Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 11.1 et suivants. En effet, le peuple de Dieu est appelé à faire comme le laboureur qui, pour aligner son sillon, prend des repères derrière et devant lui. Afin de redresser ses voies, Israël regardera d’abord en arrière pour se souvenir de la sortie d’Égypte et de la pénible marche à travers le désert (v. 2 à 7; Jér. 2:23 jr 2.20-28), puis en avant pour contempler par la foi le riche pays de la promesse (v. 10 à 12). Nos égarements doivent nous servir d’avertissement et parler à notre conscience, tandis que la perspective de l’héritage céleste qui est devant est propre à stimuler notre cœur. Sans cesse confrontée avec un passé jalonné par la grâce et avec un avenir glorieux, notre marche tendra à être droite.

Quel contraste entre le pays de la promesse et l’Égypte, figure du monde! Pour avoir de l’eau, même de nos jours, les Égyptiens sont obligés de la faire monter péniblement dans des canaux au moyen de norias, sorte de moulins actionnés primitivement avec le pied (v. 10 fin). Tandis que dans le pays de Canaan la pluie des cieux fournit une eau gratuite et abondante. Oui, quel contraste entre les pauvres efforts de l’homme du monde pour faire lui-même son bonheur et le terrain béni sur lequel se trouve maintenant le racheté du Seigneur, qui reçoit tout de la grâce de son Dieu.

«Et mettez mes paroles, que voici, dans votre cœur et dans votre âme» (v. 18). « … Que mes paroles demeurent en vous…» est le mot d’ordre que le Seigneur Jésus en partant nous a laissé. S’il en est ainsi, nous saurons comment prier (Jean 15:7 j 15.5-8), comment parler de Lui (Ps. 45:2 ps 45.2-3; Matt. 12:34 mt 12.33-37), comment fuir le mal (Ps. 119:11 ps 119.11). À tout instant de la journée, nous serons occupés de ces paroles et de Celui qui les a prononcées. Nos entretiens, nos actes, notre marche en porteront l’empreinte. On pourra lire jusque sur notre visage le bonheur qu’elles procurent. Dans notre foyer, à notre lieu de travail, dans nos allées et venues, nous ornerons en toutes choses « l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur » (Tite 2:10 tt 2.9-10). Puis vient la conclusion de toutes les exhortations à l’obéissance: « Regarde, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction » (v. 26). Devant chacun de nous s’ouvrent ces deux chemins. L’un est le sentier étroit de l’obéissance au Seigneur, l’autre la route large de notre propre volonté. Mais à cet embranchement, Dieu a placé des poteaux indicateurs. Le chemin de l’obéissance conduit à la bénédiction; l’autre, celui de la volonté propre à la malédiction. Lequel voulons-nous choisir et suivre?

«Tu aimeras donc l’Éternel, ton Dieu, et tu garderas ce qu’il te donne à garder, et ses statuts, et ses ordonnances, et ses commandements, toujours. Et vous savez aujourd’hui,… car je ne parle pas à vos fils, qui n’ont pas connu et n’ont pas vu le châtiment de l’Éternel, votre Dieu, sa grandeur, sa main forte, et son bras étendu, et ses signes et ses œuvres, qu’il a faits au milieu de l’Égypte, au Pharaon, roi d’Égypte, et à tout son pays; et ce qu’il a fait à l’armée de l’Égypte, à ses chevaux et à ses chars, sur lesquels il a fait déborder les eaux de la mer Rouge, lorsqu’ils vous poursuivaient, et l’Éternel les a fait périr, jusqu’à aujourd’hui; — et ce qu’il vous a fait dans le désert, jusqu’à ce que vous soyez arrivés en ce lieu-ci; et ce qu’il a fait à Dathan et à Abiram, les fils d’Éliab, fils de Ruben, quand la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, avec leurs maisons et leurs tentes et tout ce qui était à leur suite, au milieu de tout Israël; car ce sont vos yeux qui ont vu toute la grande œuvre de l’Éternel, qu’il a faite».

Moïse sentait qu’il était de toute importance que les grandes œuvres de l’Éternel demeurent toujours devant les yeux des enfants d’Israël, et restent profondément gravées dans leur mémoire. Le pauvre esprit humain est vagabond et le cœur léger, et malgré tout ce qu’Israël avait vu des jugements de Dieu sur l’Égypte et sur Pharaon, il était en danger de les oublier, et de laisser effacer l’impression qu’ils avaient été destinés à produire sur lui.

Nous sommes portés à nous étonner que les Israélites puissent oublier les scènes mémorables de leur séjour en Égypte, — le fait que leurs pères y étaient descendus, une petite poignée d’hommes, et qu’ils s’y étaient accrus malgré de formidables obstacles, tellement qu’ils étaient devenus, avec l’aide de leur Dieu, aussi nombreux que les étoiles du ciel.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Comprendre ce que Dieu a fait pour Israël :

Affliction : le châtiment, signe de l’amour du Père

-Dt 8.5 Reconnais en ton coeur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant.

-Ps 94.12 Heureux l’homme que tu châties, ô Éternel! Et que tu instruis par ta loi,

-Jn 15.2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.

-Ap 3.19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

De tout ce qui précède, nous notons que la première section du livre du Deutéronome, consiste en une série de discours adressés par Moïse à la congrégation d’Israël : Les dernières exhortations; en parfait accord avec le reste, insistent sur la nécessité de l’obéissance, sujet sur lequel ne se lasse pas de revenir le serviteur de Dieu, dans ses touchants discours d’adieu au peuple. « Regarde, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction: la bénédiction, si vous écoutez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous commande aujourd’hui; la malédiction, si vous n’écoutez pas les commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez du chemin que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux, que vous n’avez pas connus. Et il arrivera que, quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays où tu vas pour le posséder, tu mettras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ébal. Ces montagnes ne sont-elles pas de l’autre côté du Jourdain, par-delà le chemin du soleil couchant, qui traverse le pays des Cananéens qui habitent dans la plaine, vis-à-vis de Guilgal, à côté des chênes de Moré? Car vous allez passer le Jourdain pour entrer, pour posséder le pays que l’Éternel, votre Dieu, vous donne; vous le posséderez, et vous y habiterez. Et vous prendrez garde à pratiquer tous les statuts et les ordonnances que je mets aujourd’hui devant vous » (vv.26-32). Nous avons ici le résumé de tout. La bénédiction est liée à l’obéissance, la malédiction à la désobéissance. La montagne de Garizim est vis-à-vis de la montagne d’Ébal – fertilité et stérilité. – Nous verrons, quand nous en serons au chapitre 27, que la montagne de Garizim et ses bénédictions sont entièrement laissées de côté; les malédictions de la montagne d’Ébal frappent l’oreille d’Israël, tandis qu’un silence terrible règne sur la montagne de Garizim. « Tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi, sont sous malédiction » (Gal. 3:10). La bénédiction d’Abraham ne peut venir que sur ceux qui sont sur le terrain de la foi. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le lieu de culte choisi par l’Éternel. » Dt 12

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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