Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui sur la parabole des ouvriers loués à différentes heures. Une démonstration du fait que notre sauveur Jésus-Christ est souverain, surtout de ce à quoi encore ressemble le royaume des cieux. Notre thème est tiré de Matthieu 20.13-15 “Il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier? 14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. 15 Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon?”
Cette vérité est illustrée par cette parabole : d’abord l’embauchage des ouvriers: Le maître de maison sort dès le matin afin de louer des ouvriers pour sa vigne et il convient avec eux d’un denier par jour. Il revient engager d’autres ouvriers à la troisième, la sixième et la neuvième heure. Et même à la onzième heure, il enrôle encore ceux qu’il trouve sur le marché, après leur avoir demandé : pourquoi vous tenez-vous là tout le jour sans rien faire ? Ensuite le paiement du salaire. Le soir venu, le maître ordonne à son intendant de leur payer le salaire, en commençant par les derniers. Tous reçoivent un denier. Les premiers, qui s’attendaient à recevoir davantage, manifestent leur mécontentement. Le maître répond qu’il ne leur fait pas tort, puisqu’il exécute le contrat ; qu’il est libre après tout, de faire de son bien l’usage qu’il veut ; et qu’ils ne doivent pas être jaloux parce qu’il est bon. En définitive, c’est ainsi que les derniers deviennent les premiers dans le royaume des cieux où tout est grâce, et que les premiers, s’ils ne se pénètrent pas de cet esprit du royaume, deviennent les derniers.
En réalité, certains ouvriers étaient là sans rien faire, oisifs. Et dans la vie, on peut l’être aussi au milieu même de la plus grande activité, si ce travail reste sans aucun rapport avec le règne de Dieu. Ils y allèrent donc sans autres conditions, confiants dans la parole du maître. C’est pourquoi « A ceux-là aussi il dit : Allez, vous aussi, » malgré le temps perdu, c’est-à-dire à midi et à quinze heures, il renouvela ses invitations. Et vers la onzième heure, c’est-à-dire cinq heures du soir, tout près de la fin de la journée, il y avait encore des ouvriers qui se tenaient là sans rien faire, ayant perdu presque toute la journée.
Ce n’était donc pas leur faute. Mais combien de milliers d’hommes vivent, en pleine chrétienté, sans avoir jamais entendu l’appel de l’Evangile ? Aussi ces ouvriers sont-ils encore invités à travailler dans la vigne la dernière heure du jour.
Mais n’y a-t il pas dans ces paroles quelque chose qui trahit un mauvais esprit, et envers le maître et à l’égard des compagnons de service? Or les plaignants n’admettent même pas que ceux-ci ont travaillé, mais seulement employé une heure. Enfin leurs murmures s’adressent directement au maître. Car ces hommes ressemblent singulièrement au fils aîné de la parabole de l’enfant prodigue(Luc 15.29,30).
Pour cela, ces travailleurs se sont placés sur le terrain du droit. Ils étaient convenus avec le maître, qui le leur rappelle ici d’une manière significative, car ils viennent de faire valoir la différence entre leur travail et le travail des ouvriers de la onzième heure, toujours pour établir leur droit à recevoir davantage. Or la réponse du maître, tout entière fondée sur ce même droit, est à cet égard sans réplique : je ne te fais aucun tort, tu es convenu de ce qui est à toi. C’est pourquoi Il y a même de la sévérité dans le mot “va-t’en”.
Mais, ici il ne s’agit plus de droit, mais de la grâce libre et souveraine car le maître lui dit : “Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon?”
Cette sentence solennellement répétée (en Mat 19.30 et Marc 10.31 ; et nuancée en Luc 13.30) présente en fait, le résumé et le sens profond de toute la parabole : car le maître qui appelle des ouvriers, c’est l’Eternel Dieu, qui a un droit absolu sur eux et qui leur fait une grâce immense en les appelant. En effet la vigne où il les envoie, c’est son beau règne de vérité, de justice et de paix. Les ouvriers qui ont le privilège d’y travailler ne sont pas seulement des apôtres ou pasteurs, mais tous ceux qui entendent l’appel et s’y rendent. Les différentes heures du jour sont les divers âges de la vie humaine ou les époques de l’histoire du règne de Dieu.
Le travail, ce sont toutes les œuvres qui ont pour objet le bien des hommes, l’avancement du règne de Dieu. Le soir, c’est la fin de la vie ou la fin de l’économie présente, le retour de Christ, le divin intendant qui préside à la rétribution. Le denier, enfin, c’est le salut, la vie éternelle qui, parce qu’elle est d’une valeur infinie et sans proportion avec le travail des ouvriers, ne peut être qu’une grâce. Dans ce sens, il y a égalité entre tous, mais voici la différence : le denier peut avoir une valeur infiniment diverse selon la disposition intérieure de ceux qui le reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel.
C’est pourquoi là, ceux qui ont été les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que le Seigneur Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier convenu, ils risquent de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils montrent dans la parabole viendraient à prévaloir.
Alors qu’au contraire, ceux qui ont compris que dans le règne de Dieu tout est grâce, et qui se sont simplement confiés à la parole du maître, peuvent être les premiers, bien qu’ils aient été les derniers au travail.
Les passages ci-après ont été compilés pour votre édification et spécifiquement regroupés pour une meilleure
compréhension.
- parabole des ouvriers de la vigne :
-les analogies du royaume : Mat 13.31, 33 Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. 33 Il leur dit cette autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.;
-l’enseignement de la vigne : Jr 12.10 Des bergers nombreux ravagent ma vigne, Ils foulent mon champ; Ils réduisent le champ de mes délices En un désert, en une solitude. ; Mat 20.1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. ;
le service spirituel : le devoir de servir les hommes +ennoblit la vie : Marc 10.43-44 Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; 44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. ; +illustre l’amour pour le prochain : Luc 10.36-37 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? 37 C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.; +nous conduit à servir Christ : Jn 13.14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; +est une démonstration d’amour : Jn 21.16 Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. ; +allège les fardeaux de la vie : Ga 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. ;
récompenses des fidèles pour le service spirituel : +aux gagneurs d’âmes : Dn 12.3 Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.; +aux serviteurs humbles : Mat 10.42 Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.; -aux intendants fidèles : Mat 25.23 Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître ; +aux bienveillants : Luc 6.35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. ; +aux hommes bons de chaque nation : Rom 2.10 Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec!; +aux hommes bons de chaque classe sociale : Eph 6.8 sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien.
- l’appel au service :
la pression du devoir: +il brûle comme un feu intérieur : Jr 20.9 Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. ; +il appelle avec force comme un lion : Am 3.8 Le lion rugit: qui ne serait effrayé? Le Seigneur, l’Éternel, parle: qui ne prophétiserait? ; +il lie l’âme à sa tâche : Luc 12.50 Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli! ; +il pousse à se hâter : Jn 9.4 Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.; +il rend le message impératif : Ac 4.20 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu.; +il résonne d’une manière sinistre aux oreilles de celui qui hésite : 1 Co 9.16 Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile!
la négligence dans la pratique du devoir : Mat 25.27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. ; Luc 12.47 Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. ; Jac 2.14 Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les oeuvres? La foi peut-elle le sauver? ;
l’universalité de l’appel divin : Rom 10.12 Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. ; 1 Tim 2.4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. ; Apo 22.17 Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.
- la récompense de la justice : Ruth 2.12 Que l’Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Éternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier! ; 2 Sam 22.25 Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, Selon ma pureté devant ses yeux. ;
l’impartialité dans les faveurs accordées : Job 34.18-19 Qui proclame la méchanceté des rois Et l’iniquité des princes, 19 Qui n’a point égard à l’apparence des grands Et ne distingue pas le riche du pauvre, Parce que tous sont l’ouvrage de ses mains? ; Mat 5.45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
la bonté de Dieu : Psa 25.8 L’Éternel est bon et droit: C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie. ; Psa 33.5 Il aime la justice et la droiture; La bonté de l’Éternel remplit la terre. ;
- La tendance à murmurer :
-les murmures sont condamnés : Php 2.14 Faites toutes choses sans murmures ni hésitations,
-les conflits dans le travail : Mat 20.11-12 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, 12 et dirent: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.;
- exemples de jalousie humaine :
-les frères de Joseph : Gn 37.4 Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié. ;
-les hommes d’Ephraim : Jg 8.1 Les hommes d’Éphraïm dirent à Gédéon: Que signifie cette manière d’agir envers nous? pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian? Et ils eurent avec lui une violente querelle. ;
-le roi Saül : 1 Sam 18.8 Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit: On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille! Il ne lui manque plus que la royauté. ;
-les ouvriers de la vigne : Mat 20.12 et dirent: Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur. ;
-le frère ainé : Lc 15.28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.
-l’injustice est parfois attribué à Dieu : Psa 73.14 Chaque jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment est là. ; Ec 7.15 J’ai vu tout cela pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge son existence dans sa méchanceté. ;
-l’équité(ou droiture) divine : Psa 98.9 Devant l’Éternel! Car il vient pour juger la terre; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples avec équité. ; Psa 99.4 Qu’on célèbre la force du roi qui aime la justice! Tu affermis la droiture, Tu exerces en Jacob la justice et l’équité. ;
-la droiture de Dieu : Psa 48.11 Comme ton nom, ô Dieu! Ta louange retentit jusqu’aux extrémités de la terre; Ta droite est pleine de justice. ; Psa 97.2 Les nuages et l’obscurité l’environnent, La justice et l’équité sont la base de son trône. ;
-la propriété divine du monde naturel : Psa 24.1 Psaume de David. A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent!; Psa 50.10 Car tous les animaux des forêts sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers;
-la souveraineté de Dieu : Psa 29.10 L’Éternel était sur son trône lors du déluge; L’Éternel sur son trône règne éternellement.; Psa 47.3 Car l’Éternel, le Très Haut, est redoutable, Il est un grand roi sur toute la terre.; Rom 9.19 Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?
-les changements de positions humaines par le Seigneur : Psa 75.8 Mais Dieu est celui qui juge: Il abaisse l’un, et il élève l’autre.; Psa 147.6 L’Éternel soutient les malheureux, Il abaisse les méchants jusqu’à terre.
De tout ce qui précède nous notons que les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que le Seigneur Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier convenu, et ils risquent de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils manifestent dans la parabole viendraient à prévaloir; qu’au contraire, ceux qui ont compris que dans le règne de Dieu tout est grâce, et qui se sont simplement confiés à la parole du maître, peuvent être les premiers, bien qu’ils aient été les derniers au travail. Le denier représente la vie éternelle que le Seigneur accorde non sur la base du droit , mais selon sa bonté infinie et selon la disposition intérieure de ceux qui la reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel. Nos prières vous accompagnent tous dans votre volonté de rechercher le salut.
PRIERE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous la semaine prochaine sur le devoir de toujours pardonner, illustré par la parabole du serviteur impitoyable : “Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié…”
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Eternel des armées.