Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 14.1 et suivants. En effet, l’Éternel avait désigné par leur nom ceux qui auraient la charge de partager le pays entre les tribus (Nomb. 34:16-29 nb 34.16-29). Les fils de Juda s’avancent à présent vers eux pour recevoir leur lot et Caleb prend la parole. Pendant plus de 40 ans, il a attendu ce moment. Sans se plaindre d’une punition qu’il n’a pas mérité personnellement, il a marché dans le désert avec le peuple, soutenu par son espérance. Il s’est appuyé sur les promesses de Dieu et maintenant les rappelle à Josué. «Donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé» (v. 12). Exemple magnifique de la persévérance de la foi! Mais il y a encore autre chose à admirer chez cet homme: Ma force, dit-il, n’a pas changé. À 85 ans je suis aussi fort qu’à 40. Quel était son secret? És. 40:31 es 40.27-31 le révèle: «Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force… ils marcheront et ne faibliront pas». Par cette force divine, Caleb, un vieillard par l’âge, un jeune homme par la vigueur, va maintenant s’emparer d’Hébron et abattre la force humaine des fameux Anakim, ces géants qui avaient autrefois tant effrayé le peuple. Oui, «bienheureux l’homme dont la force est en toi… Ils marchent de force en force» (Ps. 84:6, 8 ps 84.2-8).

Car Caleb est le type de la persévérance de la foi. Le chap. 13 des Nombres mentionne pour la première fois son nom (v. 7), lorsque Moïse envoie du désert de Paran un homme de chaque tribu pour reconnaître le pays. Parmi ces douze hommes se trouvaient Caleb, fils de Jephunné, et Osée, fils de Nun, que Moïse nomma Josué (v. 9, 17).

Dès ce moment on trouve le nom de Caleb si intimement lié à celui de Josué (voyez Nomb. 14:30, 38; 26:65; 34:17-19; Deut. 1:36-38; Jos. 14:13), que l’on peut dire qu’il en est inséparable. Ils reconnaissent ensemble le pays, marchent ensemble par le désert, entrent ensemble en Canaan. Sans doute, ils sont unis par leur caractère particulier d’hommes de foi, mais il y a une autre raison bénie à cette association que la Parole nous signale. Josué est un type de Christ, de Jésus, Sauveur, faisant entrer son peuple dans le repos du pays de la promesse, et Caleb marche en sa compagnie. Le grand nom de Josué abrite, pour ainsi dire, celui de Caleb, et lui imprime son caractère. Ces deux hommes ont une même pensée, une même foi, une même confiance, un même courage, un même point de départ, une même marche, une même persévérance, un même but. En est-il ainsi de nous, bien-aimés? Sommes-nous tellement associés à Christ, qu’on ne puisse prononcer notre nom sans le sien, et que toute notre existence tire sa valeur du fait que nous sommes devenus, par grâce, compagnons du Seigneur Jésus?

Au chap. 13 des Nombres, les douze hommes envoyés par Moïse vinrent jusqu’à Hébron, puis passèrent de là au torrent d’Eshcol d’où ils rapportèrent les magnifiques produits de la terre de Canaan, pour prouver l’excellence de ce pays. Mais ce n’est pas, comme on pourrait le penser, Eshcol qui a captivé les yeux et le cœur de Caleb; sa foi lui a fait trouver quelque chose de mieux. Hébron, où il a mis le pied, lui est donné (Chap. 14:9). Dès lors il portera ce nom sur son cœur pendant quarante-cinq ans, jusqu’au jour où, paraissant devant Josué, il réclamera cette «montagne dont l’Éternel a parlé», cet Hébron, pour sa possession perpétuelle.

Ce lieu même ne laissait pas d’avoir une grande célébrité. Pour les yeux de la chair, à la vérité, il ne pouvait inspirer que de l’effroi. Les formidables Anakim y demeuraient, ces géants dont le nom seul avait fait fondre le cœur du peuple. Mais quel souvenir puissant offrait à l’âme de Caleb ce lieu de la sépulture des pères. La place qui représentait de si grands souvenirs, devenait la récompense de cet homme de Dieu. Ce fut là qu’Abraham, le père du peuple, choisit sa résidence (Genèse 13:18), lorsque Lot eut préféré les villes de la plaine; là qu’il bâtit un autel à l’Éternel et qu’il reçut la promesse de Dieu (Gen. 18:1); mais Hébron est avant tout, d’une manière prééminente, la place de la mort. Il le fut premièrement pour Abraham. Ce fut là que Sara mourut (Gen. 23:2), là qu’elle fut ensevelie et que fut enterré Abraham (Gen. 25:10), puis Isaac (Gen. 35:27-29), puis Jacob et les patriarches.

Oui, Hébron est bien le lieu du sépulcre, l’endroit de la mort; la fin de l’homme. Mais qu’y a-t-il là qui puisse attirer? Rien, s’il s’agit de l’homme naturel; tout, s’il s’agit de la foi. Hébron est une place spéciale où le croyant trouve la fin de lui-même; c’est la croix de Christ. Mais encore: c’est de là que Joseph se met en route pour aller à la recherche de ses frères (Gen. 37:14). Plus tard (Jos. 21) Hébron devient une ville de refuge et la propriété des Lévites. Puis c’est le point de départ de la royauté de David (2 Sam. 2:1-4), car c’est en vertu de sa mort que Jésus a été ressuscité et couronné de gloire, et que le diadème de la royauté sera sur sa tête. C’est enfin là que toutes les tribus d’Israël reconnaissent leur roi et viennent lui faire leur soumission (2 Sam. 5:1).

Cette place n’est-elle pas merveilleuse? Quelle grande série de bénédictions! Hébron, lieu de la mort, lieu de refuge, point de départ pour Israël des bénédictions, des promesses, de la royauté et de la gloire, centre de ralliement quand la gloire est venue; et, avec tout cela, objet permanent du cœur et des affections d’un pauvre pèlerin qui y a trouvé son propre point de départ, et qui y trouve son point d’arrivée, son lieu de repos éternel! – Ah! comme ce lieu, le moins fait en apparence pour attirer, avait de prix pour Caleb! Il le veut pour portion perpétuelle, et notre part éternelle à nous sera de sonder ce qu’exprime cet endroit unique. La foi de Caleb pouvait y saisir, dès l’origine, ce que la foi d’Abraham y avait trouvé: la fin du moi, l’anéantissement de lui-même, les choses vieilles passées; et voici un homme qui se met en marche, ne comptant nullement sur lui-même, ne pouvant dépendre que de Dieu. Il marche, jusqu’à ce qu’il ait atteint son but, la pleine jouissance des promesses, à l’endroit même où l’homme a trouvé sa fin!

Il est dit de Caleb, qu’il «avait pleinement suivi l’Éternel, le Dieu d’Israël». Il avait persévéré à la suite de Christ, connu de lui comme le Jéhovah de l’Ancien Testament. Qu’est-ce donc que suivre quelqu’un? On s’en fait souvent une idée bien inexacte. C’est marcher derrière une personne que nous reconnaissons comme le guide qu’il nous faut. Si l’on a confiance en soi-même, on n’a pas besoin d’un guide. Mais, de plus, marcher derrière le Seigneur implique non seulement la confiance en lui, mais une humble dépendance de lui. Autre point: En suivant quelqu’un, j’ai les yeux fixés sur lui pour l’imiter. Imiter le Seigneur, c’est chercher à le reproduire, à lui ressembler. Dans quelque position que Dieu me place, son but est que je reproduise Christ dans cette position; Christ, comme l’a dit un frère, dans ses relations, dans son service, dans son témoignage et dans ses souffrances. C’est ce que fit Caleb. Il suivit pleinement, d’une manière complète (pas parfaite), l’Éternel son Dieu.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Le partage de Canaan :

-Lv 20.24 Je vous ai dit: C’est vous qui posséderez leur pays; je vous en donnerai la possession: c’est un pays où coulent le lait et le miel. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples.

-Jos 13.6 tous les habitants de la montagne, depuis le Liban jusqu’à Misrephoth Maïm, tous les Sidoniens. Je les chasserai devant les enfants d’Israël. Donne seulement ce pays en héritage par le sort à Israël, comme je te l’ai prescrit;

-Jos 14.2 Le partage eut lieu d’après le sort, comme l’Éternel l’avait ordonné par Moïse, pour les neuf tribus et pour la demi-tribu.

-Jos 24.28 Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans son héritage.

De tout ce qui précède, l’on peut encore demander: à quoi s’applique la persévérance? Le Nouveau Testament répond largement à cette question par quelques passages: Actes 1:14: «Tous ceux-ci persévéraient d’un commun accord dans la prière». C’était à la prière que la persévérance s’appliquait, et en outre cette persévérance était collective. Ils ne se bornaient pas à fléchir le genou, chacun pour soi, devant le Seigneur, et chacun pour ses propres besoins, mais ils étaient unanimes à prier pour les choses qu’ils ressentaient en commun. Actes 2:42. Nous trouvons encore ici la persévérance collective, mais s’appliquant à quatre choses: d’abord, «la doctrine et la communion des apôtres». Les premiers chrétiens ne se bornaient pas à suivre la doctrine des apôtres, mais ils imitaient l’exemple que les envoyés du Seigneur donnaient dans toute leur vie. – Ensuite «la fraction du pain et les prières»: le mémorial des souffrances de Christ, et les relations de l’âme avec Dieu, s’exprimant dans la dépendance de Lui. Tim. 5:5. Voici la persévérance individuelle «dans les supplications et dans les prières». Pourquoi la veuve y persévère-t-elle «nuit et jour?» Parce que, seule et sans ressources, elle ne peut s’adresser qu’à Dieu. C’est ainsi qu’elle apprend la dépendance. 1 Tim. 4:16. Nous trouvons ici (lisons soigneusement ce qui précède le passage cité) la persévérance dans toutes les choses qui ont trait à la piété. 2 Tim. 3:10. Timothée, lui, avait «pleinement suivi» l’apôtre, dans toutes les choses qui avaient caractérisé sa vie tout entière. L’apôtre lui-même (4:7) avait persévéré jusqu’au bout dans le combat, la course et la foi. Nous voyons, par ces quelques exemples, que la persévérance s’applique à tous les détails de la vie chrétienne. Puissions-nous la connaître mieux afin qu’au bout de notre carrière, comme Caleb, nous recevions de Dieu lui-même ces paroles d’approbation: «Il a pleinement suivi l’Éternel, le Dieu d’Israël!» Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’héritage de Juda ». Jos 15

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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