Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 4.1-2 et suivants. En effet, à leur tour les amis de Job prennent la parole. Ces consolateurs, que vont-ils dire de consolant? Ces sages, avec quelle sagesse vont-ils instruire leur ami malheureux et calmer son désespoir? Auront-ils, comme plus tard le divin Docteur, cette langue des savants qui sait «soutenir par une parole celui qui est fatigué?» (Ésa 50.4-9). Au contraire, leurs discours ne feront qu’exaspérer peu à peu le pauvre Job! Ce n’est pas que leurs arguments soient toujours faux! Nous y trouvons de grandes vérités qui font partie de la Parole inspirée. Certains versets sont même cités dans le Nouveau Testament (Job 5.13 en 1 Co 3.18-20). Mais Éliphaz, Bildad et Tsophar feront de ces vérités une fausse application au cas de Job. Comme ces trois hommes, nous pouvons connaître beaucoup de vérités… et les citer mal à propos. «Une parole dite en son temps, combien elle est bonne» (Pr 15:23).

Éliphaz dans les v. 3 et 4 rend un bon témoignage à Job qui, avant d’être lui-même sous la discipline, avait redressé les mains défaillantes et les genoux chancelants (Héb 12.11-13). Eh bien – lui dit assez brusquement son ami – puisque c’est ton tour d’être atteint par le malheur, mets donc en pratique ce que tu enseignais aux autres (Rom. 2.17-24). Éliphaz le Thémanite, qui paraît avoir été le plus âgé des trois amis et celui qui parle avec le plus de dignité, reproche tout d’abord à Job son manque de fermeté en présence du premier malheur qui l’avait frappé lui et sa famille. De plus, non content de cela, il reprend Job, parce que, tandis qu’il avait si bien su consoler les autres dans leurs douleurs, il avait cédé sous le poids de l’épreuve, lorsqu’elle l’avait atteint lui-même. Il maintient la justice infaillible des voies de Dieu qui ne peut jamais oublier l’innocent, ni épargner le coupable. Il va plus loin et fait le récit de ce qui lui a été communiqué par un esprit, dit-il, et qui lui a été secrètement révélé, son oreille ayant été ouverte pour entendre quelque peu des choses contenues dans les visions de la nuit. Il fait une description saisissante de ces dernières et des paroles solennelles qui ont été prononcées à ses oreilles. La somme de cette révélation était un jugement de la présomption de l’homme mortel qui veut amener Dieu à la barre de son tribunal, de quelque manière que ce soit. Il insiste aussi sur la folie de celui qui a recours à l’aide de la créature.

Les idées de péché et de souffrance contre lesquelles le poème de Job a été écrit apparaissent maintenant de manière dramatique. La croyance des trois amis avait toujours été que Dieu, en tant que juste Gouverneur de la vie humaine, donne la félicité proportionnellement à l’obéissance et nomme le trouble dans la mesure exacte de la désobéissance. Job lui-même, en effet, devait avoir le même credo. On peut imaginer que, pendant qu’il était prospère, ses amis lui avaient souvent parlé de ce point même. Ils l’avaient souvent félicité pour la richesse et le bonheur dont il jouissait comme preuve de la grande faveur du Tout-Puissant. Au cours de la conversation, ils avaient remarqué cas après cas, qui semblaient prouver, sans l’ombre d’un doute, que si les hommes rejettent Dieu, l’affliction et le désastre s’ensuivent invariablement. Leur idée de l’ordre des choses était très simple et, dans l’ensemble, elle n’avait jamais été sérieusement remise en question.

Bien sûr, la justice humaine, même grossièrement administrée, et la pratique de la vengeance privée ont aidé à réaliser leur théorie du gouvernement divin. Si un crime grave était commis, les amis de la personne blessée reprenaient sa cause et poursuivaient le malfaiteur pour lui infliger des représailles. Sa demeure fut peut-être incendiée et ses troupeaux dispersés, lui-même poussé à une sorte d’exil. L’administration de la loi était grossière, mais le code non écrit du désert faisait souffrir le malfaiteur et permettait à l’homme de bonne moralité de profiter de la vie s’il le pouvait. Ces faits allaient soutenir la croyance que Dieu réglait toujours le bonheur d’un homme par ses mérites. Et au-delà de cela, indépendamment de ce qui a été fait par les hommes, pas mal d’accidents et de calamités semblaient montrer le jugement divin contre le mal. Alors, comme maintenant, on pourrait dire que des forces vengeresses se cachent dans la foudre, la tempête, la peste, des forces qui sont dirigées contre les transgresseurs et ne peuvent être éludées.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Intervention d’Eliphaz : heureux l’homme que Dieu reprend :

  • Instruction spirituelle, exemples d’

1 S 9.27 Quand ils furent descendus à l’extrémité de la ville, Samuel dit à Saül: Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu. 2 Rois 17.28 Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. Mt 5.2 Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit: Ac 18.26 Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.

  • Faiblesse humaine, manifestée par tous les hommes

Nb 11.14 Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. Mt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! Jn 16.12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. 1 Co 3.2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.

  • Souffle de Dieu, puissance du

2 S 22.16 Le lit de la mer apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l’Éternel, Par le bruit du souffle de ses narines. Jb 4.9 Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère, Esa 11.4 Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. Esa 30.28 Son souffle est comme un torrent débordé qui atteint jusqu’au cou, Pour cribler les nations avec le crible de la destruction, Et comme un mors trompeur Entre les mâchoires des peuples.

  • Fragilité de l’homme, références générales

1 S 20.3 David dit encore, en jurant: Ton père sait bien que j’ai trouvé grâce à tes yeux, et il aura dit: Que Jonathan ne le sache pas; cela lui ferait de la peine. Mais l’Éternel est vivant et ton âme est vivante! il n’y a qu’un pas entre moi et la mort. Ps 49.13 Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge. Esa 2.22 Cessez de vous confier en l’homme, Dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle: Car de quelle valeur est-il? 1 P 1.24 Car Toute chair est comme l’herbe, Et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe;  

De tout ce qui précède, nous notons que toutes choses sont dans la main de Celui qui frappe soudain l’insensé qui se croyait en sécurité. Enfin il convie Job à la repentance, ajoutant que, s’il s’humiliait devant Dieu, cette épreuve ne serait pas dissipée, mais qu’il en sortirait plus béni que jamais. C’est là, je crois, en quelques mots, la portée générale du premier discours d’Éliphaz dans les chapitres 4 et 5. Il est toutefois un fait trop remarquable pour que nous ne nous y arrêtions pas, à savoir que l’Esprit de Dieu cite comme faisant partie des Écritures, des paroles que l’Éternel juge à la fin du livre comme ayant donné non seulement une fausse appréciation de Job, mais aussi de Lui-même. Ces paroles ne sont pas ce que l’Éternel dit à la fin, ni ce qu’exprime Élihu dans le débat, en qualité d’interprète, ni même le plaidoyer de Job. Ce sont les paroles d’Éliphaz qui sont citées par l’apôtre Paul dans le Nouveau Testament. C’est là un fait très frappant. Dieu lui-même déclare que les amis de Job n’avaient pas parlé comme il convenait; cependant, le Saint Esprit nous donne leurs discours par inspiration et emploie les paroles de l’un d’eux, comme faisant partie des Écritures. Assurément ces deux points de vue s’accordent sans peine. Il suffit d’examiner les paroles d’Éliphaz pour se rendre compte qu’elles ne contiennent rien qui ne soit selon la vérité. En revanche, si nous en pesons l’application qu’il en fait à Job, elles sont gravement erronées. Combien sont sages les voies du Seigneur et de quelle profondeur admirable sont les enseignements de la Parole! Dans la première épître aux Corinthiens, comme dans celle aux Hébreux, le Nouveau Testament cite les paroles d’Éliphaz, mais là l’application en est parfaitement juste. Dans l’histoire de Job, il n’en est pas ainsi, et ses amis sont l’objet de la répréhension divine pour leurs paroles, tandis que l’application en est aussi juste que la portée, lorsque l’Esprit les cite dans le Nouveau Testament; tout est à sa place. C’est un exemple frappant de la manière merveilleuse dont Dieu fait face à tout selon sa propre sagesse.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain «  Crie, je te prie ! Y a-t-il quelqu’un pour te répondre ? Et vers lequel des saints te tourneras-tu ?» (Job 5)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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