Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 6.1-2 et suivants. En effet, chaque discours de l’un de ses amis donne lieu à une réponse de Job. Il sent bien que son chagrin excessif lui fait prononcer des «paroles inconsidérées» (v. 3). Méfions-nous de ce qui peut nous échapper sous le coup de l’excitation… ou de la colère (Pr 29.20). «Quelle est ma fin pour que je patiente?» demande Job au v. 11. «La persévérance de Job» à laquelle l’épître de Jacques rend témoignage, n’avait tenu bon que jusqu’à la sixième épreuve. Et avant qu’il puisse connaître «sa fin», ou plutôt la merveilleuse «fin du Seigneur» (son but) envers lui, il était nécessaire précisément que cette persévérance «accomplisse son œuvre» en lui. C’est l’épreuve de la foi qui la produira (Jac 1.2-4 et Jac 5.7-11). Comme Job, nous sommes toujours pressés de connaître la fin de ce qui nous arrive. Mais Dieu, dans sa sagesse, ne nous la révèle généralement pas d’avance, de manière à nous enseigner la vraie persévérance, celle qui n’a pas besoin de comprendre pour se soumettre et compter sur lui.

Job a appris une première leçon, à savoir qu’il n’y a pas de secours en lui-même, que toute capacité est chassée loin de lui (v. 13). C’est une bonne chose que d’avoir compris cela. Et point n’est besoin d’avoir traversé autant d’épreuves pour en être convaincu. Croyons simplement ce que nous en dit la parole de Dieu. Il répond ensuite à Éliphaz, mais avec une douleur profonde: «Oh! si mon chagrin était bien pesé, et si on mettait toute ma calamité dans la balance! Car maintenant elle pèserait plus que le sable des mers; c’est pourquoi mes paroles sont outrées; car les flèches du Tout-Puissant sont en moi, leur venin boit mon esprit; les frayeurs de Dieu se rangent en bataille contre moi».

Ainsi la piété de Job lui fait reconnaître que non seulement Dieu devait être dans toutes ses calamités mais qu’il en était bien ainsi; il avait raison jusqu’à un certain point. Job ne jette pas le blâme sur les Sabéens ou les Chaldéens, ni sur la foudre, l’ouragan ou l’ulcère, mais il voit beaucoup plus loin que les causes secondes. Il était dans le vrai, en faisant intervenir Dieu dans l’épreuve. Toutefois, il se trompait, comme nous le verrons à la fin, soit en supposant qu’il n’y avait rien à corriger dans l’état de son âme, soit en pensant que Dieu pouvait être autre chose que plein de grâce, tout en étant fidèle envers lui, autre chose que plein de miséricorde, tout en restant juste. Il ne tenait pas compte de la puissance du mal et de Satan, laquelle Dieu permet tout en la limitant. Il ne maintenait pas fermement, comme il aurait dû le faire, que c’est dans son amour pour les siens que Dieu permet qu’ils traversent particulièrement la souffrance ici-bas.

Nous trouvons, dans le livre de Job, une partie de ces exercices de cœur que cette division du saint Livre nous présente. Ces exercices ne sont pas joyeux, mais ce sont ceux d’un cœur qui, traversant un monde où se déploie la puissance du mal, et cela sans être mort quant à la chair, n’ayant pas cette science divine que donne l’Évangile, n’étant pas mort avec Christ quant à soi-même, ne possédant pas Christ ressuscité, n’est pas en état de jouir en paix, quels que soient ses combats, du fruit de l’amour parfait de Dieu, mais se débat avec le mal dans la jouissance du seul vrai bien, lors même qu’il le désire ; tandis que, par ces révélations mêmes, la lumière de Christ éclaire ces exercices, et la sympathie de son Esprit et la part qu’Il y prend en grâce sont développées d’une manière touchante. Ce que nous apprenons par eux, c’est ce que nous sommes — non pas les péchés que nous avons commis. Ce n’était pas le cas de Job, mais l’âme elle-même est placée devant Dieu. En Job, nous voyons l’homme mis à l’épreuve, l’homme, nous pouvons le dire, avec la connaissance que nous avons maintenant, renouvelé par la grâce, juste et intègre dans ses voies, mis à l’épreuve pour faire voir s’il peut se maintenir devant Dieu en présence de la puissance du mal, s’il peut en lui-même avoir la justice devant Dieu ; et, d’un autre côté, les voies par lesquelles Dieu sonde les cœurs et les place dans la conscience de leur vrai état devant Lui.

Le pire à endurer de toutes choses est le chagrin qui ronge le cœur d’un homme parce qu’aucun canal en dehors de soi n’est fourni pour le flux brûlant de la pensée. Maintenant qu’Éliphaz a parlé, Job a quelque chose à l’exciter, au moins au ressentiment. La force de son esprit revit alors qu’il se retrouve appelé à une bataille de mots. Et comme il est énergique ! Le long discours d’Eliphaz nous a semblé incohérent, sans l’épine dorsale d’une conviction claire, tournant ici et là dans l’espoir de faire d’une manière ou d’une autre un heureux succès. Mais dès que Job commence à parler, il y a une cohérence, une pensée forte traversant la variété des expressions, l’anxiété de l’instruction, le sens de la perplexité et du trouble. Nous sentons tout de suite que nous sommes en contact avec un esprit qu’aucune demi-vérité ne peut satisfaire, qui ira avec quelque difficulté que ce soit jusqu’au fond des choses.

Les gens sont enclins à louer un esprit en paix, passant d’une pensée à l’autre, se contentant « d’apprécier les choses que les autres comprennent », non affligé par les questions morales. Mais les esprits jouissant d’une telle paix ne doivent être loués que si la philosophie de la vie a été recherchée et éprouvée, et si la grande confiance en Dieu qui résout tout doute a été trouvée. Alors que la vie et la providence, sa propre histoire et l’histoire du monde présentent ce qui semble être des contradictions, des problèmes qui déroutent et perturbent l’âme, comment un esprit sain peut-il se reposer ? Nos pouvoirs intellectuels ne sont pas donnés simplement pour que nous puissions en profiter ; ils sont donnés pour que nous puissions comprendre. Un esprit a faim de connaissance, comme un corps de nourriture, et ne peut être satisfait que si la raison et la vérité des choses sont vues. Vous pouvez objecter que certains ne sont pas capables de comprendre, qu’en effet la providence divine, les grands desseins de Dieu, se situent si loin et si haut au-delà de la portée humaine ordinaire qu’ils sont incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. A quoi sert donc la révélation ? Est-il simplement donné de nous égarer, de nous entraîner dans une quête qui doit finalement laisser de nombreux chercheurs insatisfaits, sans lumière ni espoir ? Si c’est le cas, la Bible se moque de nous, les prophètes étaient des trompeurs, même le Christ Lui-même n’est pas trouvé Lumière du monde, mais un rêveur qui a parlé de ce qui ne peut jamais être réalisé.

Il y a des choses qui nous dépassent ; mais la connaissance exacte ou définitive de celles-ci n’est pas nécessaire. À ma portée et à ma portée à travers la nature et la religion, à travers la Bible et le Fils de Dieu, se trouvent les principes dont j’ai besoin pour satisfaire la faim de mon âme. Et dans tout esprit sain, il y aura un désir de vérité qui, souvent déconcerté, continuera jusqu’à ce que la compréhension vienne. Notre pensée s’attardant sur la vie et toutes ses expériences variées – la tristesse et la peur, la misère et l’espoir, l’amour menacé par la mort mais inextinguible, l’exultation du devoir, l’ambition déconcertante, le péril imprévu et la délivrance inattendue – notre pensée,  » avec ces éléments de vie, ne reposera pas dans l’idée que tout est dû au hasard ou à des forces aveugles, que l’évolution ne pourra jamais être suivie intelligemment. » L’athée ou l’agnostique moderne tombe dans l’erreur même pour laquelle il réprimandait la foi lorsqu’il nous ordonne avec mépris de nous débarrasser de l’espoir de comprendre le monde et la Puissance qui le dirige, lorsqu’il nous invite à nous souvenir de nos limites et à nous occuper des choses étaient à notre portée. La religion était narguée avec les facultés paralysantes de l’homme et refusant le plein jeu à son activité mentale.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La réplique de Job : il se sent trahi par ses amis :

  • Mécontentement, plaintes des hommes envers Dieu

Jb 10.1 Mon âme est dégoûtée de la vie! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme. Jb 23.2 Maintenant encore ma plainte est une révolte, Mais la souffrance étouffe mes soupirs. Ps 55.3 Écoute-moi, et réponds-moi! J’erre çà et là dans mon chagrin et je m’agite, Ps 77.4 Je me souviens de Dieu, et je gémis; Je médite, et mon esprit est abattu. -Pause.

  • Afflictions, viennent de Dieu

Dt 8.5 Reconnais en ton coeur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant. Rt 1.20 Elle leur dit: Ne m’appelez pas Naomi; appelez-moi Mara, car le Tout Puissant m’a remplie d’amertume. Ps 66.11 Tu nous as amenés dans le filet, Tu as mis sur nos reins un pesant fardeau, Ps 102.10-11 Je mange la poussière au lieu de pain, Et je mêle des larmes à ma boisson, 11 A cause de ta colère et de ta fureur; Car tu m’as soulevé et jeté au loin.  

  • Flèches de Dieu, au sens figuré

2 S 22.15 Il lança des flèches et dispersa mes ennemis, La foudre, et les mit en déroute. Ps 7.14 Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il rend ses flèches brûlantes. Ps 18.15 Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute. Ps 77.18 Les nuages versèrent de l’eau par torrents, Le tonnerre retentit dans les nues, Et tes flèches volèrent de toutes parts.

  • Discernement spirituel

1 Rois 3.9 Accorde donc à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux? Esa 11.3 Il respirera la crainte de l’Éternel; Il ne jugera point sur l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. 1 Co 2.14 Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Hb 5.14 Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.

De tout ce qui précède, nous notons que Job devait apprendre toutes ces leçons d’une manière pratique, de sorte que, à première vue, sa piété même rendait la difficulté plus grande pour lui, en ce qu’elle lui faisait tout attribuer à Dieu, sans considérer ses voies et son but. Aussi, combien lui paraissaient inutiles les coups écrasants qui étaient tombés sur lui, si rapides et si nombreux! Comment concilier toutes ces choses? Il était sûr que Dieu est juste et saint et qu’Il doit être bon, vrai et fidèle; cependant, c’était de sa part que toutes ces misères s’étaient abattues sur lui, un saint! La difficulté était d’autant plus terrible pour Job qu’il se trouvait en ce moment-là sous le poids de ces angoisses, et non dans la condition d’un homme qui pourrait y penser avec calme, après en avoir été délivré. Combien la chose est différente pour celui qui en lit la solution complète dans le livre de Dieu! Nous devons nous en souvenir quand nous considérons ce sujet. C’est là un point important à retenir, en méditant ce qui est dans la réponse de Job, et en l’entendant exprimer dans son désespoir le désir que Dieu le retranchât, d’autant plus qu’il ne rencontrait que désappointement de la part de ses frères; aussi il se compare à une caravane mourant de soif auprès du lit desséché des torrents après lesquels elle avait soupiré. Il ne rejette pas la répréhension, mais les paroles de ses amis ne sont qu’une réfutation erronée des siennes. Ils n’avaient en aucune manière saisi son cas. Aussi Job ne fait qu’exprimer encore le désir de mourir; il va même jusqu’à adresser des reproches à Dieu, mais reconnaît bien vite sa faute et implore son pardon, tout en souhaitant la mort. Le livre de Job nous offre l’exemple de la relation avec Dieu d’un homme pieux en dehors d’Israël et, sans doute, avant que ce peuple eût paru sur la scène. Nous y voyons comment Dieu agit pour le bien envers les hommes dans ce monde mauvais ; mais, en résultat, ce livre devient clairement un type d’Israël. Les voies de Dieu, telles qu’elles nous sont présentées en Job, sont pleinement manifestées dans l’histoire de ce peuple. Et il est à remarquer que, lorsque Job sent pratiquement l’impossibilité où est l’homme d’être juste devant Dieu (Job 9:2, 30, 31), il se plaint d’être dans la terreur et de n’avoir point d’arbitre entre Dieu et lui (v. 33, 34). Élihu, qui se place sur ce terrain au lieu de Dieu, n’expose pas la rédemption, mais le gouvernement de Dieu et le châtiment (chapitres 33, 36). C’est ainsi que Dieu agit souvent avec l’homme. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Pourquoi la souffrance ? »(Job 7)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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