Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jc 2.1 et suivants. En effet, nous sommes influencés plus que nous ne pensons par la fausse échelle des valeurs dont le monde fait usage, telles que la fortune, le rang social… Même un Samuel avait besoin de l’apprendre: «l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur» (1 Sam 16.6-7). Et savez-vous jusqu’où «la partialité» a conduit le monde? Jusqu’à mépriser et rejeter le Fils de Dieu, parce qu’Il était venu comme un pauvre ici-bas (2 Cor 8.9). Aujourd’hui encore, le beau nom de Christ invoqué sur les chrétiens reste l’objet de moqueries et de blasphèmes. Eh bien, ceux qui le portent, ces pauvres que le monde méprise, sont désignés par le Seigneur comme les héritiers du royaume (Mat 5.3-12). À eux s’impose donc «la loi royale», c’est-à-dire celle du roi. Or manquer au commandement d’amour, c’est transgresser toute la Loi, de même qu’il suffit pour briser une chaîne de la rupture d’un seul anneau. De sorte que nous étions tous coupables, convaincus de péché. Mais Dieu a trouvé une gloire plus grande dans la miséricorde que dans le jugement. Cette miséricorde nous place désormais sous une «loi» bien différente: celle de la liberté. Liberté d’une nouvelle nature qui trouve son plaisir dans l’obéissance à Dieu (1 P 2.13-17).

Certains ont cru voir une contradiction entre l’enseignement de Jacques et celui de Paul, par exemple en Rom 4.1-8). En réalité chacun d’eux présente un côté différent de la vérité. Paul démontre que la foi suffit à rendre quelqu’un juste devant Dieu. Ces chrétiens juifs des premiers temps étaient beaucoup trop influencés par les idées ordinaires du monde, et du fait que le monde se moquait des pauvres, eux aussi méprisaient les pauvres. Ils auraient dû être dirigés par la foi du Seigneur Jésus, et non par les normes et les coutumes du monde. Bien qu’Il fût le Seigneur de gloire, Il s’est pourtant toujours abaissé vers les pauvres et les orphelins. La pauvreté et le besoin peuvent être incompatibles avec la gloire humaine, mais elles sont tout à fait compatibles avec la gloire divine.

En conséquence, quand un Juif riche entrait en grande pompe dans leur synagogue, paré de ses plus beaux habits, il faisait l’objet d’une attention servile, apparemment autant par les chrétiens que par les non chrétiens. Quand un pauvre entrait, il était relégué sans cérémonie à une place obscure. C’est tout à fait naturel selon les manières du monde, mais tout à fait étranger à la foi de Christ. Ils pouvaient se constituer eux-mêmes juges des hommes de cette manière, mais ils démontraient par là qu’ils n’étaient que «des juges ayant de mauvaises pensées» ou «des juges ayant de mauvais raisonnements».

Bien des critiques sont portés à faire des objections au sacrifice d’Isaac et à le dénoncer comme indigne d’être qualifié de «bonne œuvre». C’est parce qu’ils sont entièrement aveugles quant au point que nous venons de nous efforcer de présenter. Quand Abraham crut Dieu lors de cette nuit étoilée, il crut qu’Il allait susciter un enfant vivant de parents morts. Comment pouvait-il le croire sinon parce qu’il avait cru que Dieu était capable de ressusciter les morts et les rendre à la vie? or qu’est-ce que montrait son sacrifice d’Isaac? il montrait qu’il croyait en Dieu réellement et exactement de cette manière. Il l’offrit «ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts» (Héb 11.19). Son œuvre manifestait sa foi de manière très précise et exacte.

Il en est de même avec Rahab. Elle reçut les espions de Josué et les renvoya par un autre chemin. Voilà nos critiques de nouveau fort mécontents, et dénonçant son action. C’était antipatriotique! c’était une trahison! elle a menti! Eh bien, misérable créature! elle n’était qu’un élément dépravé d’une race maudite, tâtonnant vers la lumière. Ses actes sont faciles à critiquer, et pourtant elle a eu ce mérite suprême de démontrer clairement qu’elle avait perdu la foi en les dieux immondes de son pays, et qu’elle avait commencé à croire en la puissance et la miséricorde du Dieu d’Israël. Or c’est justement le point caractérisant la foi dont elle fit profession auprès des espions: «je sais que l’Éternel vous a donné le pays… car l’Éternel votre Dieu est Dieu dans les cieux en haut, et en bas sur la terre» (Josué 2.9-11). Le croyait-elle? Bien sûr, car ses œuvres le montraient. Elle risqua sa propre vie pour s’identifier avec le peuple qui avait l’Éternel pour son Dieu.

N’est-ce pas là une vérité salutaire et importante? bien sûr. On rapporte que Luther se laissa aller à parler de Jacques avec mépris, qualifiant son épître «d’épître de paille». Si ce qu’on dit est vrai, le grand réformateur s’est trompé, et n’a pas saisi la force réelle de ces passages. Si nous la saisissons, nous affirmerons certainement qu’elle est plutôt du genre «épître de fer». Jacques porte des coups directs comme une massue à un point qui n’est guère égalé par aucun autre écrivain du Nouveau Testament.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Pas de partialité en faveur des riches :

  • Partialité interdite

Lev 19.15 Tu ne commettras point d’iniquité dans tes jugements: tu n’auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice. 1 Tim 5.21 Je te conjure devant Dieu, devant Jésus Christ, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur. Jc 2.4 ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises? Jude 16 Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt.

  • Égalité de l’homme

Pr 22.2 Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. Mt 23.8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Ga 3.28 Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Jc 2.5 Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?

  • Justification par la foi

Gn 15.6 Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice. Ac 13.39 et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. Rm 5.1 Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, Ga 3.24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

  • Être spirituel

Jb 32.8 Mais en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, Le souffle du Tout Puissant, qui donne l’intelligence; Ac 7.59 Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit! 2 Co 4.16 C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Jc 2.26 Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte.

De tout ce qui précède, nous notons que «comme le corps sans esprit est mort, ainsi aussi la foi sans les œuvres est morte» (Jac 2.26). On peut parler de notre foi en Christ, ou de notre foi en tel ou tel détail de la vérité chrétienne; mais à moins de s’exprimer par des œuvres appropriées, notre foi est morte! quel coup de massue! laissons-le exercer son plein effet sur nos consciences. Jacques explique que pour être justifiés aux yeux des hommes les œuvres sont nécessaires (1 Jean 3.7-10). Ce n’est pas la racine, mais le fruit qui permet de juger de la qualité d’un arbre (Luc 6.39-45). La foi intérieure ne peut se montrer aux hommes autrement que par des œuvres. On ne peut voir l’électricité, mais le fonctionnement d’une lampe ou d’un moteur permet d’affirmer la présence du courant dans le fil conducteur. La foi est un principe actif, une énergie interne qui fait mouvoir les rouages du cœur. Paul et Jacques illustrent leur enseignement par le même exemple: celui d’Abraham, auquel s’ajoute ici celui de Rahab. Selon la morale humaine, le premier est un père criminel, la seconde une personne de mauvaise conduite, qui trahit son peuple. Leurs actes n’en sont que plus manifestement la conséquence de leur foi; elle les a amenés à faire pour Dieu les plus grands sacrifices. Bien-aimés, vous avez peut-être dit un jour que vous aviez la foi. L’avez-vous aussi montré? Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts de suivre ces exemples par la grâce de Dieu.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain  “ la modération dans l’usage de la parole.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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