Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Jn 5.17-18. En effet, la haine des Juifs est l’occasion pour Jésus de révéler encore quelques-unes de ses gloires: D’abord son travail d’amour pour ôter le péché du monde (Jn 1.25-30). Car en présence de la ruine de sa création, le Fils, pas plus que le Père, ne pouvait se reposer. Ensuite, l’affection infinie du Père pour ce Fils avec lequel Il partage toutes ses pensées (Jn 3.31-36). Car la puissance de vie qui est en Lui par laquelle Il donne maintenant la vie éternelle à ceux qui croient en Lui. Et Il exercera cette puissance dans une heure encore à venir pour la résurrection des morts. De plus, le jugement Lui a été donné en sa qualité de Fils de l’homme. Enfin son obéissance. Quelle valeur elle prend quand elle est réalisée précisément par Celui qui a droit Lui-même à l’obéissance de toute créature!

Car si le Seigneur parle de ses propres gloires c’est parce qu’elles sont étroitement liées à celles de son Père. Ne pas honorer le Fils, c’est offenser Celui qui l’a envoyé (1 Jn 2.21-24). C’est pourquoi, en présence de toutes les perfections de notre Sauveur, nous ne pouvons qu’être nous aussi dans l’admiration et dans l’adoration. Jésus répondit aux Juifs: “Mon Père agit jusqu’à présent; moi aussi, j’agis.”. Précieuse déclaration! Elle découle de l’amour infini de Dieu qui se révèle comme Père en son Fils bien-aimé. Puisque tout le travail de l’homme est vain, sinon pour l’amener en jugement, Dieu travaille pour le sortir de son état de péché.

Après les six jours de la création, Dieu vit que tout ce qu’il avait fait était “très bon”; il se reposa le septième jour. Mais quand le péché entre, tout se gâte. Car l’homme chef-d’œuvre de la création, tombe dans la souffrance et la mort; donc pas de repos, ni de bonheur. Or Dieu aurait pu anéantir tout ce qu’il avait créé, pour ôter de devant lui l’homme et la création souillés; mais cette première création était provisoire; car Dieu avait en vue des cieux nouveaux, une nouvelle terre et des hommes parfaits pour l’habiter éternellement. 

C’est pourquoi il dut se remettre à l’œuvre. Il ne pouvait se reposer, quant à l’homme, lorsqu’il le voyait souffrir, incapable de sortir de la terrible condition dans laquelle le péché l’avait placé. Son amour voulait le rendre heureux. Voilà le travail que le Fils effectuait en communion avec son Père qui ne lui permettait pas de rester inactif un jour de sabbat. Car Il ne pouvait jouir du repos au milieu d’une scène de péché et de souffrance. Une fois l’œuvre de Dieu accomplie, quand tous les saints seront introduits dans “son repos” (Hé 4.3, 9-11), Dieu “se reposera dans son amour” (So 3.17). Car tous ceux qui en auront bénéficié se trouveront dans l’état définitif et éternel, introduits dans le repos de Dieu.

Au lieu de réjouir les Juifs, la réponse de Jésus créa un motif nouveau pour le faire mourir, car “non seulement il violait le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu”. Ils avaient conclu, avec raison, que puisque Jésus appelait Dieu son Père, il était un avec lui. En réponse à leur indignation, Jésus expose toute la vérité quant à son union avec son Père et au travail qu’il accomplissait. Car si Jésus était vraiment Dieu manifesté en chair, il agissait aussi dans la dépendance de Dieu, puisque le Père et le Fils, quoique distincts, n’étaient pas deux personnes indépendantes. En effet, le Fils, expression de l’amour du Père, faisait dans une obéissance parfaite ce que le Père lui prescrivait. Il leur dit: “En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.” 

Ainsi les œuvres du Fils, de même que ses paroles, sont celles du Père; cela aggravait la culpabilité des Juifs qui ne recevaient pas Jésus. Et plusieurs passages présentent cette unité d’action du Père et du Fils (Jn 7.17; Jn 8.26-29; Jn 10.25, 37, 38; Jn 14.10, 11, etc). Jésus continue en ces termes: “Le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration”. Car Jésus venait de guérir l’infirme de Béthesda; mais c’était loin d’être tout ce que le Père voulait qu’il fît, car cet homme guéri demeurait assujetti à la loi et sous les conséquences du péché. Il fallait une délivrance plus grande que celle-là en faveur de l’homme perdu, une œuvre qui étonnerait les Juifs; celle de la résurrection, par laquelle l’homme sortirait de la mort; la résurrection de Lazare la manifesta. “Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. 

Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.” Les Juifs ne pouvaient nier que Dieu eût le pouvoir de vivifier des morts, car ils croyaient à la résurrection au dernier jour. Donc le Fils, un avec le Père, vivifiait aussi ceux qu’il voulait. Et plus encore: les Juifs savaient qu’il y aurait un jugement; ils devaient apprendre qu’il aurait lieu par le Fils qu’ils méprisaient, car le Père lui a remis tout le jugement, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Les Juifs prétendaient honorer Dieu en rejetant son Fils qui était un avec le Père; ils dirent à l’aveugle devenu voyant: “Donne gloire à Dieu; nous savons que cet homme est un pécheur”(Jn 9.24).  

Car avant la venue de Jésus, les Juifs honoraient Dieu, objet de leur culte; ils le connaissaient comme le seul vrai Dieu, mais des lèvres seulement et avec un cœur fort éloigné de lui, leur dit-il, en Ésaïe 29.13. Depuis que Jésus manifestait ici-bas Dieu le Père, on ne pouvait honorer le Père sans honorer le Fils, puisque le Père et le Fils ne sont qu’un. Aujourd’hui encore on accorde à Dieu la divinité, la toute-puissance, la toute-science, mais on les refuse au Fils, tout en le mettant à la tête des hommes de bien. Car ce genre d’honneur témoigne du mépris vis-à-vis du Père comme vis-à-vis du Fils. Tous devront fléchir les genoux devant lui: “au nom de Jésus”(Ph 2.10).

Car il y a deux manières d’honorer le Fils. On peut croire en lui durant le temps de la grâce. Les Juifs alors, comme les hommes d’aujourd’hui, tiraient prétexte de l’abaissement dans lequel le Fils de Dieu est venu dans ce monde, pour lui refuser son titre et l’honneur qui lui est dû. Mais ceux qui croient en lui durant ce temps reçoivent la vie, la paix; le cœur rempli d’amour pour le Fils, ils l’honorent, lui sont soumis, l’adorent, lui attribuent toutes les gloires qu’il possède et dont il est digne pour le temps et l’éternité. Mais ceux qui ne croient pas en lui, qui discutent de la divinité de sa personne, demeurent dans leurs péchés et seront obligés de l’honorer un jour. Ils fléchiront les genoux devant lui, au jour du jugement(Ph 2.10, 11).

Bien-aimés, comment désirez-vous honorer Jésus, la Bible nous dit comment on peut faire partie de ceux qui honorent le Fils comme Sauveur dès maintenant: “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.” Il faut donc entendre la parole de Jésus, celle de Dieu le Père, et croire, non pas en Dieu simplement, mais comme en celui qui envoya son Fils dans le monde, quand il vit l’homme incapable d’être sauvé par aucun autre moyen. Il faut croire au Dieu qui “a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique”. Comment donc ne pas croire, puisque cette simple foi nous acquiert de tels titres pour l’éternité?

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Connaissance de Christ concernant le père :

Mt 11.27 Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. Jn 7.29 Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria: Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. Jn 8.55 et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole. Jn 10.15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. Jn 17.25 Père juste, le monde ne t’a point connu; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m’as envoyé.

  • Haine envers Christ :

Lc 6.11 Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus. Lc 19.14 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Jn 7.7 Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises. Jn 15.18, 25 Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Jn 19.6 Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s’écrièrent: Crucifie! crucifie! Pilate leur dit: Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le; car moi, je ne trouve point de crime en lui.

  • Divinité de Christ : ses propres paroles

Lc 22.69-70 Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. 70 Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Jn 10.30, 37, 38 Moi et le Père nous sommes un. Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. Jn 12.45 et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. Jn 14.7-10 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. 8 Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. Jn 16.15 Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. 

  • Divinité défiée :

-par Satan : Mt 4.3 Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Mt 4.6 et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

-par les scribes et les pharisiens : Lc 5.21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?

-par le peuple juif : Jn 5.18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jn 8.53 Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? Jn 10.33 Les Juifs lui répondirent: Ce n’est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.

-par les scribes et les anciens : Lc 20.1-2 Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent, 2 et lui dirent: Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité?

-sur la croix : # par la foule : Mt 27.39-40 Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, 40 en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! # par les chefs : Lc 23.35 Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu! # par les soldats : Lc 23.36-37 Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, 37 ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! # par l’un des malfaiteurs : Lc 23.39 L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! # par les principaux sacrificateurs : Mc 15.31-32 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! 32 Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

De tout ce qui précède, nous notons que le Père et le Fils sont tous les deux au travail, que ce n’est pas croire en Jésus, mais croire Dieu, et croire ce qu’il dit et ce qu’il fait, c’est croire qu’il existe; et tous les Juifs le croyaient, mais cela ne sauve pas. Car celui qui entend et croit entre en possession de trois choses: il a la vie éternelle, en contraste avec la vie périssable de l’homme en chute; en conséquence il ne vient pas en jugement, car il possède la vie à laquelle aucun péché ne peut être attaché et, parce que Jésus a été en jugement à sa place; troisièmement, il est passé de la mort à la vie. Car la puissance de vie qui est en Lui par laquelle Il donne maintenant la vie éternelle à ceux qui croient en Lui. Et Il exercera cette puissance dans une heure encore à venir pour la résurrection des morts. Car non seulement l’homme coupable doit venir en jugement, mais il est moralement mort pour Dieu, mort dans ses fautes et ses péchés. La grâce de Dieu a pleinement répondu à toutes les faces de notre misérable état. Nos prières vous soutiennent tous dans vos efforts à croire en Dieu.  

PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin  que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur  “ l’enseignement de Jésus sur sa mission divine.”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.

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