Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 12.1-2 et suivants. En effet, le juste est à présent considéré dans sa vie familiale: sa femme (verset 4), sa maison (verset 7), son serviteur (verset 9), sa bête (verset 10), son travail (verset 11 …). Où est-ce que la fidélité du croyant doit se montrer, si ce n’est d’abord dans ses relations domestiques et dans son travail de tous les jours? Il ne faut pas confondre ces enseignements de la Sagesse avec ce que, dans le monde, on appelle la morale. Celle-ci est l’ensemble des règles de bonne conduite que les hommes se donnent à eux-mêmes; elles aussi s’expriment souvent sous forme de maximes. Certaines d’entre elles ont été empruntées au christianisme; d’autres sont inspirées par le bon sens ou par l’expérience de la vie en société. Mais la morale humaine ne fait pas intervenir Dieu. Tandis que nous avons ici des principes divins, communiqués par Dieu. Jacques 3.13-18 distingue la sagesse d’en haut d’avec la sagesse de ce siècle, terrestre, animale, diabolique, celle qui par exemple faisait parler Pierre en Matt. 16.21-23, obligeant le Seigneur à l’appeler «Satan».
Le verset 15 nous montre que l’homme est incapable de juger par lui-même si sa voie est droite ou ne l’est pas. Le monde est rempli de ces fous qui règlent leurs pas selon la morale humaine, plutôt que d’écouter le conseil de Dieu. «Qui surveille sa bouche, garde son âme» (Pr 13.3). Ne nous étonnons donc pas de trouver dans les Proverbes autant de recommandations à propos de l’emploi de la langue. Il s’agit au verset 17 de la vérité. Un enfant de Dieu devrait être connu pour la dire, et toujours, quoi qu’il puisse lui en coûter (Éphésiens 4.25-32)! La lèvre véridique (verset 19) est le contraire des lèvres menteuses qui sont «en abomination à l’Éternel» (verset 22). Le verset 25 nous suggère un autre usage de notre langue: Réjouir par une bonne parole ceux dont le cœur est abattu. La bonne parole par excellence, n’est-ce pas la bonne nouvelle de l’Évangile? Par elle je pourrai montrer le chemin à mon compagnon (verset 26). Montrer le chemin, c’est montrer Jésus (Jean 14.1-7) par mes paroles et surtout par mes œuvres! Lui était ce Fils sage qui écoute l’instruction du Père (Pr 13.1 ; Jean 8.46-50). Une seule pensée le dirigeait: «Moi je fais toujours les choses qui lui plaisent» (Jean 8.28-30). Quel modèle Il nous propose, n’est-ce pas?
Nous retrouvons ici le paresseux avec son opposé le diligent (versets 24, 27 et Pr 13.4). En négligeant de rôtir sa chasse (v. 27), le paresseux se prive de nourriture. Souvenons-nous qu’un effort personnel est indispensable pour retenir et assimiler les vérités bibliques que nous avons pu lire ou entendre (notes prises et relues, versets appris par cœur, etc…). Ne soyons pas «paresseux à écouter» (Héb. 5.5-14).
Qui aime l’instruction aime la connaissance et qui hait la répréhension est stupide (v. 1). Le chapitre 1 nous a parlé de connaître, de recevoir, d’écouter l’instruction. Ici il est question de l’aimer, d’aimer cette éducation de la Sagesse, soit directe, soit provenant des parents, car elle nous fait reconnaître le mal et le haïr, chercher le bien et le suivre, et n’épargne ni discipline, ni exhortation, ni répréhension, ni même sévérité, pour nous y amener. L’aimer, c’est reconnaître que l’éducation donnée par la Sagesse provient de l’amour; or c’est par cette éducation qu’on arrive à la connaissance, à une connaissance qui s’approprie la pensée de Dieu sur toutes choses. Celui qui hait la répréhension, la partie pénible et parfois douloureuse de l’instruction, est stupide, et n’arrivera jamais à la connaissance. L’homme de bien obtient la faveur de par l’Éternel, mais l’homme qui fait des machinations, il le condamne (v. 2). L’homme de bien est le fils de la Sagesse qui a la bonté dans le cœur (14:14) et qui l’exerce. Il reçoit la faveur de l’Éternel dans les choses terrestres selon le gouvernement de Dieu (13:22). La faveur publique de Dieu répond à la bonté de l’homme. Mais Dieu tient pour coupable celui qui travaille en secret pour nuire et il tombe sous le jugement.
L’homme n’est point affermi par la méchanceté, mais la racine des justes n’est pas ébranlée (v. 3; Pr 12.12). La position d’un homme n’est point consolidée par la méchanceté, mais la racine, le fondement sur lequel les justes sont établis, et qui est à la base de leur croissance, ne peut être ébranlé. Pour nous, cette racine est Christ et sa parole.
Les pensées des justes sont juste jugement, les desseins des méchants sont fraude (v. 5). Nous sommes ramenés ici au caractère de l’homme selon Dieu: la justice pratique. Ce caractère n’est pas attribué à la femme, placée dans une position de dépendance, sous la direction du mari qui fraye le chemin devant elle. Le juste, dans ses pensées, apprécie toutes choses selon le caractère d’un Dieu juste. Les méchants réfléchissent aussi, mais leurs desseins cachés n’ont en vue que la fausseté et la tromperie. Les paroles des méchants sont des embûches pour verser le sang, mais la bouche des hommes droits les délivrera (v. 6). Le v. 5 nous a parlé de la fraude dans le cœur, ici elle se montre par les paroles, car un des grands sujets des Proverbes est que la langue est l’expression du cœur. Les paroles des méchants ont pour but de dresser des embûches: la ruse – pour répandre le sang: la violence. Tel est le caractère de Satan dont ils ne sont que les instruments, mais la vérité dans la bouche des hommes droits les empêche de tomber dans les pièges qui leur sont dressés par les paroles des méchants. Renversez les méchants, et ils ne sont plus; mais la maison des justes demeure (v. 7). Après avoir considéré (v. 5-6) les pensées et les paroles des justes et des méchants, nous rentrons ici dans les voies gouvernementales de Dieu. Les méchants renversés disparaissent de la scène, même de la mémoire des hommes. «Comme un songe quand on s’éveille, tu mépriseras, Seigneur, leur image, lorsque tu t’éveilleras» (Ps. 73:20).
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Maximes diverses :
- Insensibilité
Ps 92.7 L’homme stupide n’y connaît rien, Et l’insensé n’y prend point garde. Jr 8.10 C’est pourquoi je donnerai leurs femmes à d’autres, Et leurs champs à ceux qui les déposséderont. Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, Tous sont avides de gain; Depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, Tous usent de tromperie. Tt 1.12 L’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit: Crétois toujours menteurs, méchantes bêtes, ventres paresseux. 2 P 2.12 Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour êtres prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption,
- Fruit du péché, fruit mauvais
-Amer Dt 32.32 Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères;
-Naturel Esa 5.2 Il en remua le sol, ôta les pierres, et y mit un plant délicieux; Il bâtit une tour au milieu d’elle, Et il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait de bons raisins, Mais elle en a produit de mauvais.
-Égoïste Os 10.1 Israël était une vigne féconde, Qui rendait beaucoup de fruits. Plus ses fruits étaient abondants, Plus il a multiplié les autels; Plus son pays était prospère, Plus il a embelli les statues.
-Trompeur Os 10.13 Vous avez cultivé le mal, moissonné l’iniquité, Mangé le fruit du mensonge; Car tu as eu confiance dans ta voie, Dans le nombre de tes vaillants hommes.
-Corrompu Mt 7.17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
-Charnel Ga 5.19-21 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, 20 l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.
- Fruit spirituel, références générales
Mt 3.8 Produisez donc du fruit digne de la repentance, Jn 15.16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Rm 7.4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Ph 1.11 remplis du fruit de justice qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.
- Sentiers droits
Ps 16.11 Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d’abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite. Ps 119.35 Conduis-moi dans le sentier de tes commandements! Car je l’aime. Pr 2.9 Alors tu comprendras la justice, l’équité, La droiture, toutes les routes qui mènent au bien. Hb 12.13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.
De tout ce qui précède, nous notons que la vie est dans le sentier de la justice, et il n’y a pas de mort dans le chemin qu’elle trace (v. 28). Cette sentence ne rappelle-t-elle pas la parole du Psaume 16: «Tu me feras connaître le chemin de la vie?» Christ, le parfait Serviteur, a suivi d’un bout à l’autre le sentier de la justice, un chemin dont la plus légère ombre de péché était exclue. La mort, gage du péché, en était donc exclue à toujours. Cependant il a rencontré la mort, fruit de son amour pour nous. Il l’a subie dans une parfaite obéissance à la volonté de son Père, mais elle ne pouvait le retenir; la voie de son chemin n’avait rien à faire avec la mort, aussi peut-il dire, en face du sépulcre, que Lui, le Saint, ne verrait pas la corruption et que son âme ne serait pas abandonnée au Shéol. Mais son amour l’a fait descendre dans la mort afin d’y connaître «le chemin de la vie», de la vie dont, comme homme, il jouit auprès de Dieu, de la vie éternelle qu’il nous a acquise par son sacrifice. Non, désormais il n’y a pas de mort dans la voie de notre chemin. Même la mort du corps n’est plus qu’un accident incertain sur le chemin de ceux qui ont été justifiés par la foi, puisqu’ils attendent d’être enlevés à la venue du Seigneur, sans passer par la mort. La mort a été vaincue, ses portes ont été brisées et le croyant peut dire: Il n’y a pas de mort dans la voie du chemin de la justice! Magnifique parole par laquelle se terminent ces trois premiers chapitres. De nombreux passages, dans ce chapitre et dans les deux précédents, nous montrent l’immense importance que Dieu attache aux paroles, à l’encontre de ce que les hommes pensent et proclament. Ces passages nous montrent aussi les suites heureuses ou fâcheuses du fruit des lèvres. Les intentions et les tendances du cœur exprimées par la parole sont dévoilées, leur expression approuvée ou jugée, leurs conséquences énumérées. «Si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride». Nous trouvons aussi continuellement dans ces chapitres l’activité du juste et combien Dieu réprouve l’indolence et la paresse. Nous voyons dans notre chapitre ces principes en action dans la vie domestique (v. 4-14). Le contraste entre le juste et le méchant est peut-être moins accentué dans le chap. 12 que dans les précédents. En revanche les principes généraux y sont plus fréquents. Les v. 13-22 présentent le contraste entre la vérité et le mensonge. Dans les v. 23-28, nous trouvons les avantages de la justice et de l’activité pour conduire, enseigner et soutenir les autres. Nos prières vous accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Collections des proverbes sur la vie morale (Pr 13).
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.