Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 16.1 et suivants. En effet, comme le montrent les citations qui en sont faites dans le livre des Actes (Ac 2.22-28 et Ac 13.30-37), ce psaume s’applique directement à l’Homme Christ Jésus. D’ailleurs, qui d’autre que Lui oserait déclarer: « Je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi » ? Nous Le contemplons ici, non comme le Sauveur (ce sera le Psaume 22), mais comme le Modèle, non comme le Fils de Dieu, mais comme l’Homme de foi : En tant que Fils de Dieu, Il n’a pas besoin d’être gardé et sa bonté se confond avec celle de Dieu Lui-même (Marc 10.17-23). Mais la confiance, la dépendance, la patience, la foi, bref tous les sentiments que nous voyons briller dans ce psaume à l’égard d’un Dieu connu et honoré sont des sentiments humains. Pour les manifester en perfection, Christ est venu vivre sur la terre (et dans quelles conditions!) la vie d’un homme… mais d’un homme sans péché : Il nous apparaît soumis à Dieu, le Seigneur ; trouvant sa joie dans les croyants ; dans la part que le Père Lui a réservée (Héb 12.1-3); enfin dans l’Éternel Lui-même. Il est confiant jusqu’en la mort même. Chemin merveilleux qui fit les délices de son Dieu! Chemin qu’Il nous a aussi frayé pour que nous y marchions sur ses traces!

Car le Saint Esprit, citant ce psaume en Actes 2:25-28, nous révèle que nous avons là les paroles de Jésus par la bouche de David. Christ y parle comme ayant conscience de demeurer dans la maison de Dieu, en tant que sacrificateur ou adorateur. Par conséquent il n’y a pas pour lui d’autre Seigneur, et il ne veut recevoir d’héritage que de Dieu (de même qu’Aaron le sacrificateur – Nb 18:20), considérant cela comme la meilleure part. Et c’est dans une communion constante avec Dieu qu’il veut puiser sa confiance et sa joie, sa louange et son espérance. Le tout premier acte de cet adorateur est de se confier en l’Éternel, en reconnaissant qu’il ne peut rien apporter à l’Éternel, car il doit tout recevoir de Lui. Voyez le contraste avec le culte d’Israël (Ps. 2) et avec celui des Gentils (Actes 17). Il est facile et tout naturel de rappeler ici la réponse que fit Jésus au jeune chef du peuple en Luc 18. Dans la perfection morale de la place qu’il avait prise, le Fils comme homme pouvait dire que nul n’était bon que Dieu seul.

Bien qu’il soit vrai que Christ n’a pas été sacrificateur pour nous avant sa résurrection (Héb. 5:8-10), et qu’il ne s’est arrogé aucun office semblable, il reste qu’il a été sacrificateur, ou adorateur, pour Dieu pendant toute sa vie ici-bas, manifestant dans sa personne toutes les vertus convenant à un tel office, marchant toujours dans la sainteté du sanctuaire, et faisant toujours de Dieu la portion de son héritage. Quel parfum, quel encens parfait montant de manière ininterrompue, fut la vie de Jésus considérée sous cet aspect! Quelle offrande de gâteau exquise dans tous ses actes et toutes ses paroles!

« Ton Saint » telle est la chair de Jésus (Ac 2:27, 31). Ce titre trouve son origine en Luc 1:35, passage où le Saint Esprit établit que la nature humaine de Jésus était exempte de toute souillure, et la présente comme faisant constamment et pleinement l’objet de la faveur et des délices de Dieu. Car avec le Ps. 16, nous commençons une série importante de Psaumes, – ceux dans lesquels la relation de Christ lui-même avec le résidu nous est présentée par l’Esprit divin : Dans le Ps. 16, Christ prend formellement place au milieu du résidu. Ce Psaume est cité par l’apôtre Pierre en Actes 2.25-28, et par Paul en Actes 13:35, pour prouver la résurrection de Christ, et l’allusion qui y est faite en Hébreux 2:13 : « Je me confierai en lui », a pour but de montrer sa participation à la nature humaine.

Ajoutons que ce n’est pas aux saints célestes qu’il s’associe, et que ceux dont il parle ici, ne sont pas unis à lui dans le ciel ; – mais il s’associe à eux. Car quelques-uns peuvent entrer dans le ciel par ce chemin de vie dont il a lui-même tracé l’empreinte, mais il s’associe à eux et il se les associe sous ce nom d’« excellents de la terre ». Remarquez de plus que le Psaume tout entier respire cet esprit et porte ce caractère de dépendance si précieux pour le pauvre résidu. Ce n’est pas ici : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jean 2:19) ; – ce qui était prendre une place divine : son corps était un temple, – il l’a relevé lui-même ! Mais ici, il s’appuie comme homme sur l’Éternel, parfait dans cette position comme dans la première.

Car le Messie, comme homme, s’attend à Dieu, afin que Dieu le garde. Il prend la position d’homme, non pas seulement comme un Juif invoquant l’Éternel, mais comme un homme devant Dieu : il met sa confiance en Dieu, et ce principe de confiance est présenté en Hébreux 2:13, comme un témoignage que le Messie est le vrai homme. – Ensuite il prend la position de serviteur, disant à Jéhovah : – car il prend maintenant sa position devant lui – « Tu es mon « Adon », mon Seigneur », et c’est là une position bien définie et distincte. – De plus il ne prend pas cette position en bonté divine envers d’autres personnes, mais il se place devant Dieu comme homme : « Ma bonté, dit-il, ne s’élève pas jusqu’à toi », comme nous le voyons répondre au jeune homme qui s’approcha de lui en l’appelant bon Maître : – Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon sinon un seul, Dieu (Luc 18:19). Mais, bien qu’en vérité il soit réellement seul, si nous le considérons dans sa relation avec l’homme, car tous étaient pécheurs, il prend place avec le résidu, « les excellents de la terre ». Il ne veut qu’on lui parle d’autre Dieu, sinon de l’Éternel : les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées.

En Christ, sans doute, tout ceci a été parfait. En même temps qu’on juge toutes choses par la Parole, il ne faut pas négliger ce travail de l’âme poussée et enseignée par Dieu : on y trouve la pensée de l’Esprit en discernement moral. À côté de cette direction, il y avait le propos positif du cœur : il s’était toujours proposé l’Éternel devant lui ! Il n’avait pas d’autre guide, et parce que l’Éternel était toujours proche, et à sa droite, il ne serait pas ébranlé. Ce n’était pas dépendre de soi-même, mais c’était la confiance en l’Éternel, et véritablement le chemin de la vie, quoique non encore manifesté en puissance visible (Rom 1:4). C’est pourquoi il se réjouira au travers de tout et passera par la mort avec une foi sans nuage ; sa chair reposera en assurance ; comme homme, il n’a pas craint la mort. L’Éternel en qui il s’est confié, ne laissera pas son âme au shéol, ni ne permettra que son saint voie la corruption. L’âme et le corps, bien que s’en allant respectivement là où vont les esprits des trépassés et où leurs corps sentent la corruption, ne seront, ni l’une laissée au shéol, ni l’autre atteint par la corruption.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Joie d’un homme sauvé de la mort :

·         La providence soutient, elle préserve les fidèles

Dt 6.24 L’Éternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces lois, et de craindre l’Éternel, notre Dieu, afin que nous fussions toujours heureux, et qu’il nous conservât la vie, comme il le fait aujourd’hui. Ps 31.24 Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux. Ps 37.28 Car l’Éternel aime la justice, Et il n’abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée. Pr 2.8 En protégeant les sentiers de la justice Et en gardant la voie de ses fidèles. 2 Tim 4.18 Le Seigneur me délivrera de toute oeuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

·         Abandon de Dieu, exemples

Dt 28.20 L’Éternel enverra contre toi la malédiction, le trouble et la menace, au milieu de toutes les entreprises que tu feras, jusqu’à ce que tu sois détruit, jusqu’à ce que tu périsses promptement, à cause de la méchanceté de tes actions, qui t’aura porté à m’abandonner. Jg 10.13 Mais vous, vous m’avez abandonné, et vous avez servi d’autres dieux. C’est pourquoi je ne vous délivrerai plus. 1 Rois 11.33 Et cela, parce qu’ils m’ont abandonné, et se sont prosternés devant Astarté, divinité des Sidoniens, devant Kemosch, dieu de Moab, et devant Milcom, dieu des fils d’Ammon, et parce qu’ils n’ont point marché dans mes voies pour faire ce qui est droit à mes yeux et pour observer mes lois et mes ordonnances, comme l’a fait David, père de Salomon. Esd 9.10 Maintenant, que dirons-nous après cela, ô notre Dieu? Car nous avons abandonné tes commandements, Esa 43.22 Et tu ne m’as pas invoqué, ô Jacob! Car tu t’es lassé de moi, ô Israël!

·         Conseil divin

Ps 16.7 Je bénis l’Éternel, mon conseiller; La nuit même mon coeur m’exhorte. Ps 73.24 Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Esa 11.2 L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. Jr 32.19 Tu es grand en conseil et puissant en action; Tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Ap 3.18 je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

·         Joie promise aux croyants

Neh 8.10 Ils leur dirent: Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Seigneur; ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel sera votre force. Ps 16.11 Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite.  Ps 30.6 Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l’allégresse. Jn 16.24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Rm 14.17 Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.

De tout ce qui précède, nous notons que l’Esprit prophétique de Christ reconnaît l’Éternel seul, et ce n’est qu’après que toute cette idolâtrie aura été ôtée, qu’aux jours qui sont à venir, il se réjouira dans la part que le Seigneur lui a donnée avec les « excellents de la terre ». La certitude de cette espérance est liée à la résurrection, qui est la condition nécessaire de son accomplissement, et que la faveur de l’Éternel assure à son Oint, en vertu de cette puissance qui ne souffrira pas que son Saint voie la corruption. C’est pourquoi l’apôtre fait allusion aux « grâces assurées de David » (Ac 13:34), c’est-à-dire à l’accomplissement de toutes les promesses de Dieu à Israël, comme preuve que Christ devait ressusciter d’entre les morts pour ne plus voir la corruption. Rien, si ce n’est sa mort, ne peut être plus beau que l’expression des sentiments du Seigneur qui nous sont donnés dans ce Psaume, dans lequel il exprime lui-même la position qu’il a prise et qu’il a prise avec les saints. L’Éternel est sa part ! Combien cela a été vrai ! Quel autre avait-il que l’Éternel ? Cependant il a pris son plaisir dans les saints. Ne voyons-nous pas qu’il a pris plaisir en ses disciples ? Dès le premier pas de la vie spirituelle dans les fidèles du résidu, manifestée dans leur soumission au baptême de la repentance prêché par Jean, il s’identifie avec eux, lui qui certainement n’avait pas besoin de repentance ; et ainsi, comme un homme fidèle, un Israélite, il se propose toujours l’Éternel devant lui. Ainsi, même dans la mort, il se confie en lui pour la résurrection, chemin de la vie au travers et en dépit de la mort (chemin qu’il a ouvert pour nous) ; et là, il le sait, l’Éternel, Dieu, la présence de son Père, est une plénitude de joie, – « il y a des plaisirs à sa droite pour toujours ». C’est la joie la plus élevée, la propre joie de l’âme et de l’Esprit de Christ : – non pas la gloire, mais la présence de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ l’Éternel est mon berger.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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