreilles pour entendre jusqu’à ce jour. Était-ce alors la faute de ce dernier s’il n’a pas écouté? Certainement oui! L’apôtre Paul rend ce peuple pleinement responsable d’avoir volontairement fermé ses oreilles de peur d’entendre et de se convertir (Act. 28:27, 28 ac 28.25-28). «Sachez – poursuit-il – que ce salut de Dieu a été envoyé aux nations, et eux, ils écouteront». Le Seigneur veuille que ce ne soit pas en vain et qu’aucun de nous n’endurcisse son cœur aujourd’hui en entendant sa voix (Héb. 3:7, 8, 15 hb 3.7-15; 4:7 hb 4.1-10). Remarquons la fréquente répétition de ce mot «aujourd’hui» tout au long des derniers chapitres de ce livre.
Jusqu’ici il a été question du peuple dans son ensemble. Les v. 17 à 20 s’adressent à l’individu, homme ou femme qui se détourne de l’Éternel. L’absinthe (v. 17 fin) est une plante au jus amer et toxique qui croît dans les lieux incultes. Si notre cœur est spirituellement à l’état sauvage, ne nous étonnons pas qu’il s’y développe de telles racines d’amertume, empoisonnant notre esprit de toutes sortes de ressentiments, jalousies, animosités. Le remède préventif, selon Héb. 12:15 hb 12.14-17: ne pas manquer de jouir de la grâce de Dieu.
Le chapitre s’achève sur un verset consolant. Notre histoire comme celle d’Israël comporte un côté apparent: celui de notre responsabilité, et un côté caché: celui de la grâce, dont Dieu seul a pleinement connaissance. Certaines tapisseries se brodent à l’envers. Tant que dure le travail, on ne voit sur le canevas que des nœuds et des fils embrouillés: seul l’artisan s’y reconnaît.
C’est pourquoi ce chapitre contient l’appel le plus solennel à la conscience de la congrégation. C’est comme le résumé et l’application pratique de tout ce qui précède dans ce livre si profond, si pratique et si encourageant. «Ce sont là les paroles de l’alliance que l’Éternel commanda à Moïse de faire avec les fils d’Israël dans le pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait faite avec eux à Horeb» (Chapitre 28:69). Nous avons déjà fait allusion à ce passage comme prouvant entre d’autres la grande différence qui existe entre le Deutéronome et le livre qui précède : Il parle d’une alliance spéciale faite avec les enfants d’Israël au pays de Moab, et en vertu de laquelle ils devaient être amenés dans le pays. Cette alliance était aussi distincte de l’alliance traitée à Sinaï, qu’elle l’était de l’alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob. En un mot, ce n’était ni purement la loi, ni la pure grâce, mais le gouvernement exercé dans une miséricorde souveraine.
Il est parfaitement clair qu’Israël ne pouvait pas entrer dans le pays sur le principe de l’alliance de Sinaï ou d’Horeb, puisqu’ils y avaient complètement failli en faisant le veau d’or. Ils avaient perdu tout droit et tout titre à la possession du pays; seule la souveraine miséricorde de Dieu exercée envers eux, en suite de la médiation et de l’ardente intercession de Moïse, les avait sauvés d’une destruction subite. Il est également clair qu’Israël ne pouvait pas entrer dans le pays sur le principe de l’alliance de grâce traitée avec Abraham, car s’il en avait été ainsi, ils n’auraient pu en être chassés. Ni l’étendue du pays qu’ils possédèrent, ni le temps dont ils en jouirent, ne répondent aux termes de l’alliance faite avec leurs pères. Ce fut suivant les conditions de l’alliance faite en Moab qu’ils entrèrent en possession temporaire et limitée du pays de Canaan. Mais ils ont failli sous l’alliance de Moab comme sous celle d’Horeb, c’est-à-dire aussi complètement sous le gouvernement que sous la loi, et c’est pour cela qu’ils ont été expulsés du pays et dispersés sur toute la terre, selon les dispensations du gouvernement de Dieu.
Le mont de Sion ne peut être mis sur la même ligne que Horeb et Moab. La nouvelle et éternelle alliance de grâce, ratifiée par le précieux sang de l’Agneau de Dieu, sera glorieusement accomplie; elle le sera à la lettre, en dépit de toutes les puissances réunies de la terre et de l’enfer. «Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, et je conclurai, pour la maison d’Israël et pour la maison de Juda, une nouvelle alliance, non selon l’alliance que j’ai faite avec leurs pères, au jour où je les pris par la main pour les tirer du pays d’Égypte; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi je les ai délaissés, dit le Seigneur. Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit le Seigneur: En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs cœurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple, et ils n’enseigneront point chacun son concitoyen et chacun son frère, disant: Connais le Seigneur; car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux; car je serai clément à l’égard de leurs injustices, et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités. En disant: «une nouvelle», il a rendu ancienne la première: or ce qui devient ancien et qui vieillit, est près de disparaître» (Héb. 8:8-13).
Alors nous devons maintenant diriger brièvement notre attention sur le dernier verset. C’est un de ces passages de l’Écriture mal compris et mal appliqué. «Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu; et les choses révélées sont à nous et à nos fils, à toujours, afin que nous pratiquions toutes les paroles de cette loi» (v.29). On se sert constamment de ce verset pour entraver les progrès des âmes dans la connaissance des «choses profondes de Dieu», mais sa signification toute simple est celle-ci: les choses «révélées» sont celles que nous avons eu devant nous dans le chapitre précédent de ce livre; les choses «cachées», d’un autre côté, sont ces ressources de grâce que Dieu avait en réserve pour les déployer quand le peuple aurait totalement manqué de «pratiquer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi». Les choses révélées sont celles qu’Israël aurait dû faire et n’a pas faites; les choses cachées sont celles que Dieu veut faire, malgré les tristes et honteux manquements d’Israël, choses qui nous sont présentées dans les chapitres suivants; ces conseils d’une grâce divine et d’une souveraine miséricorde qui se déploieront quand Israël aura appris à fond la leçon résultant de son manquement complet aux deux alliances de Moab et d’Horeb.
«Mais Dieu nous l’a révélée par son Esprit; car l’Esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. Car qui des hommes connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en Lui? Ainsi personne ne connaît les choses de Dieu non plus, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Mais nous», – c’est-à-dire tous les enfants de Dieu, – «nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui nous ont été librement données par Dieu». Ainsi ce passage, comme celui de Dt. 29:29, enseigne l’opposé même de ce qui en est si constamment déduit. Combien il est important d’examiner et de peser le contexte des passages que l’on cite.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Ce que Dieu a fait pour Israël :
-Ex 6.6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël: Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
-Ex 12.12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel.
-Ps 9.17 L’Éternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l’oeuvre de ses mains. -Jeu d’instruments. Pause.
-Ps 36.7 Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont comme le grand abîme. Éternel! tu soutiens les hommes et les bêtes.
De tout ce qui précède, nous notons que le Saint Esprit est descendu au jour de la Pentecôte, pour conduire les disciples dans toute la vérité. Le canon des Écritures est complet; tous les desseins et les conseils de Dieu sont pleinement révélés. Et le mystère de l’Église complète le cercle entier de la vérité divine : L’apôtre Jean pouvait dire à tous les enfants de Dieu: «Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses» (1 Jean 2:20). Et le Nouveau Testament tout entier fournit donc des preuves, évidentes de l’interprétation erronée qu’on donne souvent de Deutéronome 29:29. – Nous avons insisté sur ce point, sachant combien sa fausse interprétation arrête les progrès de plusieurs chers enfants de Dieu dans la connaissance des choses de Dieu : L’ennemi cherche toujours à garder les âmes dans l’obscurité, alors qu’elles devraient marcher à la lumière brillante de la révélation divine; il s’efforce de les retenir à l’état de petits enfants se nourrissant de lait, tandis que nous devrions, comme «des hommes faits», nous nourrir de cette viande solide dont l’Église de Dieu est si amplement pourvue. Nous ne voyons que faiblement combien l’Esprit de Dieu est contristé et Christ déshonoré, par le bas niveau qui existe au milieu de nous quant aux choses de Dieu. Combien peu connaissent réellement «les choses qui nous ont été librement données par Dieu!» Où est-ce que les privilèges propres au chrétien sont compris, crus et réalisés? Combien notre intelligence des choses divines est bornée, et combien est lente notre croissance à cet égard! Combien est faible chez nous en pratique la manifestation de la vérité de Dieu! Quelle lettre de Christ peu distincte nous présentons! Bien-aimés, pesons sérieusement ces choses en présence de Dieu. Recherchons en toute intégrité la racine de tous ces manquements, jugeons-la et ôtons-la afin que nous puissions plus fidèlement témoigner à qui nous appartenons et qui nous servons! Qu’il soit plus évident que Christ est notre unique objet! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Israël retournera à l’Éternel ». Dt 30
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.