Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 1.1 et suivants. En effet, les Psaumes, ou « louanges » ont été appelés parfois « le cœur des Écritures » parce que sous leur forme poétique ils expriment avant tout des sentiments. Sentiments qui seront ceux des fidèles Israélites pendant et après le règne de l’Antichrist: souffrance, angoisse, crainte… mais aussi confiance, joie, reconnaissance. Sentiments et affections du Seigneur Jésus entrant par avance en sympathie dans les afflictions de ce « résidu » juif. Enfin, sentiments que peuvent éprouver dans leurs circonstances les croyants de tous les temps. Car les Psaumes exercent un attrait particulier sur le lecteur de la Bible. En effet, nous y trouvons présentés, plus qu’ailleurs, les sentiments d’hommes pieux. Ceux-ci s’expriment aussi bien dans la prière, que dans la confession, la louange ou la souffrance. Connaissant nous-mêmes plusieurs de ces situations, nous nous sentons particulièrement interpellés par les psaumes. Mais la valeur des psaumes ne se limite pas à cela. Les psalmistes ne décrivaient pas seulement leurs sentiments personnels. En eux agissait l’Esprit de Christ, qui prenait part à leurs afflictions et à leurs joies, et s’identifiait à eux dans leurs circonstances (Esa 63:9; 1 Pierre 1:11).

Cela nous explique pourquoi nous trouvons Christ partout dans ce livre, et non pas seulement dans les psaumes dits « messianiques » (par exemple, les Psaumes 16; 22; 24; 40; 68; 69 et 118). Il est vrai que, dans ces derniers, Christ apparaît d’une manière toute spéciale, mais, dans le Nouveau Testament, plusieurs psaumes sont appliqués à Christ bien qu’ils ne soient pas signalés comme étant messianiques. En effet, les premiers versets définissent les caractères des bienheureux qui peuvent chanter ces Psaumes. Et avant tout autre caractère, Dieu réclame celui de la mise à part, de la séparation du mal. Combien ce verset 1er a d’applications dans notre vie de tous les jours. Il est la condition indispensable pour jouir de la Parole et pour « donner du fruit » (Jérémie 17.7-8; Jean 15.1-8). L’arbre planté près des ruisseaux d’eau représente le croyant enraciné en Christ, recevant de lui sa vigueur. Jésus, comme Homme, a réalisé parfaitement cette mise à part, ce plaisir dans la loi de l’Éternel et enfin cette plénitude de fruit porté à la gloire de Dieu. 

Il faut remarquer que notre Seigneur a été solitaire dans l’adoration. Il est dit de lui qu’il se levait avant le jour, et s’en allait dans un lieu désert pour prier, ceci pour nous faire clairement comprendre qu’il priait seul. C’est ainsi qu’on lit: « Il se retira pour prier »; « il passa toute la nuit à prier Dieu »; « il priait seul ». On ne le voit pas une fois en prière avec les disciples, quoiqu’il approuvât leurs prières, leur enseignant à prier et les y encourageant. Pourquoi donc en est-il ainsi? S’il leur apprenait à prier et les y exhortait, et s’il priait lui-même, pourquoi ne se joignait-il pas à eux dans la prière?

On peut répondre que ses prières avaient en elles un caractère qu’aucune autre ne pouvait avoir. Il fut exaucé « à cause de sa piété » (Héb. 5:7). Il n’avait besoin d’aucun médiateur, étant accepté à cause de ce qu’il était. Il ne se réclamait des mérites de personne, et n’avait pas besoin du propitiatoire avec le sang d’aspersion. Tel était le caractère de sa communion avec Dieu dans la prière; aucun autre adorateur ne pouvait s’y associer. Il a prié, pour ainsi dire, dans un temple érigé spécialement pour cet adorateur qu’était le Fils de Dieu. Il a offert la prière sur un autel qui n’a pas son pareil. Nul modèle ne s’en trouvait en haut de la montagne. Il était un adorateur et un serviteur d’un ordre particulier, tout comme il était un sacrificateur d’un ordre particulier. Il ne devait pas le service, mais il l’apprit. Il ne devait pas l’adoration, mais il la rendit. Il fut le serviteur volontaire (Ex. 21:5; Héb. 5:8) et l’adorateur personnellement accepté. C’est ainsi qu’il pria seul. On parle communément des Psaumes comme des Psaumes de David, et à juste titre, car si Moïse, Éthan, Asaph et d’autres en ont composé quelques-uns, c’est David qui a été le plus souvent employé pour les écrire. Et en outre David, qui fut par l’Esprit Saint, le vrai « maître de la lyre hébraïque », a fait des expériences plus riches et plus variées que n’importe lequel des saints de jadis. Il a connu toutes les souffrances pour la justice et toutes celles qui sont la conséquence du péché, les épreuves d’un martyr et aussi celles d’un pénitent.

Car 2 Samuel 22 et 1 Chroniques 16 sont des exemples de la manière dont beaucoup de psaumes ont pris naissance : Ils contiennent des extraits de plusieurs psaumes. Et nous apprenons ainsi que les conditions dans lesquelles se sont trouvés David et d’autres saints hommes de Dieu, leurs circonstances et leurs actes, sont devenus autant d’occasions pour le Saint Esprit d’exprimer ou de révéler par leur moyen ce qui convenait à la circonstance, tout en allant bien au-delà. Il y a une grande importance morale à apprendre les vérités prophétiques par les Psaumes; elles ne sont pas traitées là comme pure doctrine, mais elles sont éprouvées dans les divers exercices de l’âme. Ainsi Paul nous enseigne qu’un « aveuglement partiel est arrivé à Israël », ou que « les branches ont été coupées ». C’est une vérité doctrinale qu’il nous faut comprendre et croire. Mais on trouve la même vérité dans les Psaumes (Ps. 65), par exemple dans les mots: « Les iniquités ont prévalu sur moi ». De même « tout Israël sera sauvé » est un autre enseignement de l’apôtre Paul. Mais nous le retrouvons dans le même Psaume 65 sous cette forme: « Nos transgressions, toi tu les pardonneras », non pas comme une simple déclaration, mais comme une heureuse anticipation dans le cœur de ce même Israélite affligé.

Il y a donc un profit moral à apprendre ces vérités par le moyen des Psaumes. Car nous avons tendance à saisir la vérité par l’intelligence, comme un objet ou une proposition, et à en parler de même. Mais dans les Psaumes la vérité est présentée en même temps que les exercices de l’âme. Les Psaumes sont le cœur du divin volume. Ils se trouvent placés au centre du corps, là où l’on sent battre les artères, l’endroit d’où le sang sort et où il retourne, autrement dit, où les affections du nouvel homme ont leur siège et leur exercice. Il est bon de se trouver là quelquefois: on y apprend à se servir des autres portions de la Parole.

Enfin, le mot de « résidu » se retrouvera maintes fois dans ces méditations. Ce mot se rapporte d’une manière générale au vrai Israël des derniers jours, ce troupeau fidèle qui, dans le temps de la complète apostasie de la nation, sera attaché au Seigneur, à la vérité et aux promesses de son alliance. En raison de cela, au moment où les jugements divins tomberont sur le peuple à cause de la transgression parvenue à son comble, il sera préservé comme Noé, pour la terre, et deviendra enfin la semence et le centre de la nation qui, acceptée et bénie, rendra culte aux jours du royaume. On trouve des types ou des échantillons de ce résidu à chaque époque de l’histoire de la nation : Les prophètes en parlent souvent, et le décrivent dans ses épreuves, dans sa repentance, dans sa foi et son obéissance, discipliné sous l’action de l’Esprit et sous la main de Dieu, dans ses larmes, ses expériences et ses délivrances. Les Psaumes ont beaucoup de rapports avec tout cela. (Ésaïe 6:13; 25-27; 33:15; 50:10; 59:9-15; 65:8-9; 66:2-5; Jérémie 31; Ézéchiel 6:8; 7:16; Osée 2:14; Joël 2:28; Zach. 12, 13: Mal. 3:16).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

·         Avertissements contre les Associations mauvaises

Ex 23.2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. Ex 34.12 Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays où tu dois entrer, de peur qu’ils ne soient un piège pour toi. Ps 1.1 Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, Pr 1.15 Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, Détourne ton pied de leur sentier; Pr 24.1 Ne porte pas envie aux hommes méchants, Et ne désire pas être avec eux; 1 Co 5.11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.

·         Mauvais Conseils

Nb 31.16 Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Éternel, dans l’affaire de Peor; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Éternel. 1 Rois 12.10, 28 Et voici ce que lui dirent les jeunes gens qui avaient grandi avec lui: Tu parleras ainsi à ce peuple qui t’a tenu ce langage: Ton père a rendu notre joug pesant, et toi, allège-le-nous! tu leur parleras ainsi: Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père. 28 Après s’être consulté, le roi fit deux veaux d’or, et il dit au peuple: Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem; Israël! voici ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. Jb 2.9 Sa femme lui dit: Tu demeures ferme dans ton intégrité! Maudis Dieu, et meurs!

·         Saints, opposés aux pécheurs

Pr 10.6 Il y a des bénédictions sur la tête du juste, Mais la violence couvre la bouche des méchants. Pr 12.7 Renversés, les méchants ne sont plus; Et la maison des justes reste debout. Pr 14.32 Le méchant est renversé par sa méchanceté, Mais le juste trouve un refuge même en sa mort. Rm 2.9 Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec! 1 P 4.18 Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur?

·         Chute des méchants, prophétisée

Pr 11.5 La justice de l’homme intègre aplanit sa voie, Mais le méchant tombe par sa méchanceté. Pr 22.14 La bouche des étrangères est une fosse profonde; Celui contre qui l’Éternel est irrité y tombera. Ec 10.8 Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent. Jr 6.15 Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Éternel. Jr 8.4 Dis-leur: Ainsi parle l’Éternel: Est-ce que l’on tombe sans se relever? Ou se détourne-t-on sans revenir? Os 4.14 Dis-leur: Ainsi parle l’Éternel: Est-ce que l’on tombe sans se relever? Ou se détourne-t-on sans revenir? Am 8.14 Ils jurent par le péché de Samarie, Et ils disent: Vive ton Dieu, Dan! Vive la voie de Beer Schéba! Mais ils tomberont, et ne se relèveront plus.

De tout ce qui précède, nous notons que Jésus, le Fils de l’homme, peut être vu ici dans sa sainteté et son intégrité personnelles, puis dans les récompenses acquises, comme « l’arbre planté près des ruisseaux d’eau » (Jér 17). Ces récompenses ont été sa part au jour de sa résurrection, comme elles le seront au jour de son royaume (savoir « le jugement ») où les justes les partageront alors avec lui, et où les méchants ne seront plus. Ce psaume est d’une grande douceur pour l’âme. Nous y voyons l’homme pieux aux soins et sous la direction de Dieu. Rien ne vient troubler le repos et la sécurité du juste; il poursuit le chemin qui est devant lui, sans que rien vienne l’en distraire, vers la récompense qui en est le terme. Qu’on est heureux de voir ce livre, précieux recueil des sentiments du fidèle, s’ouvrir sur un tableau si délicat et si consolant – la portion de l’homme pieux qui jouit de la faveur de l’Éternel et y trouve son bonheur.  Car Jésus ne garde pas un œil sur la condition prospère dont les méchants se vantent pendant peu de temps, mais son esprit réfléchit sérieusement à la destruction qui les attend, et les rattrapera enfin. Car bien que les impies vivent maintenant prospèrement, ils seront bientôt comme de la balle; car quand le Seigneur les aura abaissés, il les chassera çà et là par le souffle de sa colère. D’ailleurs, le Saint-Esprit nous apprend à contempler avec l’œil de la foi, ce qui pourrait autrement paraître incroyable; car bien que l’homme impie se lève haut et paraisse d’un grand avantage, comme un arbre majestueux, nous pouvons être assurés qu’il sera comme de la balle, chaque fois que Dieu choisira de le jeter de son haut état, avec le souffle de sa bouche. Mais nos âmes devraient continuellement jouir d’un bonheur divin. Car l’Israël des derniers jours, le résidu pieux, y aura lui aussi sa place, et nous aussi. Nos prières vous accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la confiance du juste face au succès du méchant. ”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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