Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 2 Ch 21.1 et suivants. En effet, voici le livre des Chroniques qui paraît brusquement abandonner son caractère de livre de la grâce! Sauf exceptions justifiées par l’enchaînement des faits, il avait systématiquement couvert les fautes du peuple et de son roi, pour souligner au contraire tout le bien qui pouvait l’être. C’est une chose que nous devrions toujours faire, disons-le en passant! (lire 1 Pierre 4:8 1p 4.7-11).

Or les pages que nous abordons contrastent bien tristement avec les «bonnes choses» que Dieu s’était plu à relever jusqu’ici (ch. 12 v. 12 2ch 12.9-12 et ch. 19 v. 3 2ch 19.1-4). Mais il n’est vraiment plus possible à partir de maintenant de couvrir la méchanceté de Joram et de ses successeurs. Ce roi, gendre d’Achab et de Jézabel, meurtrier et idolâtre, pousse lui-même Juda à adorer les faux dieux. Terrible état,… qui fait cependant ressortir l’incomparable patience de Dieu envers Son pauvre peuple! De sorte que la grâce va continuer à briller dans ce livre, d’autant plus magnifique que les ténèbres s’épaissiront sur le royaume de Juda. Elle surabondera à mesure qu’abondera le péché (Romains 5:20 rm 5.19-21).

Un écrit d’Élie parvient à Joram pour récapituler ses crimes et l’avertir du jugement divin. Celui-ci ne manque pas de s’accomplir.

Le récit du règne de Joram, contenu dans le second livre des Rois (8:16-24), correspond en substance à ce qui nous est dit aux v. 5 à 10 de ce chapitre, mais, à part ces quelques versets, tout ce qui nous est dit ici de Joram est nouveau. Nous avons parlé des difficultés chronologiques soulevées au sujet de ce règne; elles tombent devant le fait que Joram fut chargé de la régence du vivant de Josaphat, son père, au moment où ce dernier, s’alliant avec Achab, cherchait à reconquérir Ramoth de Galaad, occupé par le roi de Syrie. De là cette parole en 2 Rois 8:16: «La cinquième année de Joram, fils d’Achab, roi d’Israël, et Josaphat étant roi de Juda, Joram, fils de Josaphat, roi de Juda, commença de régner». Ce fut pendant sa régence que Joram extermina ses sept frères, établis par Josaphat dans les villes fortes de Juda (v. 3). La date en est confirmée par ce qui nous est dit au v. 4: «Joram s’établit (ou s’éleva) sur le royaume de son père, et s’y fortifia»; elle l’est encore, par le fait que l’écrit d’Élie, qui n’avait pas encore été enlevé au ciel, fait mention du meurtre des frères de Joram (v. 13). Ces détails confirment la parfaite exactitude du récit biblique.

Nous avons dit plus haut que les règnes de Joram et d’Achazia, son fils, ne présentent pas un seul fait qui ne doive attirer un jugement définitif sur Juda. Cependant l’Éternel reste fidèle à ses promesses et ne détruit pas «la maison de David, à cause de l’alliance qu’il avait faite avec David et selon ce qu’il avait dit, qu’il lui donnerait une lampe, à lui et à ses fils, à toujours» (v. 7). La révolte de Libna, ville sacerdotale (v. 10), semblerait indiquer que du moins la sacrificature en Juda protestait contre les abominations du roi. La raison de cette révolte nous est donnée: Joram «avait abandonné l’Éternel, le Dieu de ses pères». La maison royale n’était épargnée qu’en vue de l’héritier futur qui devait en descendre.

Toutefois les conséquences de la conduite révoltante de Joram ne se font pas attendre. Édom, jusqu’ici tributaire de Juda, et qui n’avait pas de roi, mais un gouverneur (1 Rois 22:48), se révolte, «et ils établirent un roi sur eux» (v. 8). Joram le combat avec succès, mais sa victoire est sans fruit, car Édom est resté «jusqu’à ce jour» affranchi du joug de Juda.

Joram «fit aussi des hauts lieux dans les montagnes de Juda»; c’était bien pire que de ne pas détruire ceux qui existaient, comme avaient fait plusieurs de ses prédécesseurs: Joram les crée et les établit, ce qu’aucun roi de Juda n’avait fait avant lui. Bien plus, il favorise la prostitution à Jérusalem et «il y poussa Juda» (v. 11). Quel tableau! C’est abandonner volontairement Dieu pour l’idolâtrie; c’est, en un mot, l’apostasie et le complet oubli de la sainteté de Dieu, à laquelle Joram préfère la corruption et la souillure.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

-Gn 4.8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.

-1 S 22.18 Alors le roi dit à Doëg: Tourne-toi, et frappe les sacrificateurs. Et Doëg, l’Édomite, se tourna, et ce fut lui qui frappa les sacrificateurs; il fit mourir en ce jour quatre-vingt-cinq hommes portant l’éphod de lin.

-1 R 21.13 les deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth: Naboth a maudit Dieu et le roi! Puis ils le menèrent hors de la ville, ils le lapidèrent, et il mourut.

-Ac 7.58 le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux jeune homme nommé Saul.

De tout ce qui précède, nous notons que jusqu’ici nous avons vu le rôle des prophètes de Juda pour reprendre, exhorter, encourager et remplir les cœurs de crainte devant les jugements prochains de l’Éternel. Maintenant ces précieux auxiliaires manquent. Seul «un écrit d’Élie», prophète d’Israël et prophète de jugement, parvient au roi Joram. Élie avait surveillé les premiers actes de ce règne de violence et avait écrit contre le roi. Cet écrit, conservé après l’enlèvement du prophète, vint à Joram. «Ainsi dit l’Éternel, le Dieu de David, ton père: Parce que tu n’as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, ni dans les voies d’Asa, roi de Juda, mais que tu as marché dans la voie des rois d’Israël, et que tu as fait que ceux de Juda et les habitants de Jérusalem se sont prostitués selon les prostitutions de la maison d’Achab, et aussi parce que tu as tué tes frères, la maison de ton père, qui étaient meilleurs que toi, – voici, l’Éternel te frappera d’un grand coup dans ton peuple et dans tes fils et dans tes femmes et dans tous tes biens, et toi-même de grandes maladies, d’une maladie d’entrailles, jusqu’à ce que tes entrailles sortent par l’effet de la maladie, jour après jour» (v. 12-15). Les trois faits articulés par Élie pour justifier le jugement de Dieu, sont l’abandon de l’Éternel, la corruption et la violence, tout ce qui caractérise le péché de l’homme, au sujet duquel Dieu avait jadis détruit le monde par le déluge. Mais Dieu est patient envers le peuple: il ne parle pas d’autre chose que d’un jugement personnel sur le roi. Joram est frappé dans ses entrailles qui sortent par l’effet de cette épouvantable maladie, et meurt dans de «cruelles souffrances». Ainsi s’accomplit à la lettre la prophétie d’Élie. Joram avait choisi «la voie des rois d’Israël»; il est condamné par un prophète d’Israël, le seul témoin  pieds d’un public qui restât au milieu de l’idolâtrie des dix tribus et de leur roi. Les défections continuent; ce n’est plus seulement Édom, mais les Philistins et les Arabes qui s’élèvent contre Juda; ces nations envahissent son territoire ainsi que Jérusalem, pillent les trésors du roi, emmènent ses fils et ses femmes et massacrent les premiers, comme il avait lui-même massacré ses frères. Il ne lui reste de sa famille qu’un seul rejeton. Joachaz, autrement dit Achazia, car l’Éternel voulait conserver un lumignon à David et à ses fils. Joram meurt «sans être regretté»; on ne brûle pas d’aromates pour lui comme pour Asa. S’il est enterré dans la cité de David, l’honneur de partager les tombeaux des rois est refusé à son sépulcre. Que deviendra le lumignon que Dieu conserve encore à David? Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Achazia, roi de Juda – Sa mise à mort par Jéhu. » 2 Ch 22

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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