Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 14.1 et suivants. En effet, ce peuple m’a méprisé, déclare l’Éternel (voir v. 11 et 23). En décriant « le pays délicieux » (Nb 13.30-33; comp. Ps 106.21-27), c’est Dieu qui, en réalité, est l’objet de leur mépris et de leur ingratitude. Comment alors qualifier l’attitude de tant de personnes méprisant un don qui n’est autre que le ciel, un donateur qui est Dieu lui-même? Moïse intervient de nouveau, comme au moment du veau d’or. Pas plus qu’alors, il ne se laisse tenter par l’offre qui ferait de lui un nouveau chef de race (v.12; Ex 32.7-11). Développant un argument irréfutable, il rappelle à l’Éternel que la grandeur de Son nom est en cause devant les nations. Puis, faisant valoir ce qu’il a appris à connaître de Lui et reprenant Ses propres paroles (Ex 34.5-9), il le fait souvenir qu’Il est lent à la colère, grand en bonté et suggère que c’est précisément pour Lui l’occasion de pardonner l’iniquité et la transgression.

Là où il n’existe pas de faute, le pardon n’a pas sa raison d’être. Mais le péché de l’homme, le mien et le vôtre, a fourni à Dieu l’occasion de déployer sa grâce. Enfants de Dieu, nous connaissons aussi ce Dieu qui pardonne. Il est notre Père. Et nous avons auprès de lui un avocat plein d’amour: Jésus notre Sauveur (1 Jean 2.1-2). Au milieu de cette triste scène, quelle consolation de pouvoir considérer Josué et Caleb. Ils sont « animés d’un autre esprit » (Nb 14.20-25). Aussi ne perdront-ils pas leur récompense. Seuls de toute leur génération, ils entreront dans le pays. Jusque-là ils devront partager le sort du peuple coupable: errer 40 années à travers les sables du désert. Mais pendant ce long pèlerinage, ils seront continuellement encouragés par le souvenir du pays qu’ils ont visité, cette terre de Canaan dont ils ont déjà goûté le fruit.

Moïse annonce la fâcheuse nouvelle. Comment réagit le peuple? Lorsque Caleb exhortait à monter hardiment et à prendre possession du pays, ils voulaient retourner en Égypte ou parlaient de périr dans le désert (Nb 13.31-14.4). Maintenant que le jugement les condamne à rebrousser chemin vers la mer Rouge, et que Dieu annonce qu’ils mourront dans le désert, ils veulent se soustraire au châtiment et répondent: « Nous voici, nous monterons » (v. 40). Le cœur de l’homme n’est jamais d’accord avec Dieu, principalement quand il s’agit de reconnaître les fautes commises, de se courber sous la discipline et d’accepter avec humiliation les conséquences de ses péchés. Malgré Moïse qui leur dit: Ne montez pas, ils s’obstinent et subissent une cruelle défaite.

« Et toute l’assemblée éleva sa voix, et jeta des cris, et le peuple pleura cette nuit-là. » Avons-nous à nous en étonner? Que pouvait-on attendre d’un peuple qui n’avait autre chose devant les yeux que forts géants, hautes murailles, grandes villes? Que pouvait-il résulter, sinon des larmes et des soupirs, de l’état d’une assemblée qui se voyait « comme des sauterelles » en présence de ces insurmontables difficultés, sans aucun sentiment de la puissance divine qui pouvait les faire sortir victorieusement de tout? L’assemblée entière était abandonnée à l’empire absolu de l’infidélité. Ils étaient entourés des nuées sombres et glaciales de l’incrédulité. Dieu était exclu. Il n’y avait pas un seul rayon de lumière pour éclairer les ténèbres dont ils s’étaient enveloppés. Ils étaient occupés d’eux-mêmes et de leurs difficultés, au lieu de l’être de Dieu et de ses ressources. Que pouvaient-ils donc faire, sinon élever une voix de pleurs et de lamentation?

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le peuple refuse de rentrer en Canaan :

  • Assemblée, réunion des premiers chrétiens, références générales

Lv 4.13 Si c’est toute l’assemblée d’Israël qui a péché involontairement et sans s’en apercevoir, en faisant contre l’un des commandements de l’Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, Lv 24.14 Fais sortir du camp le blasphémateur; tous ceux qui l’ont entendu poseront leurs mains sur sa tête, et toute l’assemblée le lapidera. Nb 15.24 si l’on a péché involontairement, sans que l’assemblée s’en soit aperçue, toute l’assemblée offrira un jeune taureau en holocauste d’une agréable odeur à l’Éternel, avec l’offrande et la libation, d’après les règles établies; elle offrira encore un bouc en sacrifice d’expiation. Dt 23.1 Celui dont les testicules ont été écrasés ou l’urètre coupé n’entrera point dans l’assemblée de l’Éternel.

  • Lâcheté, exemples

-Les dix espions Nb 13.33 et nous y avons vu les géants, enfants d’Anak, de la race des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles.

-Les compagnons de Gédéon Jg 7.3 Publie donc ceci aux oreilles du peuple: Que celui qui est craintif et qui a peur s’en retourne et s’éloigne de la montagne de Galaad. Vingt-deux mille hommes parmi le peuple s’en retournèrent, et il en resta dix mille.

-Israël devant Goliath 1 S 17.24 A la vue de cet homme, tous ceux d’Israël s’enfuirent devant lui et furent saisis d’une grande crainte.

-David au temps de la rébellion d’Absalom 2 S 15.14 Et David dit à tous ses serviteurs qui étaient avec lui à Jérusalem: Levez-vous, fuyons, car il n’y aura point de salut pour nous devant Absalom. Hâtez-vous de partir; sinon, il ne tarderait pas à nous atteindre, et il nous précipiterait dans le malheur et frapperait la ville du tranchant de l’épée.

-Éphraïm Ps 78.9 Les fils d’Éphraïm, armés et tirant de l’arc, Tournèrent le dos le jour du combat.

-Les disciples Mt 26.56 Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite.

  • Murmures, exemples

Ex 14.11 Ils dirent à Moïse: N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte?  Ex 15.24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous? Ex 16.2 Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Ex 17.3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?

  • Pusillanimité

Lv 26.36 Je rendrai pusillanime le coeur de ceux d’entre vous qui survivront, dans les pays de leurs ennemis; le bruit d’une feuille agitée les poursuivra; ils fuiront comme on fuit devant l’épée, et ils tomberont sans qu’on les poursuive. Nb 14.3 Pourquoi l’Éternel nous fait-il aller dans ce pays, où nous tomberons par l’épée, où nos femmes et nos petits enfants deviendront une proie? Ne vaut-il pas mieux pour nous retourner en Égypte? Dt 20.8 Les officiers continueront à parler au peuple, et diront: Qui est-ce qui a peur et manque de courage? Qu’il s’en aille et retourne chez lui, afin que ses frères ne se découragent pas comme lui. Esa 30.17 Mille fuiront à la menace d’un seul, Et, à la menace de cinq, vous fuirez, Jusqu’à ce que vous restiez Comme un signal au sommet de la montagne, Comme un étendard sur la colline.

DE tout ce qui précède, nous notons que Dieu soit béni en toutes choses! Il est avec nous dans ce voyage du désert, tandis que nous ne l’avons jamais avec nous dans le sentier de l’orgueil et de la prétention. L’Éternel refusa d’accompagner Israël sur la montagne des Amoréens; cependant Il était prêt à retourner vers eux, dans sa grâce patiente, pour les accompagner dans toutes leurs courses à travers le désert. Si Israël ne voulait pas entrer en Canaan avec l’Éternel, celui-ci voulait bien retourner dans le désert avec Israël. Rien ne saurait surpasser la grâce qui brille en cela. Si Dieu avait agi avec eux selon ce qu’ils méritaient, ils auraient dû, pour le moins, être laissés seuls à errer dans le désert. Mais, béni soit à jamais son grand nom, il ne nous fait point selon nos péchés, et il ne nous rend point selon nos iniquités. Ses pensées ne sont pas nos pensées et ses voies ne sont pas nos voies. Malgré toute l’incrédulité, l’ingratitude et les provocations des enfants d’Israël, quoique leur retour dans le désert fût le fruit de leur propre conduite, cependant l’Éternel, dans sa grâce condescendante et son patient amour, retourna avec eux, pour être leur compagnon de voyage dans le désert, pendant quarante longues et tristes années. Si donc le désert montre ce qu’est l’homme, il montre aussi ce qu’est Dieu; et, de plus, il montre ce qu’est la foi; car Josué et Caleb durent retourner avec toute l’assemblée de leurs frères incrédules, et rester pendant quarante ans loin de leur héritage, quoiqu’ils fussent eux-mêmes tout prêts, par la grâce, à monter dans le pays. Cela pouvait paraître une grande injustice. La chair pouvait trouver qu’il était peu raisonnable que deux hommes de foi dussent souffrir à cause de l’incrédulité d’autres personnes. Mais la foi peut attendre patiemment. Et d’ailleurs, comment Josué et Caleb auraient-ils pu se plaindre de cette marche prolongée, quand ils voyaient l’Éternel prêt à la partager avec eux? C’était impossible. Ils étaient disposés à attendre le moment fixé par Dieu, car la foi n’est jamais pressée. La foi des serviteurs pouvait bien être soutenue par la grâce du Maître. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois relatives aux sacrifices à offrir dans le pays. » Nb 15

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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