Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de 1 Co 8.1, 2 et suivants. En effet, ici Paul s’occupe des viandes de boucherie, souvent offertes sur les autels païens avant d’être vendues sur le marché. C’était pour plusieurs un problème de conscience(Rm 14.1-23). Dans nos pays cette question n’est plus actuelle mais ces exhortations s’appliquent à tous les cas où nous risquons de choquer un autre croyant: un frère pour lequel Christ est mort. Que de choses les Corinthiens connaissaient. “Ne savez-vous pas…?”, leur répète continuellement l’apôtre(1 Co 7.6.1-20). À quoi leur servait cette connaissance? Seulement à en tirer vanité. Et nous courons ce même danger, nous qui connaissons souvent tant de vérités par l’intelligence plutôt que par le cœur. Pour connaître “comme il faut connaître”, il faut aimer Dieu. Et l’aimer c’est mettre en pratique ce que l’on a le privilège de savoir (Jn 14.21-24).

Dans ce chapitre 8, l’apôtre répond encore à la question de savoir si l’on osait manger des choses sacrifiées aux idoles, question bien sèche en elle-même, mais au sujet de laquelle l’Esprit de Dieu va atteindre directement la conscience des Corinthiens. Il nous semble peut-être que ce sujet, ne nous concernant pas, peut être laissé de côté, mais nous allons voir que nous ne pouvons aucunement l’omettre. L’apôtre commence par dire: “Nous savons”, terme de la connaissance chrétienne, “car nous avons tous de la connaissance”, puis il introduit une petite parenthèse: “La connaissance enfle, mais l’amour édifie. Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître; mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de Lui” (1 Co 8.1, 2). Car nous pouvons connaître très bien la Parole, en exposer clairement les détails et l’ensemble, trouver la solution des difficultés qu’elle présente, et cette connaissance qui paraît si désirable, peut être une source d’orgueil spirituel, le pire orgueil de tous. C’était précisément le piège des Corinthiens. Leur connaissance, à laquelle ils désiraient encore ajouter des éléments nouveaux, les avait enflés. L’apôtre revient plusieurs fois sur ce péché. Prenons garde de ne nous occuper que des choses de Dieu.

L’apôtre ajoute: “Nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a point d’autre Dieu qu’un seul”. Pour les hommes, il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs, beaucoup qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, mais “pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui”. Telle est la connaissance chrétienne. Il ajoute: “Toutefois la connaissance n’est pas en tous”, c’est-à-dire qu’il y avait parmi eux des gens qui sortis du paganisme, n’avaient pas encore réalisé que l’idole n’était rien en elle-même et, quand ils mangeaient des choses qui lui étaient sacrifiées, comme ils ne pouvaient faire abstraction de l’idole leur conscience, étant faible, en était souillée.

Alors que toutes choses soient faites pour Christ, en amour, et s’il en est ainsi, je puis être certain que ce sera pour l’édification de mon frère, au lieu d’être pour sa destruction. Nous avons ici la réponse à la dernière question adressée à l’apôtre par les Corinthiens. Il se trouvait au milieu d’eux des personnes qui prétendaient avoir des droits égaux à ceux de Paul (1 Co 4), et mettaient en question jusqu’à la valeur de son apostolat. Les Corinthiens qui avaient été convertis par son moyen s’étaient sentis la liberté de le questionner à ce sujet. L’apôtre demande d’abord: “Ne suis-je pas apôtre?” Un apôtre était caractérisé par le fait qu’il avait vu le Seigneur; or Paul l’avait vu. Quant au résultat de son œuvre, ils en étaient eux-mêmes la preuve. Il y avait comme toujours, des personnes parmi les chrétiens, qui faisaient de l’assemblée de Dieu leur monde, cherchant à y jouer un rôle, à s’y faire une position, à y accaparer une autorité.

Pour y réussir, ils cherchaient à détruire l’influence de ceux que Dieu lui-même avait établis dans sa maison. Lorsqu’un frère cherche à acquérir une autorité personnelle dans l’assemblée, il se met nécessairement en conflit avec ceux auxquels le Seigneur l’a confiée. L’apôtre aborde ce sujet et montre qu’il avait les mêmes droits, la même liberté que tous les autres apôtres, le droit de manger et de boire, le droit de se marier et de conduire sa femme avec lui. Est-ce que lui et Barnabas étaient les seuls qui n’aient pas le droit de ne pas travailler? L’apôtre était libre, entièrement libre, mais lui qui était libre à l’égard de tous, s’était asservi à tous. C’est un des beaux traits du caractère de ce serviteur de Dieu: il n’avait jamais pensé à lui-même, tandis que d’autres, attaquant son apostolat, cherchaient à s’élever sur ses décombres. Il ne cherchait pas à se défendre et n’avait qu’une pensée: gagner le plus de gens possible à l’Évangile. Quand il avait affaire à des Juifs, il était comme un Juif; il était devenu toutes choses pour tous, afin d’en sauver quelques-uns.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Édification, la croissance des croyants

Rm 14.19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Rm 15.2 Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. 1 Co 8.1 Paul, appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et le frère Sosthène; 1 Co 14.3, 5, 26 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. 5 Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète, pour que l’Église en reçoive de l’édification. 26 Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. 2 Co 10.8 Et quand même je me glorifierais un peu trop de l’autorité que le Seigneur nous a donnée pour votre édification et non pour votre destruction, je ne saurais en avoir honte; 2 Co 12.19 Vous vous imaginez depuis longtemps que nous nous justifions auprès de vous. C’est devant Dieu, en Christ, que nous parlons; et tout cela, bien-aimés, nous le disons pour votre édification. Ep 4.12, 29 pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, 29 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.

  • Avertissements contre la Suffisance

Pr 3.7 Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l’Éternel, et détourne-toi du mal; Pr 26.12 Si tu vois un homme qui se croit sage, Il y a plus à espérer d’un insensé que de lui. Es 5.21 Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, Et qui se croient intelligents! Rm 12.16 Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 1 Co 8.2 Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Ga 6.3 Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même.

  • Conséquences naturelles du fait de Se tromper soi-même

-Présomption Ps 36.3 Car il se flatte à ses propres yeux, Pour consommer son iniquité, pour assouvir sa haine.

-Esclavage spirituel Es 44.20 Il se repaît de cendres, Son coeur abusé l’égare, Et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N’est-ce pas du mensonge que j’ai dans ma main?

-Suffisance Ga 6.3 Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même.

-Audition inattentive Jc 1.22 Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.

-Une langue sans frein Jc 1.26 Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine.

-Bigoterie 1 Jn 1.8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.

-Pauvreté spirituelle Ap 3.17 Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

  • Connaissance divine des saints

-Dans les temps d’angoisse Na 1.7 L’Éternel est bon, Il est un refuge au jour de la détresse; Il connaît ceux qui se confient en lui.

-Dans les tâches quotidiennes Jn 1.48 D’où me connais-tu? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit: Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu.

-Le nom de chacun Jn 10.3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.

-Connaissance intime Jn 10.14 Je connais mes brebis, et elles me connaissent,

-Le vrai amour est reconnu 1 Co 8.3 Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. Ga 4.9 mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore?

-Le véritable fondement de l’espérance chrétienne 2 Tim 2.19 Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité.

De tout ce qui précède, nous notons que l’apôtre Paul lui-même se faisait tout à tous, et nous sommes appelés à faire comme lui pour gagner le monde à Christ. La parole de Dieu ne contient aucune pensée semblable. L’apôtre était entièrement séparé du monde, de tous les avantages qu’il pouvait lui offrir; il les considérait tous comme des ordures, afin d’atteindre Christ. S’il s’agissait de gagner les âmes, il se faisait tout à tous, complètement libre à l’égard des Juifs, des Grecs et des barbares, mais s’assujettissant à tous pour les amener au Seigneur; ne se plaçant pas lui-même sous la loi pour gagner les Juifs, mais les prenant sur leur terrain, afin de les convaincre de péché. Que Dieu nous donne de réaliser cela comme l’apôtre. Que l’Évangile de Christ, Christ lui-même, prenne une telle place dans nos cœurs, qu’il soit le mobile de toute notre vie ici-bas. Car nous sommes tous appelés à être co-participants avec lui. Si l’Évangile souffre dans ce monde, nos cœurs lui sont-ils liés, de manière à ressentir l’opprobre dont il est couvert? Si nous assistons à ses progrès, nous en réjouissons-nous? Dieu nous y appelle. Chacun de nous peut avoir part à cette Bonne Nouvelle par ses paroles, ses prières, sa sympathie, ses services, et en apprécier l’importance dans ces “temps difficiles”. Que Dieu nous donne d’estimer l’Évangile beaucoup plus que nos cœurs, si facilement légers et mondains, ne nous le font estimer d’habitude. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain sur ” les droits de l’apostolat, Paul renonce à ses droits. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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