Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 20.1-2 et suivants. En effet, Dieu ne veut pas souffrir que les droits des pauvres soient cruellement jetés de côté par ceux qui sont endurcis par l’influence des richesses, au point d’être insensibles aux appels de la compassion, étant eux-mêmes tellement au-dessus du besoin, qu’ils sont incapables de sympathiser avec ceux qui doivent passer leurs jours au milieu de travaux fatigants et dans la pauvreté. Et voici ce qui est dit expressément de Celui qui prendra, avant qu’il soit longtemps, les rênes du gouvernement dans sa gloire manifestée: « Il délivrera le pauvre qui crie à lui, et l’affligé qui n’a pas de secours. Il aura compassion du misérable et du pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres, Il rachètera leur âme de l’oppression et de la violence, et leur sang sera précieux à ses yeux » (Ps 72.12-14).

Puissions-nous retirer quelque profit de la considération de ces vérités précieuses et profondément pratiques! Puissent nos cœurs en être touchés et notre conduite influencée! Nous vivons dans un monde sans cœur, et il y a en nous beaucoup d’égoïsme. Nous ne sommes pas assez sensibles aux besoins des autres. Nous sommes enclins à négliger les pauvres au milieu de notre abondance. Nous oublions souvent que ceux-là mêmes dont le travail contribue à notre bien-être vivent, peut-être, dans la plus grande pauvreté. Pensons à ces choses. Prenons garde « de broyer la face des pauvres » (Esa 3:15). Si les lois et les ordonnances de l’économie mosaïque enseignaient aux Juifs à nourrir des sentiments affectueux envers les pauvres, et à traiter les fils du travail avec affection et bienveillance, combien plus la morale, bien plus élevée et plus spirituelle, de la dispensation évangélique devrait-elle produire, dans le cœur et dans la vie de chaque chrétien, des sentiments de large bienfaisance envers l’indigence sous toutes ses formes.

Il est vrai qu’il faut beaucoup de prudence et de précaution, de peur que nous ne fassions sortir un homme de la position honorable qui lui fut assignée et qui lui convient – position de dépendance du fruit précieux et positif d’un honnête travail. Ce serait un tort grave, au lieu d’un bienfait. L’exemple de Boaz devrait nous servir à cet égard. Il permit à Ruth de glaner, mais il prit soin que son travail lui fût profitable. C’est là un principe très utile et très simple. Dieu veut que l’homme travaille, d’une manière ou d’une autre, et nous allons contre sa volonté lorsque nous faisons sortir un de nos semblables de la dépendance des résultats de son travail, pour le mettre dans celle des résultats d’une fausse bienveillance. La première est aussi honorable et élevée que la seconde est démoralisante et méprisable. Il n’y a pas de pain aussi doux que celui qui est noblement gagné; mais il faudrait que ceux qui gagnent leur pain en eussent suffisamment. Un homme nourrit et soigne ses chevaux; à combien plus forte raison devra-t-il faire de même pour son semblable, qui travaille pour lui depuis le lundi matin jusqu’au samedi soir!

Mais, dira quelqu’un: « Il y a deux côtés à cette question ». Sans doute, et il est vrai qu’on rencontre, parmi les pauvres, beaucoup de choses qui tendent à endurcir le cœur et à fermer la main; mais une chose est certaine – c’est qu’il vaut mieux être trompé quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, que de refuser sa compassion à un seul malheureux qui en serait digne. Notre Père céleste fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Les mêmes rayons, qui réjouissent le cœur de quelque serviteur dévoué de Christ, sont versés aussi sur le sentier de quelque impie pécheur; et la même ondée, qui tombe sur le champ d’un vrai croyant, enrichit aussi les sillons de quelque infidèle blasphémateur. Voici quel doit être notre modèle: « Vous, soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matt. 5:48). Ce n’est qu’en plaçant le Seigneur devant nous, et en marchant dans la force de sa grâce, que nous pouvons cheminer, de jour en jour, et rencontrer, avec un cœur compatissant et une main ouverte, toutes les formes de la misère humaine. Ce n’est que quand nous nous abreuvons nous-mêmes à la fontaine inépuisable de l’amour et de la bonté divine, que nous pouvons continuer à soulager les besoins de nos semblables, sans nous laisser rebuter par les fréquentes manifestations de la dépravation humaine. Nos pauvres petites sources seraient bientôt taries, si elles n’étaient maintenues, en rapport non interrompu, avec la source toujours jaillissante.

Le statut, qui se présente ensuite à notre examen, témoigne encore, d’une manière touchante, de la tendre sollicitude du Dieu d’Israël. « Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas d’achoppement devant l’aveugle; mais tu craindras ton Dieu. Moi, je suis l’Éternel » (Vers. 14). Une barrière est élevée ici, pour arrêter les flots d’impatience qu’une nature indisciplinée ne manquerait pas d’éprouver pour l’infirmité de la surdité. Comme nous pouvons bien comprendre cela! L’homme naturel n’aime pas à être appelé à répéter ses paroles, comme le demande l’infirmité du sourd. L’Éternel avait pensé à cela et y avait pourvu. Et par quel moyen? « Tu craindras ton Dieu ». Quand ta patience sera mise à l’épreuve par une personne sourde, souviens-toi du Seigneur, et regarde à lui pour avoir la grâce de pouvoir surmonter ton tempérament. La seconde partie de ce verset révèle un humiliant degré de méchanceté dans la nature humaine. Mettre une pierre d’achoppement sur le chemin de l’aveugle est presque la cruauté la plus lâche qu’on puisse imaginer, et pourtant l’homme en est capable; sans cela il ne serait pas exhorté de cette sorte. Sans doute que ceci, de même que beaucoup d’autres statuts, est susceptible d’une application spirituelle, mais cela n’ôte rien au sens littéral du principe exposé.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les cultes condamnés :

  • Peine de mort, pour les fautes capitales

Gn 9.6 Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé; car Dieu a fait l’homme à son image. Ex 22.18 Tu ne laisseras point vivre la magicienne. Lv 20.10 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. Dt 13.9 Mais tu le feras mourir; ta main se lèvera la première sur lui pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple ensuite;

  • Apostasie, avertissements relatifs à l’

1 Tim 1.19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. 1 Tim 4.1 Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, Hb 3.12 Prenez garde, frère, que quelqu’un de vous n’ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. 2 P 3.17 Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.

  • Adultère spirituel (un type de l’Église apostate) considéré comme un adultère

Jg 2.17 Mais ils n’écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu’avaient suivie leurs pères, et ils n’obéirent point comme eux aux commandements de l’Éternel. Jg 8.27 Gédéon en fit un éphod, et il le plaça dans sa ville, à Ophra, où il devint l’objet des prostitutions de tout Israël; et il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison. Ps 106.39 Ils se souillèrent par leurs oeuvres, Ils se prostituèrent par leurs actions. Ez 6.9 Vos réchappés se souviendront de moi Parmi les nations où ils seront captifs, Parce que j’aurai brisé leur coeur adultère et infidèle, Et leurs yeux qui se sont prostitués après leurs idoles; Ils se prendront eux-mêmes en dégoût, A cause des infamies qu’ils ont commises, A cause de toutes leurs abominations.

  • Sanctification, commandée

Ex 19.22 Que les sacrificateurs, qui s’approchent de l’Éternel, se sanctifient aussi, de peur que l’Éternel ne les frappe de mort. Lv 20.26 Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. Nb 11.18 Tu diras au peuple: Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Éternel, en disant: Qui nous fera manger de la viande? car nous étions bien en Égypte. L’Éternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. 1 Th 4.3 Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité;

De tout ce qui précède, nous notons que le Seigneur savait ce qui était en l’homme, quand il écrivit les statuts et les jugements du Livre du Lévitique. Méditer seul ceci permet de voir que chaque ordonnance enseigne une double leçon – leçon sur les mauvaises tendances de nôtre nature, et aussi leçon sur la tendre sollicitude de l’Éternel. Car les versets 16 et 17 demandent une attention spéciale: « Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple ». C’est une recommandation qui convient aux enfants de Dieu de tous les temps. Gardons-nous soigneusement de cet affreux péché. Ne laissons jamais une médisance s’échapper de nos lèvres, et ne nous arrêtons jamais pour écouter un médisant. Puissions-nous toujours savoir repousser avec un visage sévère la langue qui médit en secret, comme le vent du nord enfante les averses (Prov. 25:23). « Tu ne manqueras pas à reprendre ton prochain et tu ne porteras pas de péché à cause de lui ». Mais, les pauvres sont l’objet spécial de la sollicitude de Dieu. Il s’occupe d’eux maintes et maintes fois, dans les statuts de son administration morale. Ainsi, le chapitre 20 met plus en garde contre le mal et la corruption qui existaient au milieu des nations. Car Israël est appelé à être saint: dans le chapitre 19 plutôt en conformité avec le caractère de Dieu, et dans le chapitre 20 pour se garder des idoles et du mal, parce que l’Éternel avait sanctifié le peuple pour lui-même; ce chapitre 20 insiste sur la pureté, afin qu’elle soit observée sous tous les rapports. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois concernant les sacrificateurs. » Lv 21

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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