Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 5.1-2 et suivants. En effet, si les lèvres sont la porte de sortie du cœur, les yeux en sont la principale porte d’entrée. Veillons donc à ce que nos yeux regardent droit en avant. Qu’ils se fixent sur Jésus, but de la course de la foi (Hb 12.1-3)! De cette manière aucune convoitise ne pourra y trouver un accès complaisant. Les v. 8 et suivants décrivent la misère de celui qui s’est laissé détourner par «l’étrangère»: il donne «ses années à l’homme cruel» (v. 9). Nous n’avons donné que trop de nos années à Satan avant notre conversion. Voudrions-nous retourner sous son emprise? Ce chapitre continue le sujet de «nos voies» commencé au chapitre précédent. Il s’agit ici, avant tout, de la pureté de nos voies qui fait pendant aux v. 20-25 du chap. 4. Dans ces deux cas je serais tenté de supposer que c’est la Sagesse même (et non le père comme au chap. 4:1) qui parle à son fils. Quoi qu’il en soit, au chap. 4:20-25, il s’agit de droiture; ici, de pureté dans la marche. Les convoitises de la chair souillent et détruisent l’âme, source des affections naturelles.

Il faut avoir une volonté soumise à l’intelligence divine, prête à recevoir ce que la Sagesse enseigne; alors on «garde les pensées réfléchies», c’est-à-dire selon les paroles d’un frère: la promptitude de perception morale de la pensée du Seigneur. «Et pour que tes lèvres conservent la connaissance». Les lèvres sont l’expression du cœur. Si ce dernier est en règle, et si la volonté est soumise, notre parole exprimera la connaissance divine. L’étrangère est toujours, dans la Parole, la femme qui est en dehors d’une relation divinement établie. Il ne peut y avoir là que corruption. Ce qui est étranger à nos relations avec Dieu nous attire naturellement, à cause de la chair qui est en nous, et c’est le «miel». L’apparence peut être belle; la nature prête une grâce, même un extérieur spirituel (l’huile) à ce qui n’est au fond que l’appât de la chair, mais, quand l’âme s’y est laissé prendre, la fin n’est qu’amertume et destruction. Ses pieds descendent à la mort, ses voies sont errantes, n’ont aucun centre de direction, s’éloignent de plus en plus de Dieu. Il va sans dire que ces vérités s’appliquent aussi aux rapports avec la femme, en dehors des liens du mariage, mais il ne faut pas oublier que, d’une manière générale, «la femme étrangère» est l’emblème de la corruption charnelle, là où existent des liens selon la nature, et comme telle elle reparaît mainte fois dans les Proverbes.

Si l’on admet que la Sagesse elle-même a parlé depuis le chap. 4:10 au chap. 5:6, il semble qu’ici le père recommence à parler à ses fils comme au chap. 4:1 et cette communion du père selon la chair, avec les pensées et les exhortations de la Sagesse elle-même – laquelle, dès le commencement est Christ – cette communion, dis-je, est d’une grande beauté. La seule sauvegarde pour les fils est de tenir leur chemin résolument éloigné de l’étrangère, de fuir même l’endroit où elle habite. S’approcher de sa maison serait déjà le fruit d’une curiosité malsaine. L’imprudent, avant même qu’il s’en fût peut-être rendu compte, aurait perdu son honneur et l’aurait livré entre ces mains corrompues. Ses années seraient livrées au Malin, sans miséricorde pour la misère qu’il a fait naître.

Ici, nous avons démarré et envoyé sauter par-dessus la plaine, un autre des favoris de Salomon. Quelles créatures élégantes ces gazelles sont-elles, et avec quelle grâce elles bondissent. Nous les rencontrerons partout en Syrie et en Palestine, et plus vous les verrez, plus grande sera votre admiration. Salomon n’est pas seul dans sa partialité. Les poètes persans et arabes abondent en référence à eux. Les beaux de ces fils de chant fervents sont souvent comparés à la gazelle timide qui vient la nuit et paît dans leurs cœurs. Ils sont aimables, affectueux et aimants, selon le témoignage universel, et par conséquent aucune comparaison plus douce ne peut être trouvée que celle de Pr 5:19

Proverbes 5.6 : Ce verset est rendu de deux manières. Les formes des deux verbes peuvent être à la deuxième personne masculine, et donc s’appliquer à la jeunesse tentée, ou à la troisième personne féminine, et ainsi être comprises comme se référant à la prostituée. La plupart des commentateurs modernes adoptent cette dernière lecture : « Elle est loin d’entrer dans le mode de vie : ses pas errent sans qu’elle l’observe.

Car la relation ici interdite est fausse :

1. Parce que c’est un péché contre le tentateur. Le tentateur en Éden avait augmenté sa charge d’iniquité par la cession du tenté à sa persuasion. Il augmenta son crime en faisant participer un autre à sa désobéissance. Satan, sans doute, empire chaque fois qu’il persuade un autre de pécher. La culpabilité et la misère du joueur augmentent proportionnellement à son succès à ruiner les autres. Car le jeune homme dans le texte augmente la culpabilité de la « femme étrange » en cédant à ses séductions. Il l’accable d’une nouvelle culpabilité et intensifie son iniquité, et l’aide donc à accumuler pour elle un plus grand remords lorsque sa conscience s’éveillera et sortira de la tombe de la sensualité.

2. Parce que c’est un péché contre le corps d’un homme. Ce qui est à nous est généralement apprécié par nous, et il n’y a rien de matériel qui soit à nous dans un sens plus exclusif que notre corps. Elle est plus proche de nous que toute autre possession matérielle, et pécher contre elle, c’est pécher contre ce qui est le plus proche de notre individualité morale personnelle. Il y a des péchés commis dans le corps par l’esprit qui sont purement mentaux, dont le corps ne souffre pas ; mais l’adultère force le corps dans une relation qui lui apporte misère et maladie, et en son temps le consume et le détruit comme une flamme dévorante. « Tout péché qu’un homme commet est sans corps ; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps » (1 Co 6:18).

3. Parce que c’est un péché contre la nature humaine en général, et la vie nationale en particulier. La nature humaine est comme le corps humain, chaque homme est lié à ses semblables car les différents membres du corps font partie d’un tout. Cette solidarité – cette union d’intérêts – est plus évidente lorsqu’elle est considérée par rapport à une communauté ou à une nation particulière ; et, de même qu’aucun membre du corps humain ne peut être défiguré sans amener tout le corps dans un état d’imperfection et de perte de dignité, de même aucun homme ne peut se dégrader sans entraîner la dégradation de toute la race. Le fornicateur est une plaie sur le corps de l’humanité ; et bien que d’autres pécheurs défigurent le corps universel, il n’y a personne qui le souille comme lui. Dieu a écrit sa marque sur la croûte de la terre contre cet énorme péché (Genèse 19:24).

4. Parce qu’il fait que Dieu, en un sens, porte l’iniquité avec le transgresseur. Le jeune qui dépense l’argent que son père lui donne pour poursuivre ses propres desseins mauvais fait de son père un participant réticent à ses crimes, parce que l’argent a été fourni par lui. Dieu a fait cette plainte contre les pécheurs dans les temps anciens. Les bons dons de la terre que Dieu a accordés au peuple hébreu ont été utilisés par eux dans leur culte d’idole avilissant. Dieu leur a donné les moyens de l’honorer, et ils ont utilisé ses dons pour déshonorer son nom. Ainsi Dieu donne à chaque homme le pouvoir de le glorifier et de se bénir lui-même et le monde par la formation de justes relations. Lorsque le pouvoir ainsi donné est utilisé de manière illégale, le propre don de Dieu est utilisé contre lui-même. Le pécheur retourne le don divin contre le donateur divin ; et tandis qu’en Dieu il vit, et se meut, et a son être, il vit et se meut mais pour pécher contre son Créateur. Ainsi, dans le langage de l’Écriture, Dieu « est fait pour servir » avec le pécheur, tandis qu’il est « las de ses iniquités » (Ésaïe 43:22).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Mise en garde contre les séductrices :

  • Valeur de la sagesse, la grande valeur de

Jb 28.16 Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir; Pr 8.11 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix Ec 2.13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres; Ec 7.19 La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville.

  • Paroles des hommes sages

-Persuasives Jb 6.25 Que les paroles vraies sont persuasives! Mais que prouvent vos remontrances?

-Appropriées Pr 16.24 Les paroles agréables sont un rayon de miel, Douces pour l’âme et salutaires pour le corps.

-Pleines de grâce Ec 10.12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce; mais les lèvres de l’insensé causent sa perte.

-Pleines d’inspiration et inoubliables Ec 12.11 Outre que l’Ecclésiaste fut un sage, il a encore enseigné la science au peuple, et il a examiné, sondé, mis en ordre un grand nombre de sentences.

-Réconfortantes Esa 50.4 Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, Pour que j’écoute comme écoutent des disciples.

  • Flatterie humaine, mise en garde contre la

Jb 32.21 Je n’aurai point égard à l’apparence, Et je ne flatterai personne; Ps 12.4 Que l’Éternel extermine toutes les lèvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, Pr 28.23 Celui qui reprend les autres trouve ensuite plus de faveur Que celui dont la langue est flatteuse. 1 Th 2.5 Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuse, comme vous le savez; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin.

  • Esclavage spirituel, références générales à l’esclavage du péché

Pr 5.22 Le méchant est pris dans ses propres iniquités, Il est saisi par les liens de son péché. Jn 8.34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Ac 8.23 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Rm 6.16 Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice?

De tout ce qui précède, nous notons que tout le travail des jours, passés dans la sainteté, serait perdu à jamais, «donné à d’autres». Puis viendra la fin, les regrets cuisants, la chair et le corps consumés. Comment, dira celui qui est devenu la proie de l’étrangère, ai-je pu haïr l’instruction, mépriser la répréhension? Comment ai-je été sourd à la voix du père qui m’instruisait, et à l’expérience de la Sagesse? Mais, grâce à Dieu, avec l’amertume de la repentance et le jugement complet de soi-même, il y a un relèvement possible. «Peu s’en est fallu que je n’aie été dans toute sorte de mal, au milieu de la congrégation et de l’assemblée!» (v. 14). La communion de l’Assemblée peut être retrouvée; l’âme est arrêtée à temps et restaurée pour ne pas «tomber dans toute sorte de mal», et subir une chute définitive dont elle ne pourrait plus se relever. Il faut en revanche que le fils de la Sagesse conserve soigneusement les relations naturelles établies et sanctionnées de Dieu. Il doit rester attaché à la femme de sa jeunesse qui fait partie du peuple de l’Éternel, car la qualité «d’étrangère» l’aurait absolument disqualifiée pour y appartenir. Combien cela est important aussi pour le mariage chrétien! Impossible d’accepter, quant à cette relation, aucune alliance avec le monde. Il doit y avoir séparation complète. Nous avons à nous en tenir à la source de rafraîchissement que Dieu nous a donnée, au sein de Sa famille, dont nous faisons partie. S’il en est ainsi, nous serons bénis au dehors dans ce qui sera sorti de cette union, et la bénédiction sera éprouvée même «dans les places», dans les lieux où le monde se rassemble (v. 16), bénédiction qui rappelle un peu celle dont il est parlé en Jean 7:38. L’homme ne se multiplie pas par les unions illégitimes; l’amour vrai, uni aux grâces de la jeunesse, se rencontre dans les relations sanctionnées et approuvées de Dieu. Ce n’est pas seulement aux conséquences de nos voies que nous avons à prendre garde; il nous faut penser bien davantage à la manière dont Dieu les considère et les juge. «Les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse tous ses chemins». Un fait est établi, c’est qu’Il fera porter aux méchants leurs fautes, tandis qu’il reste une discipline pour le juste, afin qu’il puisse être délivré des suites de son égarement. Le chap. 5 revient en détail sur la corruption du cœur qui porte un homme à abandonner pour une autre la femme de sa jeunesse; ce qui démoralise l’homme tout entier. Or, les yeux de l’Éternel sont sur les voies de l’homme. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Mise en garde contre le fait de se porter garant (Pr 6).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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