Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ap 6.1 et suivants. Tout d’abord, rappelons qu’il faut comprendre qu’à partir d’ici, l’ouverture des sept sceaux couvre les quinze prochains chapitres du livre. Mais, comme le chapitre 6 interprète à lui seul six des sept sceaux, il est évident que chacun de ceux-ci ait reçu peu d’espace. Le septième sceau est une autre clef qui permet de comprendre l’ensemble du livre. Car pour le monde, l’Apocalypse ne représente qu’un message énigmatique, mystique, et axé sur la mort. Pour bien comprendre le premier sceau d’Apocalypse 6:2, on doit accepter un fait essentiel. Et le terme  apocalypse signifie tout simplement « révélation ». Voyons maintenant ce qui doit être révélé.

Le premier sceau -les faux christ: « Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » Mais, la Bible s’interprète elle-même. Il nous faut laisser le Christ expliquer l’ouverture des sceaux ! Personne d’autre n’a l’autorité de dire ce que Dieu a donné au Christ – et ce qu’Il Lui a autorisé à révéler ! Le Christ donne l’interprétation Le Christ donne l’explication du cheval blanc. Ses disciples Lui avaient demandé: « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Mat 24.3). Il répond à Ses disciples en leur dressant une liste, selon une suite et un ordre séquentiel des événements et des tendances qui précéderont la fin de cet âge – et par conséquent Son retour. Le Christ avertit que plusieurs – et non quelques-uns – seront séduits par ceux qui prétendent Le représenter. Nous pouvons faire de même : Le Christ est « le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Héb 3.8). Ce qu’Il révéla à Ses disciples à cette époque-là, est tout aussi vrai pour nous, aujourd’hui ! Et selon les prophéties, ces événements se produiront à notre époque. Donc, si les disciples du premier siècle voulurent connaître leur réponse à Matthieu 24:3, les disciples d’aujourd’hui ne voudraient-ils pas, à plus forte raison, comprendre franchement les choses qui affecteront leur vie ?

À l’ouverture du deuxième sceau sortit un cheval roux: « Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée ». Comme avec le Christ dans Apocalypse 19, ici l’épée est dépeinte comme un instrument de guerres et de tueries. Ici donc, le cavalier et son cheval « [enlèvent] la paix de la terre ». Le contraire de la paix, c’est la guerre, et lorsqu’on enlève la paix il ne reste plus que la guerre. Ceci dépeint les « [rumeurs] de guerres et de bruits de guerres » auxquels le Christ faisait allusion dans Matthieu 24.6.

À l’ouverture du troisième sceau parut un cheval noir, symbole de famine: « Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin ». Ceci dépeint une famine mondiale extrême, excédant tout ce que le monde n’a jamais connu. Cette terrible condition s’étendra sur la terre entière, d’une manière exceptionnelle. Aujourd’hui la famine est pire que ce que l’on imagine.

L’ouverture du quatrième sceau révèle un cheval pâle représentant la peste ou des épidémies: « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre ». Ce cheval est dépeint comme étant de couleur pâle parce qu’Il est malade. Il dépeint manifestement la maladie – la peste ! Invariablement, la guerre amène la famine – et de la malnutrition s’ensuit la maladie. Car de nouvelles maladies, ou d’anciennes qui empirent, semblent se manifester presque chaque jour. Le taux de mortalité par la maladie, par jour autour du monde, est stupéfiant: plus d’un quart de millions de gens en meurent.

L’ouverture du cinquième sceau ne révèle pas un cheval, mais donne plutôt un bref aperçu de l’imminence de l’avènement de la pire époque de chaos mondial de l’Histoire (Mat 24.21) – la Grande Tribulation (ou Détresse). Plusieurs prophéties, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, expliquent et décrivent cette époque. Cette suite d’événements mondiaux sera vraiment incommensurable. Évidemment, le plus atroce, ce sont les guerres, les famines et les épidémies qui sont encore à venir. Ces conditions s’intensifieront avant l’arrivée de la Grande Tribulation. Et là encore, après que le Christ eut décrit les quatre premiers sceaux, et les tremblements de terre, Il conclut avec ces paroles: « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Mat 24.8). Ce ne sera pas encore la fin. Après cela vient la Grande Tribulation. Voici ce que le Christ dit à Ses disciples concernant ce qui doit arriver ensuite: « Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom » (Mat 24.9).

« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux. Cela aura lieu durant la Grande Tribulation. Tous les chrétiens « tièdes » devront souffrir ce dernier martyre (Ap 3.14-22). Ces « âmes » (les saints déjà morts) doivent « se tenir en repos » (rester « endormis » dans leurs tombes – Ep 5.14; 1 Co 11.30) jusqu’à ce que d’autres viennent se joindre à eux, dans ce dernier martyre. Le sang de ces « âmes », qui attend d’être vengé, correspond au sang d’Abel (sa vie – notez Lev 17.14) qui crie de la terre jusqu’à Dieu (Gn 4.10). Puisque le sang et la mort ne parlent pas (Ps 115.17; Ec 9.5, 10), la signification est symbolique. La Tribulation comprend aussi l’invasion et la captivité des « Dix Tribus perdues » des descendants modernes d’Israël, et de Juda (la nation moderne d’Israël).

Nous arrivons maintenant au sixième sceau – les signes célestes, ou astronomiques: « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes»(Ap 6.12-13). Comment savons-nous que les signes célestes viendront immédiatement après la Grande Tribulation ? Voici les paroles du Christ: « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Mat 24.29). Voilà une description presque mot pour mot d’Apocalypse 6.12-13. Une fois de plus le Christ a interprété, pour nous, le sixième sceau et son synchronisme. La phrase « aussitôt après ces jours de détresse » enlève tout doute quant au moment de l’apparition des signes célestes. Mais un « grand tremblement de terre » se produit après le cinquième sceau, à l’ouverture du sixième sceau.

En effet, la Grande Tribulation et le Jour du Seigneur sont deux événements tout à fait différents et distincts : Les signes célestes se produisent entre la Grande Tribulation, qui les précède, et le jour du Seigneur, qui leur succède. Les chefs religieux de ce monde ignorent presque complètement la manière dont viendront ces trois grands événements qui ébranleront la terre – et dans quel ordre ils apparaîtront. La plupart croient qu’ils sont identiques – mais ils ne le sont pas. La Grande Tribulation aura lieu d’abord. « Aussitôt après ces jours de détresse », dit le Christ, viennent les signes célestes. Ces signes introduisent le jour du Seigneur (la colère divine), lequel est un événement distinct. Le Christ enseigna aussi Ses disciples, en disant: « C’est en vain qu’ils me rendent un culte car les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes d’hommes. Vous laissez de côté le commandement de Dieu et vous vous attachez à la tradition des hommes ».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Ouverture des six premiers sceaux :

  • Guerre

Gn 14.2 il arriva qu’ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Birscha, roi de Gomorrhe, à Schineab, roi d’Adma, à Schémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, qui est Tsoar. Ps 27.3 Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n’aurait aucune crainte; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance. Mt 24.6 Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Ap 6.4 Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.

  • Balances divines

Pr 16.2 Toutes les voies de l’homme sont pures à ses yeux; Mais celui qui pèse les esprits, c’est l’Éternel. Esa 40.12 Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance? Dn 5.27 Pesé: Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Ap 6.5 Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.

  • Immortalité

Lc 20.36 Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. Jn 11.26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? 1 Co 15.53 Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. 1 Th 4.17 Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

  • Jour du Seigneur, appelé le dernier ou le grand jour

Jn 12.48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Rm 2.5 Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, Hb 10.25 N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Jude 6 qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure; Ap 6.17 car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?

De tout ce qui précède, nous notons la sévérité des jugements de Dieu, parce que nous ne savons pas monter (par la foi) dans le ciel. En entendant célébrer la parfaite sainteté de Dieu (Ap 4.8-11), en contemplant dans l’Agneau immolé à la fois l’amour divin et le mépris de cet amour par l’homme révolté, nous pourrions comprendre combien le jugement est juste, mérité, nécessaire. Et nous vérifierions aussi que rien n’est le fait du hasard. Dieu a le contrôle de tout ce qui se passe sur la terre. Non seulement ses voies en jugement sont décrites d’avance dans ce livre symbolique (Ap 5.1-5) mais chacune se produit au moment précis qu’Il a décrété, lorsque le sceau est rompu par l’Agneau. L’ouverture des quatre premiers sceaux fait surgir autant de cavaliers. Ils représentent respectivement la conquête territoriale, la guerre civile, la famine, les calamités mortelles qui se succèderont sur la terre (Ez 14.21-22). Quand est rompu le 5e sceau, une compagnie de martyrs apparaît, implorant le Dieu souverain de leur rendre justice. Et le 6e sceau est comme la réponse à leur cri. Il suggère une terrible révolution; toutes les autorités établies sont renversées. Combien ces mots sonnent étrangement ensemble: «la colère de l’Agneau» (Ps 2.10-12). Le but d’un chrétien est de se tenir devant le Christ, à Son retour, pour régner avec Lui, après l’établissement du Royaume de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « l’intervalle avant le septième sceau. »

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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