Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur les scandales que le Seigneur Jésus dénonce parmi son peuple. En effet, les disciples avaient cru devoir empêcher un homme d’accomplir des miracles au nom de Jésus. “Ne l’en empêchez pas, répondit Jésus, car il n’est personne qui, faisant un miracle en mon nom, puisse aussitôt après parler mal de moi. Qui n’est pas contre nous est pour nous.” (Marc 9.39-40). “Il ne nous suit pas”, est le prétexte invoqué par Jean. Mais le Seigneur leur montre qu’en cela aussi ils ont été occupés d’eux-mêmes et non de Lui. Pourtant, de nombreux chrétiens, tout en ne marchant pas avec nous, suivent le Seigneur de très près dans le chemin du renoncement et de la croix (Marc 8.34-38).

Car Jean lui dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas. Et le Seigneur lui répond: quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mette au cou une grosse meule de moulin, et qu’on le jette dans la mer. 

Il poursuit son enseignement en ces termes: Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point. Car tout homme sera salé de feu. Le sel est une bonne chose; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l’assaisonnerez-vous? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres. 

Mais le Seigneur Jésus ne veut pas dire, par ces paroles, qu’il lui est indifférent qu’on le suive ou non; c’est que l’acceptation ou le rejet de sa personne, dans ce temps où le grand nombre le rejetait, devait préoccuper les disciples avant tout et avoir de la valeur pour eux. Suivre Jésus dans le chemin que trace sa parole, c’est affaire d’obéissance qui découle de l’attachement à sa personne — chose que Jésus apprécie hautement; mais il faut que ceux qui le suivent le fassent pour cette raison, sans penser qu’il y a du mérite à cela; sinon le cœur s’occupe de lui-même et se rétrécit, tandis que, si l’on s’occupe de Christ, le cœur s’élargit et l’on croît à sa ressemblance. Car l’étroitesse d’esprit de Jean lui faisait oublier que l’homme qu’ils voulaient empêcher de chasser les démons accomplissait précisément la chose que les disciples n’avaient pu faire, malgré leur position privilégiée à la suite du Seigneur.

En effet, l’époque où Jésus vivait, de même que la nôtre, se caractérisait par le rejet de sa personne; si donc quelqu’un n’était pas contre eux, il était pour eux. Remarquez que le Seigneur ne dit pas: “Celui qui n’est pas contre moi est pour moi”, mais il dit: “Celui qui n’est pas contre nous est pour nous”. Il identifie ses faibles disciples avec lui-même, puisque, après tout, ils étaient avec lui, chose qu’il reconnaît et apprécie, leur disant à un moment donné: “Mais vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations” (Luc 22:28).

Que le Seigneur nous accorde à tous de le suivre dans le chemin de l’obéissance à sa Parole qui est celui de la vérité et de l’amour, animés du même esprit que lui-même, afin d’être gardés de l’étroitesse de l’esprit sectaire, qui attache plus d’importance au “nous” qu’à la personne du Seigneur.

Tout ce que nous faisons pour le Seigneur a pour Dieu une telle importance dans ce monde où il est méprisé, que même une coupe d’eau froide donnée en son nom à ses disciples, parce qu’ils sont à lui, aura sa récompense. En revanche, un petit enfant qui croit en Jésus a une telle valeur pour lui, que si quelqu’un mettait une occasion de chute sur son chemin, le Seigneur Jésus dit qu’il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mette une pierre de meule au cou et qu’il soit jeté dans la mer. Bien-aimés, laissons-nous tous pénétrer de ce fait, si important pour le temps et l’éternité, que tout dans notre vie, est apprécié par Dieu en rapport avec la personne de Christ rejeté par les hommes, mais glorifié par Dieu.

Donc, au lieu d’être si préoccupés de leur grandeur, les disciples devaient éviter tout ce qui pouvait les empêcher d’entrer dans la vie, ou le royaume de Dieu, car il s’agit avant tout de la vie éternelle et des choses célestes. Or si les occasions de chute, pour les petits, se trouvent placées parfois par d’autres, sur leur chemin, pour chacun de nous elles existent en nous-mêmes; cela peut être la main, le pied, l’œil, membres indispensables à la vie présente, mais qui par le péché, nous font murmurer ou nous privent du salut. 

C’est pourquoi la pensée doit s’attacher si fortement à la question de la vie éternelle qu’il faut traiter impitoyablement tout ce qui nous en détourne. Que la main accomplisse des choses répréhensibles, que le pied nous conduise dans un mauvais chemin, que l’œil attache le cœur au mal par la convoitise, malgré toute la peine que coûte une rupture avec des habitudes prises, il faut y renoncer au prix même d’une douloureuse amputation; car si nous n’avons pas “la vie” en partage pour l’éternité, ce sera “la géhenne, … le feu inextinguible, là où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas”. Que feront-ils des membres qui les auront perdus, ceux qui seront jetés dans le feu éternel? Que faire de ses mains, de ses pieds, de ses yeux, dans ce lieu où tous les objets de convoitise auront disparu devant les conséquences terribles réservées à qui aura préféré la satisfaction d’un jour à son bonheur éternel? Nous croyons que personne ne se privera du ciel pour quelque jouissance passagère que peut lui offrir un monde trompeur. 

La question de notre salut éternel est donc d’une importance si capitale qu’il vaut la peine de renoncer sans hésiter à toute occasion de chute pendant que l’on est en chemin, car une fois arrivé au terme, le sort est fixé pour l’éternité. “Quand les nuages sont pleins de pluie, ils la répandent sur la terre; et si un arbre tombe, au midi ou au nord, il reste à la place où il est tombé.”(Ec 11:3).

En fin de compte, le jugement est une chose certaine pour tous, et Dieu ne peut supporter le mal à toujours, puisqu’il déclare que “Chacun sera salé de feu.”Mais, à ceux qui sont perdus, le jugement éternel échoit en partage. C’est que les croyants ont affaire avec Dieu dans ce monde pour tout ce qu’Il ne peut reconnaître dans leur marche. Alors Dieu commence le jugement par sa maison (1 P 4.17). Car le croyant dépend d’un Père qui, sans acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun”(1 P 1.17). Alors il doit éviter les occasions de chute pour son propre compte et pour autrui, surtout pour les petits, en veillant à ne pas satisfaire les convoitises de sa chair. 

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre compréhension.

Étroitesse d’esprit réprimandée: 

  • Tolérance: Mt 9.10 Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples; Mc 9.38 Jean lui dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas; Lc 9.49-50 Jean prit la parole, et dit: Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas. Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n’est pas contre vous est pour vous; Ph 1.17-18 tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Qu’importe? De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé: je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore.
  • Universalité: Ac 8.14 Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.; Ac 10.47 Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous? Ac 11.18 Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant: Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie; Ac 15.19 C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu; 
  • Nom de Christ: puissant quand invoqué dans la prière et le service: Lc 24.47 et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem; Jn 14.13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils; 
  • Neutralité impossible dans le monde spirituel: Mt 12.30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.

De tout ce qui précède, nous notons que nous ne devons pas empêcher un homme d’accomplir des miracles au nom de Jésus, car celui qui n’est pas contre nous est avec nous. Et au lieu d’être préoccupés de leur grandeur, les disciples devaient éviter tout ce qui pouvait les empêcher d’entrer dans le royaume de Dieu, car il s’agit avant tout de la vie éternelle et des choses célestes. Car notre salut éternel est  d’une importance si capitale qu’il vaut la peine de renoncer sans hésiter à toute occasion de chute pendant que l’on est en chemin, car une fois arrivé au terme, le sort est fixé pour l’éternité. En effet, si nous n’avons pas la vie en partage pour l’éternité, ce sera alors la géhenne, l’enfer éternel, le feu inextinguible. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts au renoncement et à défendre  les plus petits, sur les pas du Seigneur Jésus.

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur la question concernant le divorce: Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées. 

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