Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 25.1 et suivants. En effet, Samuel meurt et avec lui cessent les prières qu’il faisait monter fidèlement en faveur du peuple (ch. 12 v. 23 1s 12.20-25). Moïse et lui sont deux grands exemples de l’intercession (Jérémie 15:1 jr 15.1). C’est toujours solennel quand Dieu retire un homme ou une femme de prière, quand une voix se tait… après avoir peut-être beaucoup prié pour nous. Toutefois celle du Seigneur ne s’interrompra pas. Il est « toujours vivant pour intercéder pour nous» (Hébreux 7:25 hb 7.23-27).
David, le vrai roi, le sauveur d’Israël, est là au milieu de son peuple comme un berger fidèle. Il a veillé sur les troupeaux du riche Nabal aussi soigneusement que jadis sur ses propres brebis. À présent il envoie ses jeunes gens avec une parole de paix pour la maison de cet homme (verset 6; comparez Luc 10:5 lc 10.1-6). Mais Nabal ne connaît pas David et il le méprise (verset 10). Il ressemble à ces pharisiens qui disaient de Jésus: «Pour celui-ci, nous ne savons pas d’où il est» (Jean 9:29 j 9.26-34). Il rejette à la fois le roi véritable et ses messagers. Et c’est aussi ce que le Seigneur annonçait à Ses disciples: « Celui qui vous écoute, m’écoute; et celui qui vous rejette, me rejette » (Luc 10:16 lc 10.15-16).
En outre, tout comme le riche « insensé » de Luc 12:16 à 20 lc 12.16-21, Nabal s’attribue ce que Dieu a placé entre ses mains: mon pain, mon eau, ma viande, etc…
« Ils m’ont rendu le mal pour le bien », pourra dire David au Psaume 35:12 ps 35.11-12. C’est ce que faisait Nabal. C’est déjà ce qu’avait fait Saül, ainsi que lui-même l’avait reconnu au chapitre précédent: «Tu m’as rendu le bien et moi, je t’ai rendu le mal» (ch. 24 v. 18). Mais cette fois, David ne rend pas le bien. Sous le coup de la colère, le chef offensé a ceint son épée pour la vengeance. Il a cessé de ressembler au Modèle parfait, qui «ne rendait pas d’outrage lorsqu’on l’outrageait, ne menaçait pas quand il souffrait, mais s’en remettait à celui qui juge justement» (1 Pierre 2:23 1p 2.20-25).
Dans cette maison de Nabal, la sagesse et la folie habitaient côte à côte. La folie s’était manifestée par la bouche de Nabal l’incrédule (dont le nom signifie fou, et nous l’avons déjà hier comparé au riche insensé de Luc 12 lc 12.16-21). À présent la sagesse intervient à son tour par le moyen de la pieuse Abigaïl, femme de bon sens (verset 3). Avec ses présents, elle se porte à la rencontre de celui qu’elle reconnaît comme l’oint de l’Éternel. Elle se prosterne, confesse son indignité et magnifie les gloires actuelles et futures que sa foi a discernées dans le roi selon Dieu. Nous constatons que la folie et l’incrédulité vont ensemble, comme aussi la vraie sagesse est inséparable de la foi.
Alors que Nabal festoie comme un roi (après avoir repoussé et outragé le roi véritable), Dieu va Lui-même le frapper. Nous ne perdons rien à laisser le Seigneur agir à notre place. Abigaïl, femme de foi, s’est distinguée par son bon sens, son empressement (elle se hâte: versets 18, 23, 42), son humilité, son dévouement. «Lorsque l’Éternel t’aura établi comme chef sur Israël… souviens-toi de ta servante», avait-elle demandé (versets 30, 31; comparez avec la requête du brigand en Luc 23:42 lc 23.40-43).
Réponse qui dépasse toutes ses espérances: David fait d’elle à présent son épouse. Et cette femme abandonne sans un regret les richesses de la terre pour partager dans les cavernes et les déserts le sort du roi rejeté. Précédemment unie à un insensé, elle devient l’heureuse compagne du « bien-aimé». Maintenant pour les souffrances, mais plus tard aussi pour le règne! Belle figure de l’Église, l’Épouse de Christ partageant la position de son Seigneur, aujourd’hui méconnue et rejetée du monde comme Il l’est Lui-même; demain venant régner avec Lui en gloire! «Si nous persévérons (dans les épreuves), nous régnerons aussi avec Lui», rappelle 2 Timothée 2:12 2tm 2.10-13 (voir aussi Rom. 8:17 rm 8.16-17).
Ainsi Samuel meurt (v. 1), et sa mort est comme le prélude de la dernière période de l’histoire de Saül. Le fidèle serviteur qui avait jugé Israël en des temps difficiles et avait exercé en sa faveur l’office de la sacrificature au milieu de l’affaissement qui avait suivi la ruine de celle-ci; l’homme que Dieu avait choisi pour oindre la royauté selon la chair, puis la royauté selon la grâce; le prophète avant tout, le premier des prophètes, n’était plus. Au milieu de ces temps sombres, la grâce de Dieu maintenait une communication avec le peuple par la parole prophétique. Dans tous les actes importants de sa vie, Saül avait rencontré le prophète qui venait lui faire connaître les pensées, les ordres, les conseils et les jugements de Dieu. Sans doute il ne les avait pas écoutés, mais il avait pu les entendre. C’est un privilège immense, aussi bien qu’une immense responsabilité, d’avoir la parole divine à sa portée, et Saül avait joui de ce privilège. Samuel lui-même avait transmis de son vivant la Parole à des prophètes suscités de Dieu pour l’enseigner à d’autres.
Aujourd’hui ils sont nombreux les serviteurs qui se sauvent chacun de son maître. Et je prendrais mon pain et mon eau, et ma viande que j’ai tuée pour mes tondeurs, et je les donnerais à des hommes dont je ne sais d’où ils sont? » (v. 10, 11). Cette même parole sortit plus tard de la bouche des principaux en présence de l’œuvre du Seigneur. « Pour celui-ci, nous ne savons d’où il est » (Jean 9:29). C’est ainsi que l’homme a traité Jésus rejeté; il méprise sa grâce souveraine sans appréhender sa puissance en jugement et sans penser que ce jugement est à la porte. Nabal parle de son pain, de son eau, de ses viandes et de ses biens, comme s’ils étaient à lui, dans le moment où la calamité va l’atteindre lui-même, avec tout ce qui lui appartient. Quand il aurait dû se jeter à genoux devant celui qui volontairement s’était fait son serviteur, il le traite avec mépris de « serviteur échappé à son maître! »
Elle est admirable, cette Abigaïl, par son appréciation de David. On trouve tout chez elle, depuis le sentiment de la dignité de son seigneur, qui la fait se prosterner devant lui, jusqu’au ravissement que produit la beauté de son caractère. « Mon seigneur combat les combats de l’Éternel, et la méchanceté n’a jamais été trouvée en toi » (v. 28). Comment son cœur ne serait-il pas attiré par la vue de la perfection dans un homme? Et cependant David, type de Christ, n’est en lui-même qu’un homme imparfait. Jamais Jésus n’aurait été en danger de se faire justice à lui-même. La grâce de Dieu seule en préserve David, quand déjà sa résolution était prise de ne laisser de reste aucun de ses ennemis. Abigaïl est l’instrument employé de Dieu pour le faire revenir de sa décision et l’aider à ne pas perdre le caractère de grâce qui convient à l’oint de l’Éternel.
Tout ce que dit Abigaïl est le fruit de sa communion avec les pensées de Dieu. Ce n’est pas de la prophétie, mais elle sait ce qui arrivera à David, parce qu’elle sait ce que Dieu pense de lui. «La vie de mon seigneur est liée dans le faisceau des vivants par devers l’Éternel, ton Dieu; et l’âme de tes ennemis, il la lancera du creux de la fronde» (v. 29), et Dieu t’établira «prince sur Israël» (v. 30). Saül, le roi d’Israël, n’est pour Abigaïl qu’«un homme qui s’est levé pour te poursuivre et pour chercher ta vie». Dans son antagonisme au fils d’Isaï, il ne mérite pas même la mention de son nom.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Nabal se montre ingrat envers David :
-1 S 25.3 Le nom de cet homme était Nabal, et sa femme s’appelait Abigaïl; c’était une femme de bon sens et belle de figure, mais l’homme était dur et méchant dans ses actions. Il descendait de Caleb.
-1 S 27.3 David et ses gens restèrent à Gath auprès d’Akisch; ils avaient chacun leur famille, et David avait ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.
-1 S 30.5 Les deux femmes de David avaient été emmenées, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.
-2 S 2.2 David y monta, avec ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.
De tout ce qui précède, nous voyons bien que le discours d’Abigaïl n’est pas inspiré par la crainte de ce qui pourrait arriver à sa maison, mais elle est indignée du mal qu’on osait souhaiter à un tel homme; elle désire que son caractère ne soit pas déshonoré; elle admire sans réserve le futur roi d’Israël. Aussi David la bénit. Il se souviendra d’elle selon sa demande. Le « souviens-toi de ta servante » trouve une oreille aussi attentive que, plus tard, le « souviens-toi de moi » du brigand converti. Il la renvoie dans sa maison avec cette paix dont Nabal n’avait pas voulu, et avec l’assurance de sa faveur (v. 6, 35). C’est là qu’elle attendra patiemment le message du bien-aimé l’appelant à lui. Mais pendant ce temps le jugement atteint Nabal. « Il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi ». Voilà l’homme! Nabal se substitue à David et ne pense qu’à se faire du bien. Il s’enivre et ne peut rien connaître de ce qui l’attend. Son sort est fixé. Quand il l’apprit, « son cœur mourut au dedans de lui, et il devint comme une pierre ». Il est mort d’avance, avant d’être frappé dix jours plus tard. Le sort des hommes dépend de cette alternative: qu’ils méprisent Christ aujourd’hui pendant sa réjection, ou qu’ils l’estiment comme Dieu l’estime et s’adressent à sa grâce qui seule peut les « accueillir avec faveur ». Heureux David! Il a trouvé une femme selon son cœur, une femme qu’il bénit et dont il bénit la sagesse (v. 33), une aide véritable dans les difficultés de sa carrière. Il la bénit de ce qu’elle l’a empêché de faire le mal qui aurait déshonoré son Dieu, tandis que Saül avait béni les Ziphiens qui s’offraient pour accomplir ses mauvais desseins contre David, et avait salué comme libérateurs au nom de l’Éternel, ceux qui l’aidaient à faire la guerre à son oint! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « David épargne de nouveau Saül au désert de Ziph. »1 S 26
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.