Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 38.1 et suivants. En effet, « Que le Tout-puissant me réponde», s’était écrié Job (Jb 31.35-37; comparez ce que lui avait dit Éliphaz en Jb 5.1). Eh bien, ce Dieu qu’il croyait sourd et inaccessible exauce son désir, mais non pas comme Job l’aurait pensé! Car au lieu de répondre à ses questions, l’Éternel va à son tour lui en poser toute une série. Nous voyons souvent le Seigneur Jésus faire de même avec ses interlocuteurs (par ex.: Luc 10.25-28; Lc 20.1-8 et Lc 20.20-26). À cause de la haute opinion qu’il avait de lui-même (Jb 31.35-37), Job avait besoin d’être humilié; et c’est ce que Dieu va produire par ses questions: lui faire mesurer sa petitesse et sa profonde ignorance. La science d’observation, quand elle est objective, conduit à ce résultat, c’est pourquoi les plus grands savants sont souvent les plus modestes.

«Quand l’homme écoute, Dieu parle…» a dit quelqu’un. Et Dieu est patient; il a laissé à Job et à ses amis tout le temps d’exprimer leurs idées fausses; il a ensuite chargé Élihu de les réfuter. Enfin le silence s’est fait, Dieu peut parler, et il aura évidemment le dernier mot. Sachons, nous aussi, nous taire quelquefois, imposer silence à nos esprits agités, pour que Dieu puisse nous faire entendre sa voix.

«Et l’Éternel répondit à Job du milieu du tourbillon et dit: Qui est celui-ci qui obscurcit le conseil par des discours sans connaissance? Ceins tes reins comme un homme, et je t’interrogerai et tu m’instruiras». Il avait demandé de se trouver dans la présence de Dieu, le sommant pour ainsi dire de se rendre à son désir, et Dieu lui répond: «Ceins tes reins comme un homme». Le mot «homme» employé ici n’est pas le même que dans les passages où Job dit: «Qu’est-ce que l’homme mortel?» et: «Qu’est-ce que l’homme que tu fasses grand cas de lui?» (Jb 7:17). Dans ces derniers passages, le mot implique la faiblesse et la mortalité. Mais Dieu emploie un terme tout différent, et l’on pourrait traduire: «Ceins tes reins comme un héros», sens que ce mot peut avoir. Il signifie un homme fort. Job avait réclamé cette rencontre avec Dieu pour un examen judiciaire de ses voies en Sa présence et Dieu l’avait exaucé: «Où étais-tu quand j’ai fondé la terre? Déclare-le moi, si tu as de l’intelligence». Nulle part. «Qui lui a établi sa mesure, – si tu le sais? Ou qui a étendu le cordeau sur elle?» Job garde toujours le silence. Il n’avait pas une parole à dire.

En outre, considérons le fait que la révélation qui nous est donnée ici date du commencement de l’histoire du monde, pas très longtemps après le déluge et après que les hommes commencèrent à se multiplier de nouveau sur la terre. Puisque l’homme se glorifie abondamment de ses progrès et de son habileté, ainsi que des lumières, de la science et de la civilisation qu’il a acquises depuis lors, pourquoi ne peut-il répondre maintenant aux questions que Dieu adresse à Job? Les plus sages sont ceux qui sont les plus disposés à confesser leur incompétence et leur ignorance. Ils savent du moins une chose, c’est qu’ils ne sont pas capables de répondre à Dieu. Je ne doute pas qu’il y ait des hommes assez prétentieux pour s’imaginer le contraire. C’est précisément en cela que se trahit l’ignorance. Un homme sans instruction ne pourra peut-être pas se flatter qu’il lui soit possible de le faire, mais ne connaissant pas les limites de la puissance et du savoir humains, il s’imagine qu’il y en a d’autres à ses côtés qui sont assez instruits pour répondre à tout. Plusieurs ne doutent nullement que ce doive être une tâche facile, en face des progrès actuels de l’intelligence et par-dessus tout des sciences naturelles, pour ceux qui sont plus avancés qu’eux dans ce domaine, de répondre à des questions relatives à la création posées il y a trois ou quatre mille ans.

À la vérité, Dieu apparaît donc ici sur la scène dans le but précis d’annuler les prétentions de l’homme. Dans le langage le plus magnifique qui ait jamais à ma connaissance été employé pour décrire de tels sujets, langage digne de Celui dont il nous est dit émaner, l’Éternel se manifeste pour mettre Job à sa vraie place, dans la poussière et dans la cendre, c’est-à-dire dans la mort moralement, afin que le moi soit anéanti devant Lui. Qui était Job et qu’était-il pour parler et murmurer contre Dieu? L’Éternel ne fait que toucher aux bords de sa puissance et au domaine extérieur de sa gloire, et pourtant qu’est-ce que l’homme peut en dire? Que pouvait répliquer Job? Pas une parole. Telle paraît être la force ou la substance de cet exposé. Or celui qui ne pouvait pas expliquer les plus petites manifestations de la puissance de Dieu, était-il à même de juger des parties les plus profondes de ses voies et de ses desseins? Y a-t-il, en effet, quoi que ce soit de plus insondable que ce qui a trait à ses conseils, à ses affections et à ses voies relativement aux saints qu’Il aime, et cela en dépit de leur faiblesse et de l’inimitié d’un adversaire puissant et rusé?

Naturellement, nous ne trouvons pas ici, même par l’anticipation la plus éloignée, ce qui devait être développé dans le Nouveau Testament. Dieu fait allusion, comme nous l’avons dit, aux manifestations extérieures de sa puissance et de sa gloire. «Où étais-tu quand j’ai fondé la terre? Déclare-le-moi, si tu as de l’intelligence… Sur quoi ses bases sont-elles assises, ou qui a placé sa pierre angulaire, quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie? Et qui a renfermé la mer dans des portes, quand elle rompit les bornes et sortit de la matrice?» Peu importait que Dieu dirigeât les regards de Job vers les cieux ou vers les profondeurs de la mer: dans toutes les parties de la création, l’ignorance et l’impuissance de l’homme sont évidentes. Aucune réponse ne pouvait être donnée à une seule question de l’Éternel. «Quand je fis de la nuée son vêtement, et de l’obscurité ses langes; quand je lui découpai ses limites et lui mis des barres et des portes, et que je dis: Tu viendras jusqu’ici et tu n’iras pas plus loin, et ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots?» (v. 4-11).

Ainsi il est évident que Dieu réduit à néant tous les discours orgueilleux de Job. Mais Il ne se contente pas de démontrer la petitesse de l’homme en parlant de ce qui est grand. Il envisage aussi des choses que nous pourrions considérer comme étant comparativement petites. Après avoir traversé les cieux immenses et la mer indomptée et sondé les trésors de la neige et de la grêle, de l’éclair et des eaux, Il examine en détail divers corps célestes, puis, vers la fin du chapitre, Il s’arrête, en terminant, devant les petites choses de la nature, en présence desquelles l’homme est également réduit au silence. Ainsi: soit que nous considérions les plus grandes ou les plus petites des œuvres de Dieu, partout nous rencontrons ce qui dépasse l’intelligence de l’homme. «Qui a compté les nuages dans sa sagesse? et qui verse les outres des cieux, quand la poussière coule comme du métal en fusion et que les mottes se soudent entre elles? Est-ce toi qui chasses la proie pour la lionne, et qui rassasies l’appétit des lionceaux, quand ils sont couchés dans leurs tanières et se tiennent aux aguets dans leur fourré? Qui prépare au corbeau sa pâture quand ses petits crient à Dieu et qu’ils errent sans nourriture?» Qu’est-ce qui pouvait mieux que de telles paroles démontrer la folie de l’homme qui veut traduire Dieu à la barre de son tribunal? Job avait même émis la prétention de juger les profondeurs morales de Dieu, tandis qu’il ne pouvait pas même sonder ce qu’Il est dans la moindre partie de son univers, ni s’en faire une idée quelque peu complète.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Dieu évoque son œuvre de création et sa providence :

  • Tempête (Tourbillon), références générales

2 Rois 2.1 Lorsque l’Éternel fit monter Élie au ciel dans un tourbillon, Élie partait de Guilgal avec Élisée. Jb 37.9 L’ouragan vient du midi, Et le froid, des vents du nord. Jb 38.1 L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit: Ez 1.4 Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l’airain poli, sortant du milieu du feu.

  • Paroles inutiles condamnées

Jb 11.2 Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, Et suffira-t-il d’être un discoureur pour avoir raison? Pr 29.11 L’insensé met en dehors toute sa passion, Mais le sage la contient. Ez 36.3 Prophétise et dis: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Oui, parce qu’on a voulu de toutes parts vous dévaster et vous engloutir, Pour que vous soyez la propriété des autres nations, Parce que vous avez été l’objet des discours et des propos des peuples, Tt 1.10 Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs,

  • Bravoure  

2 S 10.12 Sois ferme, et montrons du courage pour notre peuple et pour les villes de notre Dieu, et que l’Éternel fasse ce qui lui semblera bon! Jb 40.7 D’un regard humilie les hautains, Écrase sur place les méchants, Esa 46.8 Souvenez-vous de ces choses, et soyez des hommes! Pécheurs, rentrez en vous-mêmes! Ez 22.30 Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point.

  • Grande joie, occasions de

-La pose des fondations du temple Esd 3.12 Mais plusieurs des sacrificateurs et des Lévites, et des chefs de famille âgés, qui avaient vu la première maison, pleuraient à grand bruit pendant qu’on posait sous leurs yeux les fondements de cette maison. Beaucoup d’autres faisaient éclater leur joie par des cris,

-La création Jb 38.7 Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie?

-La venue de Christ Mt 2.10 Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie.

-La résurrection de Christ Mt 28.8 Elles s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.

-La conversion des Gentils Ac 15.3 Après avoir été accompagnés par l’Église, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.

De tout ce qui précède, nous notons que c’est ainsi que Job a été réduit à néant devant Dieu et amené à cette humiliation quant à lui-même, avec une entière confiance dans le Seigneur. À lui seul, l’écrasement de l’homme conduirait presque au désespoir, à moins que le cœur ne puisse se tourner vers Dieu et se reposer sur lui. C’est un point d’une grande importance dans notre marche pratique. Prenez, par exemple, le principe de la séparation, sans laquelle il n’y a pas de vraie sainteté. Mais, frères, quelle en est la valeur si elle ne découle pas de la communion avec Dieu? Soyons assurés qu’il y a un grand danger dans l’habitude qu’ont certaines personnes d’insister sur la séparation, sans s’attacher à ce qui en fait l’unique puissance divine; car, séparée de ce ressort et de ce motif que donne la grâce, elle devient non seulement vide de sens, mais réellement repoussante. Ceux qui sont formés par un principe sans vie sont de simples pharisiens, au lieu de rendre témoignage à Christ, le Saint et le Véritable (Apoc. 3). Il est donc d’une grande importance que nous n’ayons pas seulement la manifestation extérieure de la mise à part pour Dieu, mais que nous en possédions le fondement qui seul lui donne la sève et la moelle divines. Ainsi donc, dans le cas de Job, nous avons la réalisation de ces deux vérités: d’une part sa propre indignité, de l’autre sa confiance en Dieu, et c’est cette dernière, nous pouvons en être assurés, qui lui fit sentir et confesser qu’il était un homme vil. La grâce est la puissance nécessaire. La dernière chose à laquelle un homme arrive est de penser mal de lui-même. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Première réponse de l’Éternel à Job (2) Dieu prend soin des animaux. » (Jb 39)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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