Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ga 2.1 et suivants. En effet, le récit que fait Paul des circonstances de son apostolat complète ce que nous en savons par le livre des Actes. Alors que le Seigneur avait confié à Pierre l’annonce de l’évangile aux Juifs, Paul avait été choisi pour prêcher le même évangile aux nations(Ga 2.8). Sa rencontre avec les autres apôtres ne pouvait donc pas infirmer un appel reçu du Seigneur. En revanche, il prit tellement à cœur leur recommandation de se souvenir des pauvres que ce devait être indirectement la cause de son emprisonnement à Jérusalem(Ac 24.14-18). Que nous enseignent ces relations des apôtres entre eux? Que nous devons estimer le service des autres, et veiller à ne pas dépasser le nôtre, mais l’accomplir sans défaillance et sans “avoir égard à l’apparence de l’homme.”(Ga 2.6)
Le livre des Actes confirme combien les premiers chrétiens d’origine juive avaient eu de peine à se détacher des ordonnances: circoncision et observance de la Loi. Une conférence s’était tenue à Jérusalem pour régler ces questions(Ac 15.1-21). Mais Satan ne renonce pas volontiers à une arme dont il s’est déjà servi avec quelque succès. À leur tour, les Galates bien que n’étant pas juifs, étaient tombés dans ce piège et Paul s’attache à en montrer le terrible danger. En quoi ce retour à la Loi était-il si grave? Pourquoi Paul le prend-il à ce point à cœur qu’il a été jusqu’à blâmer publiquement Pierre pour son attitude équivoque(Ga 2. 11-14)? Parce que le fait d’encourager les croyants à judaïser et à faire des œuvres revenait à dire que celle de Jésus n’était pas suffisante. C’est ce que semblent encore estimer d’innombrables chrétiens. Ils reconnaissent en principe la valeur expiatoire du sacrifice de Christ. Mais ils fondent en même temps leur salut sur leurs œuvres et sur la pratique de leur religion. Ils “font ce qu’ils peuvent”, et comptent sur Dieu pour le reste. Répondons-leur avec le verset 16 “que l’homme n’est pas justifié sur la base des œuvres… ni autrement que par la foi en Jésus Christ”. Un moyen si simple? Oui, mais fourni par une Personne si grande. C’est le Fils de Dieu “qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi”(Ga 2.20). Quelle est ma part dans cette œuvre? Celle qu’un mort peut avoir, c’est-à-dire aucune. Étant crucifié avec Christ, je suis délivré de la Loi, “et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi…” Bien-aimés du Seigneur Jésus, ces déclarations triomphantes, pouvez-vous les prendre à votre propre compte en toute vérité?
Nous entrons ici dans le cœur même de la question au sujet de l’Évangile. Comporte-t-il, comme l’apôtre l’affirme aux Galates, une rupture complète avec les principes autrefois admis dans la loi de Moïse? Ou bien ne fallait-il pas plutôt reconnaître, comme les faux docteurs le prétendaient, que ces principes pouvaient être admis à condition de ne pas contredire les vérités apportées par l’Évangile? Telle était la question. Notez bien que celle soulevée à Antioche n’était pas en apparence une question capitale. Ne pouvait-on pas s’associer plutôt, dans les repas pris en commun, avec des frères dont on partageait d’une manière plus complète la manière de voir? Ne fallait-il pas user de ménagements les uns vis-à-vis des autres et se supporter mutuellement?
S’il n’avait pas été condamné ouvertement par son acte, Paul n’aurait pu agir en public à son égard comme il le fit, mais agir autrement c’était retomber soi-même dans la manière d’agir dissimulée des faux frères. Ici il n’y avait pas à s’y tromper. Pierre lui-même, après avoir marché dans la liberté de l’Évangile, revenait, par peur de l’opinion et du qu’en dira-t-on juifs, à l’esclavage de la loi. Quel motif pour un apôtre! N’avait-il pas, souvenir profondément humiliant, agi jadis de même à l’égard de Christ, dans la cour du souverain sacrificateur? Et cette peur de l’opinion ne l’avait-elle pas conduit à renier le Seigneur lui-même? En somme, un acte si simple et de si peu de conséquence que le choix de ses convives avait des résultats qui conduisaient à renier l’Évangile: Crainte de l’homme, retour au joug dont la grâce avait délivré le chrétien, dissimulation érigée en système parmi les frères, manque de droiture dans la marche, piège et scandale placé devant les pieds des frères et entraînant jusqu’à Barnabas, compagnon de Paul, apôtre en tant d’occasions de la liberté chrétienne, tels étaient dans les mains de Satan les causes et les fruits d’un acte si peu important en apparence. N’avons-nous pas nous-mêmes à veiller sous ce rapport strictement sur nos actes? Si nous sommes moins en danger que jadis de retomber sous le joug de la loi, sous lequel, de fait, nous n’avons jamais été, ne serions-nous pas beaucoup plus en danger qu’autrefois de retourner au monde dont la grâce de Dieu nous avait complètement libérés? Ce danger, l’épître aux Galates nous donnera plus tard l’occasion d’y revenir.
“Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser? Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché? Loin de là! Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur,”(Ga 2.14-18).
Paul nous donne ici le résumé de son discours. En venant à Antioche, Pierre avait vécu comme les nations et non pas comme les Juifs; en abandonnant cette marche à l’arrivée des Juifs d’auprès de Jacques, il contraignait les nations à judaïser, rétablissait le système de distinctions légales et par conséquent celui des œuvres de loi sur le principe desquelles nulle chair ne pouvait être justifiée. Mais, pis que cela, en vertu de la confiance que lui montraient les nations, en vertu des clefs que lui avait confiées le Seigneur pour leur ouvrir le royaume des cieux, elles allaient se laisser ramener par lui à un système de justification sur le principe des œuvres de loi, au lieu du principe de la foi en Christ et de la rémission des péchés par cette foi(Ac 10.43).
“Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu. Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Je n’annule pas la grâce de Dieu; car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien.”(Ga 2.19-21)
En contraste absolu avec le ministère de la loi, Paul va, dans les versets 19 à 21, nous décrire son propre ministère et les trésors qu’il y a trouvés pour lui-même. Deux choses distinguent le chrétien: 1° une vie entièrement nouvelle et 2° la possession du Saint Esprit. Remarquons qu’ici tout est personnel. Ce ne sont pas des principes abstraits, mais des choses qui ont été vécues et réalisées par l’apôtre. “Moi, par la loi, je suis mort à la loi, dit-il, afin que je vive à Dieu”. Paul avait rencontré Christ après Sa résurrection; il avait appris là que la loi le condamnait absolument. Lui, l’homme juste sous la loi, avait rejeté Christ venu en grâce. La loi le condamnait donc à mort. Cette sentence avait été exécutée, mais non sur lui-même qui, sans cela, serait perdu à jamais. Elle avait été exécutée sur un autre, sur Christ. Là était le secret de sa délivrance. La loi avait condamné Christ à mort. Ayant exercé son office qui était de tuer Paul, mais dans la personne d’un autre, elle ne lui pouvait plus rien désormais. Il est affranchi de la loi par la mort(Ga 2.19-20); il est de même affranchi du péché par la mort, puisque la mort en est la condamnation absolue et définitive; enfin c’est par la mort qu’il est affranchi, comme nous le verrons plus tard de la chair(Ga 5.24) et du monde(Ga 6.14).
Car un tout nouvel homme est sorti de là. Par le jugement qu’Il a porté et subi à ma place, Christ en a fini avec toutes ces choses et il en a fini pour moi. Maintenant il ne vit plus à ces choses, il les a quittées par la mort, moi donc aussi. Il vit à Dieu, mais c’est afin que je vive à Dieu. Une vie de résurrection a commencé pour moi. Cette vie a Dieu pour objet; c’est surtout de la loi qu’il est question ici. La loi a tué Christ, car il est dit: “Maudit est quiconque est pendu au bois”(Ga 3.13). Certes elle n’a rien trouvé à condamner en lui, aucune cause quelconque de malédiction; elle n’a trouvé qu’une perfection absolue; mais un seul fait, c’est qu’en dehors de toute autre cause la malédiction était prononcée par la Parole sur celui qui occupait cette place sur un bois maudit(Dt 21.23).
Or c’est là que Lui a pris notre place dans toute son horreur. Toutes les causes de malédiction prononcées contre nous, lui les a portées en grâce en les faisant siennes. La loi n’en a omis aucune; elle les a énumérées toutes. “Moi, par la loi je suis mort”, mais mort à la loi. Elle ne me peut plus rien, pas plus qu’elle ne peut plus rien à Christ. “Par la loi je suis mort à la loi”. J’ai donc la mort derrière moi, mais pourquoi? “Afin que je vive à Dieu.” Celui qui a pris ma place est mort. Où donc est la mienne? Dans sa mort. Mais Christ n’est plus dans la mort. Où est-il? Ressuscité, dans le ciel et dans la gloire. Il vit à Dieu. Moi, de même, je vis à Dieu en attendant d’occuper la même place que Christ, car je suis encore sur la terre, mais mort quant à ma vieille vie et vivant d’une vie nouvelle, d’une vie de résurrection. Cette vie est en moi: Christ vit en moi. Désormais ma vie ne pourra jamais être séparée de la sienne.
Cette vie ne tombe pas sous les sens; vous la voyez à ses effets. Devant elle, vous croyez souvent avoir affaire à la vieille vie et nous verrons plus tard pourquoi. Mais c’est une vie toute nouvelle. Un tout nouvel élément la met en action, la foi. Auparavant, sans la foi, j’avais un semblant de vie, mais une apparence seulement, car cette vie était la mort pour Dieu. Maintenant elle est une grande réalité. C’est une vie de foi s’attachant au Fils de Dieu et non plus au premier Adam. C’est une vie d’amour, d’un amour qu’Il a poussé pour moi jusqu’au sacrifice de lui-même. En mourant par la loi, je suis mort à la loi. En vivant dans la foi ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Sans doute je vis dans la chair et je le ferai tant que je serai dans ce monde, car la chair n’est pas morte, mais moi je puis me tenir pour mort à la chair comme je me tiens pour mort à la loi, car la chair n’est plus le motif déterminant de ma vie. Cette vérité si importante reviendra plus tard devant nos yeux.
C’est par l’amour que j’ai appris à connaître le Fils de Dieu. Il s’est livré pour moi. Qu’est-ce qui l’y obligeait, si ce n’est l’amour? Il est mort à ma place: il est la victime qui porte sur la croix toute ma condition, tous mes méfaits et leurs infinies conséquences, toute la malédiction qui y est attachée, tout ce qui se résume dans cette parole: “Il a été fait péché”.
Certes, en parlant ainsi, Paul n’annulait pas la grâce de Dieu. N’est-ce pas elle qui nous a acquis la justice?(Rm 3.22). Si c’était la loi qui nous l’acquérait, Christ serait mort pour rien. Sa mort n’aurait aucun but.
Pour terminer, résumons en quelques mots, ce que ces enseignements nous ont appris de la loi: La loi ne donne pas la délivrance, ni la vie, ni la puissance, ni un objet comme motif de notre marche; elle ne peut innocenter le coupable; elle ne peut être une aide pour lui. La seule chose qu’elle puisse faire, c’est de le condamner et de le tuer. Mais celui qui, par la foi, a reçu la vie, vit à Dieu. Il ne vit plus pour soi. “Christ vit en moi”, dit l’apôtre. Il est en moi une source de vie, de communion, de joie divine, d’affections saintes, de lumière et de force. Seulement je vis encore dans la chair, je suis encore dans le corps, mais avec la faculté de me livrer tout entier “à Dieu comme d’entre les morts, étant fait vivant, et mes membres à Dieu comme instruments de justice”(Rm 6.13). Pour ma conduite dans ce monde, je vis dans la foi au Fils de Dieu et je trouve en Lui un motif suprême pour vivre ainsi: “Il m’a aimé.”
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Appel de Paul et des autres apôtres
- Sport spirituel, la vie chrétienne comparée à une course
-Lutter pour remporter le prix 1 Co 9.24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. Ga 2.2 et ce fut d’après une révélation que j’y montai. Je leur exposai l’Évangile que je prêche parmi les païens, je l’exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain.
-Obstacles rencontrés par le coureur Ga 5.7 Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité? Ph 2.16 portant la parole de vie; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n’avoir pas couru en vain ni travaillé en vain.
-Courir vers le but Ph 3.14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
-Se préparer pour la compétition He 12.1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
-Une belle fin 2 Tim 4.7-8 J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. 8 Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.
- Une partie de la Loi abolie : loi rituelle abolie en Christ
Ep 2.15 ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix; Col 2.14 il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; He 7.18 Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité; He 8.13 En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître. He 10.1
En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. He 12.27 Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.
- Mauvaise influence des chrétiens infidèles
Rm 14.15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. 1 Co 5.6 C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte? 1 Co 8.10 Car, si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles? Ga 5.9 Un peu de levain fait lever toute la pâte.
- Le Salut par la grâce
Ac 15.11 Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. Rm 3.24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. Rm 11.6 Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les oeuvres; autrement la grâce n’est plus une grâce. Et si c’est par les oeuvres, ce n’est plus une grâce; autrement l’oeuvre n’est plus une oeuvre. Ep 2.5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); Tt 2.11 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Tt 3.7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.
De tout ce qui précède, nous notons que le chrétien est donc mort à la loi(Ga 2.19), au péché (Rom. 6:11), au monde (Ga 6.14), aux éléments du monde(Col 2.19, 20). Si nous cherchons la description complète d’un chrétien affranchi de la loi, nous voyons que lui est en Christ; que Christ est en lui, vivant(Ga 2.20) et révélé (Ga 1.16); que Christ est devant lui, comme son Objet. C’est alors que les affections sont en jeu: “Il m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.” Finalement, nous remarquons le but de notre Sauveur bien-aimé en mourant pour nous: 1) Il s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retire du présent siècle mauvais(Ga 1.4; 1 Co 15.3). 2) Il m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi(Ga 2.20). Dieu constate son amour à Lui envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous(Rm 5.8). 3) Il est mort pour nous racheter de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous(Ga 3.13). 4) Il est mort pour tous, pour que nous ne vivions plus pour nous-mêmes, dans l’égoïsme, mais pour Lui(2 Co 5.15). 5) Il a souffert une fois pour les péchés afin qu’il nous amène à Dieu (1 P 3.18; Ex 19.4). 6) Il est mort, non pas seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés(Jn 11.52). 7) Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts aux péchés, nous vivions à la justice (1 P 2.24). 8) Il s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachète de toute iniquité, et qu’il purifie pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres(Tite 2.14). 9) Christ a aimé l’Assemblée et s’est livré lui même pour elle, afin qu’il la sanctifie en la purifiant par le lavage d’eau par la parole; afin que lui se présente l’Assemblée à Lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et irréprochable(Ep 5.25-28). Nos prières vous soutiennent tous dans la marche avec le Seigneur Jésus.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la justification est par la foi et non par la loi.”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.