Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 106.1 et suivants. En effet, l’œuvre de Dieu était seule en vue dans le Psaume précédent; il n’y était pas question des péchés d’Israël. Ce Psaume reprend le même récit à partir de la sortie d’Égypte, mais en soulignant la responsabilité du peuple. Notre histoire comporte elle aussi un double aspect. D’une part, l’œuvre parfaite de la grâce qui nous sauve, puis nous prend en charge pour nous conduire sûrement au but, en dépit des obstacles et des difficultés (Ph 1.3-8). En second lieu, notre marche, trop souvent ralentie par des détours et des faux pas. Nous avons bien besoin de Celui qui, plus que Moïse, se tient sans cesse « à la brèche », intercédant pour les siens (Rom 8.31-37).
« N’oublie aucun de ses bienfaits », recommandait Ps 103.1-5. En effet, l’oubli est la porte ouverte à la convoitise et celle-ci conduit à la rébellion. Car dans un cœur ingrat, Satan a beau jeu de semer des désirs coupables. Pour celui qui a cessé d’estimer les dons de Dieu, il sait rendre attrayantes les choses du monde et, par elles, attirer peu à peu sa victime dans le chemin de la révolte ouverte contre Dieu. Que le Seigneur nous accorde donc d’être toujours « attentifs à ses merveilles ». Ainsi, en Psaumes 105, les verbes traduisaient l’intervention souveraine de Dieu: « Il envoya », « Il parla », « donna », « frappa », « fit sortir »… Ici, nous l’avons vu, ce sont les pensées et les actes de l’homme (et quels actes!) qui sont mis en évidence: « Ils ne crurent pas… ils murmurèrent… ils se mêlèrent aux nations… servirent leurs idoles… sacrifièrent aux démons… versèrent le sang innocent… se rendirent impurs…». Histoire navrante de ce peuple qui s’est de plus en plus enfoncé dans le mal et a tout fait pour enflammer la colère de l’Éternel! On s’attendrait en conclusion à son rejet définitif. Eh bien! ce réquisitoire terrible s’achève par la victoire de la grâce. À nouveau c’est Dieu qui agit: « Il les regarda dans leur détresse quand Il entendit leur cri… Il se souvint… se repentit… leur fit trouver compassion… ». À cette miséricorde toute divine répondra une louange éternelle.
Le péché du verset 24 était particulièrement propre à attrister le cœur de Dieu : « Ils méprisèrent le pays des délices; ils ne crurent pas a la parole de l’Éternel. » Chrétiens et croyants, nous sommes en route pour une patrie infiniment plus désirable encore que la Canaan terrestre: la Cité céleste, la Maison du Père. Est-elle à nos yeux désirable ou méprisable? Toute notre marche en dépendra. Le psaume se termine par le rappel du cri si souvent poussé par le peuple d’Israël aux jours de sa détresse, tout au long du livre des Juges. C’est le même cri que fait monter ensuite le psalmiste à cause de la détresse actuelle d’Israël. Puis, anticipant la clémence divine et la délivrance, il bénit le Dieu d’Israël. Les membres de son corps mystique – l’Église – seront transformés en la conformité du corps de sa gloire, Israël et les nations revivront sur la terre, et la Création elle-même sera affranchie de la servitude de la corruption.
Il est vrai qu’il y aura des rangs différents et des gloires différentes, mais tout sera sur la base de la résurrection, c’est-à-dire de la nouvelle création. Car lorsque Jésus prêchait, il guérissait aussi. Il en était de même des apôtres et des disciples qu’il envoyait. Infirmités et maladies disparaissaient de lieu en lieu sur son chemin, et la voix reconnaissante de la santé recouvrée s’entendait dans les villages et les villes d’Israël. Comme autrefois quand il conduisait son peuple hors d’Égypte, il était « l’Éternel qui te guérit » (Exode 15:26). Lui-même les conduisait. Pendant quarante ans leurs pieds n’enflèrent pas – la force de Caleb avait la même vigueur et la même fraîcheur que lorsqu’il s’était mis en route – témoignage de ce qui aurait été la part de toute la congrégation, s’ils avaient été obéissants. De même, lorsque viendra le règne, le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet chantera de joie. Telles seront de nouveau les œuvres du Fils de David (Ésaïe 35; Mat 12).
Car la Résurrection – ou la Rédemption – (dans le principe, elles ne font qu’un) est le grand dessein de Dieu dès le commencement. Sans la foi en la résurrection, la « puissance de Dieu » n’est pas connue (Mat 22:29), et Dieu lui-même reste ignoré (1 Co 15:34). La Création ne fait que conduire à la connaissance de Dieu, elle n’en est que l’antichambre. Elle eut lieu en vue de la rédemption; et la rédemption n’est pas une pensée postérieure à la création. Car selon les conseils de Dieu avant la fondation du monde, tout devait être sur le terrain de la rédemption. C’est ce que nous montre l’ordonnance du Jubilé (Lév 25). Et c’est ce que célèbre l’homme de Dieu, le pécheur pardonné et agréé, dans cette magnifique série de psaumes; comme nous l’avons dit, il se réjouit dans le déploiement à son égard, à l’égard de la création et à l’égard d’Israël, de cette puissance en rédemption ou en résurrection – l’admirant partout dans la scène glorieuse que son âme contemple. Car le but de l’Esprit dans ces psaumes étant moral, non historique – savoir établir la justice de l’Éternel dans ses voies envers Israël, et la culpabilité de la conduite d’Israël envers l’Éternel – le psalmiste, dans les Ps 104 et 106, ne rapporte pas les événements auxquels il se réfère dans leur ordre strict. Par exemple, il mentionne la plaie des ténèbres avant celle des mouches, et il parle de la rébellion de Coré avant de parler du veau d’or. C’est bien naturel, et nous ferions sans doute ainsi si nous poursuivions, comme ici le psalmiste un but moral et non pas historique dans la relation des faits.
Ayant ainsi considéré ces psaumes dans leur ensemble, nous les laissons à l’étude des saints; nous pensons pourtant qu’un examen attentif de chacun confirmerait cette impression générale. C’est un précieux sujet de méditation qu’ils offrent à l’entendement renouvelé. Et de fait, ce qui seul peut nous donner la capacité d’entrer dans l’intelligence des voies divines, c’est d’en connaître la puissance dans notre âme, comme c’est ici le cas. Car le croyant est une « sorte de prémices » (Jacques 1). Il est déjà réconcilié, comme toutes choses le seront bientôt (Col 1). Dieu agit en grâce, ou en résurrection, et le pécheur qui jouit du pardon est par conséquent le seul à être pleinement le prophète de Dieu – le seul qui puisse pleinement jouir de lui ou proclamer ce qu’il est. « Connais Dieu, si tu veux goûter ses œuvres ».
Il est utile de répéter qu’une partie des Psaumes 105 et 106 a été chantée lorsque l’arche fut amenée en Sion, en 1 Ch 16; cet hymne de toute beauté emprunte ses paroles à plusieurs psaumes dont le Psaume 96. Car cette occasion représentait en type le temps de la joie future d’Israël; et ces psaumes sont des chants de louanges bien appropriés à ce temps. La résurrection – glorieuse lumière qui éclaire les voies et les conseils de Dieu, et témoignage éternel de son amour et de sa puissance – étant ainsi le thème de ce recueil, nous pouvons dire: « Qui est sage prendra garde à ces choses et comprendra les bontés de l’Éternel ».
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Infidélité d’Israël, fidélité de Dieu :
· Nos iniquités, gloutonnerie
Nb 11.32 Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp Dt 21.20 Ils diront aux anciens de sa ville: Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n’écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l’ivrognerie. Pr 23.1-3 Si tu es à table avec un grand, Fais attention à ce qui est devant toi; 2 Mets un couteau à ta gorge, Si tu as trop d’avidité. 3 Ne convoite pas ses friandises: C’est un aliment trompeur. Pr 23.21 Car l’ivrogne et celui qui se livre à des excès s’appauvrissent, Et l’assoupissement fait porter des haillons. Ph 3.19 Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre.
· Destruction totale, prédite
Esa 34.2 Car la colère de l’Éternel va fondre sur toutes les nations, Et sa fureur sur toute leur armée: Il les voue à l’extermination, Il les livre au carnage. Jr 25.9 j’enverrai chercher tous les peuples du septentrion, dit l’Éternel, et j’enverrai auprès de Nebucadnetsar, roi de Babylone, mon serviteur; je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants, et contre toutes ces nations à l’entour, afin de les dévouer par interdit, et d’en faire un objet de désolation et de moquerie, des ruines éternelles. Ml 3.19 Car voici, le jour vient, Ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; Le jour qui vient les embrasera, Dit l’Éternel des armées, Il ne leur laissera ni racine ni rameau. Lc 3.9 Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. 2 Th 1.9 Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force, Ap 18.21 Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant: Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée.
· Réprobation, un type d’Église apostate menacé de jugement
Lev 26.17 Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l’on vous poursuive. Dt 31.17 En ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face. Il sera dévoré, il sera la proie d’une multitude de maux et d’afflictions, et alors il dira: N’est-ce point parce que mon Dieu n’est pas au milieu de moi que ces maux m’ont atteint? 1 Rois 14.16 Il livrera Israël à cause des péchés que Jéroboam a commis et qu’il a fait commettre à Israël. Jr 7.15 Et je vous rejetterai loin de ma face, Comme j’ai rejeté tous vos frères, Toute la postérité d’Éphraïm. 2 Th 2.12 afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.
· Fidélité de Dieu
Dt 7.9 Sache donc que c’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements. 1 Rois 8.56 Béni soit l’Éternel, qui a donné du repos à son peuple d’Israël, selon toutes ses promesses! De toutes les bonnes paroles qu’il avait prononcées par Moïse, son serviteur, aucune n’est restée sans effet. Ps 36.6 Éternel! ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Ta fidélité jusqu’aux nues. Ps 89.2 Je chanterai toujours les bontés de l’Éternel; Ma bouche fera connaître à jamais ta fidélité. 1 Co 1.9 Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Hb 6.18 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. 1 P 4.19 Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.
De tout ce qui précède, nous notons l’immense bonté de l’Éternel : « Alléluia ! Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa bonté demeure à toujours ». Nous avons retrouvé souvent cette expression de la bonté inépuisable et fidèle de l’Éternel qui fait la sûreté d’Israël. Ce Psaume décrit ensuite le caractère de ceux qui sont bienheureux, et demande, comme par la bouche d’un fidèle Israélite de la fin, que l’Éternel se souvienne de lui selon sa faveur envers son peuple, avec le désir de voir le bien de ses élus, de se réjouir dans la joie de sa nation et de se glorifier avec son héritage. C’est l’expression d’une piété vraie qui se met à confesser la culpabilité du peuple. Elle ne dit pas : ils ont péché, bien qu’elle le reconnaisse, comme manifestant la bonté de l’Éternel qui demeure ; mais : nous avons péché avec nos pères. C’est le langage de la piété pratique, faisant l’expérience, par sa propre confession, de la permanence de la miséricorde. Le Psaume parcourt alors toute l’histoire d’Israël à ce point de vue et montre à la fin que, malgré tout, l’Éternel se souvenant de son alliance, a considéré l’affliction d’Israël et a fait que les nations qui l’avaient emmené captif ont eu compassion de lui. Car c’est la miséricorde que les fidèles contemplent maintenant, afin de pouvoir triompher dans la louange de l’Éternel. Que la grâce de Dieu continue de surabonder sur nous. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ le fidèle célèbre la délivrance de l’Éternel. ”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.