Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 6.1-2 et suivants. En effet, se porter caution c’est recommander quelqu’un en garantissant les engagements qu’il a contractés. En apparence cela part d’un bon sentiment. Mais Dieu a le cautionnement en horreur, d’abord parce qu’il traduit de la confiance en l’homme, ensuite parce qu’il dispose inconsidérément de l’avenir, qui n’appartient qu’à Lui seul (Jérémie 17.5-8; Jacques 4.13-17). Au paresseux, les versets 6 à 8 conseillent une visite à la fourmilière. Que de profitables leçons on peut apprendre auprès de ce petit peuple laborieux! Diligence, persévérance, prudence, ordre, entraide, libre discipline. Pas une ne reste inactive, et si le fardeau est trop lourd, une compagne accourt à son aide. Sachons observer les vivantes instructions que Dieu a disposées pour nous ici ou là dans sa création.

Nous avons déjà vu que tous les membres du croyant devaient être gardés et sanctifiés pour Dieu (Pr 4.20-27; Pr 5.1-2). Les versets 12 à 19 nous montrent comment, chez l’homme naturel, ces mêmes membres sont mis au service du mal. Telle était aussi notre condition lorsque nous étions esclaves du péché. Mais Rm 6.17-23 nous rappelle que nous avons été affranchis et nous exhorte fermement à livrer maintenant nos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté. Dès le début du livre, immédiatement après la crainte de l’Éternel, un tout premier devoir a été rappelé au jeune chrétien: Écouter ses parents et leur obéir (Pr 1.7-9). Les versets 20 à 22 reviennent sur ce sujet important pour donner à l’enseignement du père et de la mère la même place que celle qu’attribue Deutéronome 11.18-21 aux paroles de Dieu Lui-même. Obéir à ses parents, c’est donc obéir à Dieu. Chose non seulement «juste» (Éphésiens 6.1-3), mais aussi «agréable dans le Seigneur» (Colossiens 3.20). Que cette obéissance soit visible dans les maisons chrétiennes, et cela d’autant plus qu’elle décline beaucoup dans le monde d’aujourd’hui! (2 Tim 3.1-5). À l’influence du foyer familial, s’oppose une fois de plus celle de la femme étrangère qui personnifie le péché (Pr 2.10-22; Pr 5.1-21; Pr 7.4-5). Ne nous étonnons pas de ces mises en garde répétées. Nous savons par expérience que les tentations se renouvellent.

Mais elles seront d’autant plus pressantes qu’elles rencontreront dans nos pensées ou dans nos habitudes de l’impureté non jugée. La paresse, elle aussi, ouvre toutes grandes les portes de la convoitise charnelle, comme nous l’apprend l’histoire de David et de son affreux péché (2 Samuel 11 2s 11.1-27). Ce chapitre nous présente encore d’autres pièges dressés sur le chemin du fils de la Sagesse et dont il doit mettre tous ses soins à se garder. Ils comprennent ici quatre choses qui ruinent l’homme. La première, v. 1-5, est le cautionnement. Combien de fois les Proverbes nous mettent en garde contre lui! Lisez les chap. 11:15; 17:18; 20:16; 22:26; 27:13. Cet acte, commis généralement à la légère, trahit un cœur sans prudence et sans réflexion. Ce n’est, certes, pas une chose sans conséquence que la confiance en l’homme! En cautionnant un homme, je déclare compter sur lui, comme si le meilleur homme ne pouvait pas me faire défaut. Me confier en l’homme, c’est, du même coup, ne pas tenir compte de Dieu, comme si l’avenir m’appartenait. Celui que j’ai cautionné peut me manquer de parole, ou bien il peut être enlevé par la mort et je tombe entre les mains de ses créanciers. Et moi, je montrais en le cautionnant que je comptais sur le jour de demain qui ne m’appartient pas. Cautionner est donc une chose très mauvaise. Cependant il y a deux ressources pour le sage.

La première est l’humiliation (v. 3); la seconde, de se dégager à tout prix de la main de l’homme, des liens dans lesquels le sage était retenu, car il faut qu’il ait affaire à Dieu seul. C’est à Dieu qu’appartient l’avenir; c’est sur Lui seul qu’on peut compter. Le second piège est la paresse et l’indolence. Elle joue dans les Proverbes un rôle plus important encore que le cautionnement. (Voyez 10:26; 12:11, 24; 13:4; 15:19; 19:15, 24; 20:4; 21:25; 22:13; 24:30; 26:13-16; 31:27). Le manque d’activité dans les choses de cette vie n’implique nullement une plus grande activité dans les choses spirituelles. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire 2 Thess. 3:6-15, où les suites de la paresse chez les enfants de Dieu sont mises à nu. La paresse porte ses fruits dans le gouvernement de Dieu. S’il y a une ressource pour celui qui engage l’avenir, lequel ne lui appartient pas, il n’y en a guère pour le paresseux. Les habitudes d’indolence laissent peu d’espoir de relèvement. Cependant l’exhortation peut encore atteindre cet homme. Le «jusques à quand», si fréquent dans les Psaumes, est une parole de confiance indiquant qu’il y a une restauration possible. En revanche, v. 12-15, «il n’y a pas de remède» pour la perversité. Le pervers appartient à Satan et est animé de son esprit. Ses actions sont mauvaises, parce que son cœur, source de toute sorte de mal, est corrompu. Or, v. 16-19, Dieu hait toutes ces choses, mais il y a une plénitude d’abomination devant Lui; le mal décrit aux v. 12-15 est arrivé à son comble. Sept choses se succèdent ici comme les grains d’un chapelet du Malin: les yeux, la langue, les mains, le cœur, les pieds sont à l’œuvre; il y a faux témoignage, esprit de discorde, mais on ne trouve nulle part des oreilles pour entendre.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les engagements inconsidérés :

  • Caution, les dangers de servir de

Pr 6.1 Mon fils, si tu as cautionné ton prochain, Si tu t’es engagé pour autrui, Pr 11.15 Celui qui cautionne autrui s’en trouve mal, Mais celui qui craint de s’engager est en sécurité. Pr 17.18 L’homme dépourvu de sens prend des engagements, Il cautionne son prochain. Pr 22.26 Ne sois pas parmi ceux qui prennent des engagements, Parmi ceux qui cautionnent pour des dettes;

  • Plans nuisibles, références générales

Ps 36.5 Il médite l’injustice sur sa couche, Il se tient sur une voie qui n’est pas bonne, Il ne repousse pas le mal. Pr 24.8 Celui qui médite de faire le mal S’appelle un homme plein de malice. Esa 32.7 Les armes du fourbe sont pernicieuses; Il forme de coupables desseins, Pour perdre les malheureux par des paroles mensongères, Même quand la cause du pauvre est juste. Jr 18.12 Mais ils disent: C’est en vain! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais coeur.

  • Petits maux, ainsi appelés

Pr 6.10 Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir!… Ec 10.1 Les mouches mortes infectent et font fermenter l’huile du parfumeur; un peu de folie l’emporte sur la sagesse et sur la gloire. Ct 2.15 Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; Car nos vignes sont en fleur. 1 Co 5.6 C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte?

  • Défiguration par le péché, références générales

Pr 6.33 Il n’aura que plaie et ignominie, Et son opprobre ne s’effacera point. Pr 23.29 Pour qui les ah? pour qui les hélas? Pour qui les disputes? pour qui les plaintes? Pour qui les blessures sans raison? pour qui les yeux rouges? Esa 1.6 De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état: Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives, Qui n’ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l’huile. Jr 30.12 Ainsi parle l’Éternel: Ta blessure est grave, Ta plaie est douloureuse.

De tout ce qui précède, nous notons qu’ici le commandement du père et l’enseignement de la mère reviennent au premier plan (cf. 1:18). Ils ont l’expérience de la Sagesse. Tous deux ont le droit vis-à-vis du fils, l’un d’être obéi, l’autre d’être écoutée; le père représentant l’autorité, la mère, la persuasion de la tendresse. Le père et la mère sont toujours en communion l’un avec l’autre (et quel enseignement pour nous!), afin d’atteindre un même but, celui d’élever leur fils dans les voies de la Sagesse. Cette instruction nous conduit dans notre marche, objet principal des Proverbes, nous garde pendant le repos, s’entretient avec nous au milieu de l’activité de la journée. L’expérience des parents qui ont goûté eux-mêmes aux sources de la Sagesse sert de lampe et de lumière au fils. En outre, leur discipline l’amène à connaître et à goûter le chemin de la vie. Dans ce chemin, il faut une vigilance continuelle; c’est ainsi que le fils est gardé avant tout de la mauvaise femme et des flatteries de l’étrangère qui cherche à le séduire. Après la perversité, aux v. 12 à 19, nous trouvons donc ici le quatrième piège, la corruption, la prostitution. Combien cette forme du mal est fréquente dans le monde! À peine, parmi les jeunes gens, l’un ou l’autre y échappe! Le jeune croyant est gardé par l’enseignement divin, mais dès qu’il l’abandonne un instant pour écouter les «paroles flatteuses» (car chez lui, bien que fils, la chair n’est pas améliorée), il est enlacé et tombe. Sans doute la «femme étrangère» est plutôt d’une application morale, mais il est bon de considérer la chose dans son sens vulgaire. «On en vient à un morceau de pain»; bien plus, «l’âme précieuse» a perdu toute sa fraîcheur, est desséchée, devient la proie du vice! Une autre forme, plus terrible encore, de la corruption, c’est l’adultère. À peine, semble-t-il, un fils de la Sagesse oserait-il le commettre, aussi la Parole nous parle ici de l’homme, non du fils, et cependant un David, le roi bien-aimé, s’y laissa choir par la paresse et devint la proie de la convoitise d’un moment! Même toucher la femme du prochain, nous dit ce passage, c’est n’être point innocent. L’adultère est le fait de l’insensé. Il n’y a pas plus de remède à l’adultère qu’à la perversité (v. 12-15). Destruction de l’âme, plaie, mépris, opprobre qui ne sera pas effacé, mort violente infligée par le mari offensé, voilà ce qui attend l’homme adultère, et Dieu le laisse là sous le coup d’un jugement dont la grâce seule est capable de le délivrer! Moralement l’adultère s’applique à l’amitié du monde (Jacq. 4:4). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Les séductions de la femme infidèle mènent à la mort (Pr 7).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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